mimouss a écrit :au fait l'histoire
c'est ca :
entendu ce matin sur France Info : un prof dans le nord a giflé un élève de sixième après que celui-ci l'ai insulté. L'élève ne mettait pas trop du sien pour ranger son bureau comme le prof lui avait demandé, le prof lui demande de se bouger; insulte de l'élève en retour, pif paf la baffe !
du coup quelques heures après, le prof est convoqué par le proviseur. Le père de l'élève est là. Pas de chance c'est un gendarme. Prof suspendu de suite. Confirmation du rectorat. Plainte des parents. Prof en attente de jugement du coup.
Pour avoir bossé quelques années en collèges, je reste très dubitatif sur cette "évolution" des mœurs.
Bon la baffe c'est pas bien. Pas pédagogique. Perte de sang froid. Marque d'échec. Ok d'accord.
Maintenant chaque jour, dans les collèges, y'en a plein de bien méritées qui se perdent
Faut voit les cas auxquels on a à faire en tant qu'adulte dans certains établissements.
Alors que le prof soit repris par sa hiérarchie, que le père veuille lui rappeler qu'il détient seul la possibilité ou non de baffer son gamin impoli et frondeur, d'accord. Mais 24h de garde à vue, traitement national de l'info, opprobre publique, carrière surement brisée et plainte pour violence aggravée sur mineur en attente de jugement, c'est franchement, je trouve, n'importe quoi
Conclusion personelle :
c'est bien fait pour la gu**le du gamin, a cause de la non-education recu par ses parents il va detruire la vie professionelle d'un prof...
Son pere ferai mieux d'eduquer son fils au lieu de nous foutre des pv...
Sale mome
'tin j'en ai fait des conneries, mais j'ai jamais manquer de respect a un prof ( c'est pas si vieux que ca pourtant, avec mes 24ans ca remonte a pas super loin ) ... triste epoque que celle qu'on vit. La surprotection des coupable est vraiment stupide en france, c'est toujours les victimes qui ont la double peine...
M'en vai signer la petition si je trouve le lien ...
Salut mimouss, voici une autre version à entendre.
Le général de corps d'armée Watin-Augouard, commandant la région de
gendarmerie du Nord – Pas-de-Calais et la gendarmerie pour la zone de
défense Nord est intervenu sur l'antenne de R.T.L pour donner un éclairage
différent de ce que les médias révélent dans le cadre des faits qui ont
entouré et suivi l'épisode de « la gifle » donnée par un professeur à un
jeune garçon de 11 ans, fils de gendarme.
En préambule, le général a souhaité ramené l'incident à sa véritable mesure.
Il a précisé que la justice était saisie du dossier et qu'elle dirait le
droit dans cette affaire, dans le calme et sans passion.
Le général a ajouté qu'il ne s'agissait pas non plus d'opposer deux corps de
l'état, l'éducation nationale et la gendarmerie nationale, deux institutions
garantes de valeurs similaires.
Le commandant de région a précisé que, si le gendarme s'était présenté au
collège c'était pour répondre à la convocation du principal. Avisé que son
enfant venait d'être victime de violence, inquiet pour son état de santé, le
gendarme qui se trouvait en service s'est précipité au collège sans prendre
le temps de revêtir une tenue civile.
Enfin, pour éviter toute confusion entre les sphères professionnelles et
privées, le gendarme a déposé plainte au commissariat de police. La
gendarmerie n'a donc jamais été partie prenante dans la gestion du dossier
judiciaire et donc dans les mesures de garde à vue prises à l'encontre du
professeur.
En qui concerne les faits qui entourent la réaction du professeur
(gifle) du collège de Berlaimont (59), la version donnée par monsieur le
procureur de la République d'Avesnes sur Helpe, lors de sa conférence de
presse du jeudi 31 janvier 2008 à 17 heures est explicite :
Monsieur L..., professeur au collége gilles de Chin à BERLAIMONT, dispense un cours de technologie de 09 heures à 11 heures à la classe de 6ème dont fait partie A... fils de gendarme.
Pour organiser son cours dans de bonnes conditions, le professeur demande à différents enfants dont le jeune garçon de ranger leurs affaires.
Le professeur estime qu'A... met trop de temps pour s'exécuter et d'un revers de la main, projette les affaires scolaires du jeune garçon au sol.
l'enfant de 11 ans, interroge son professeur suite cette réaction « pourquoi monsieur avez-vous jeté mes affaires par terre ? », en soufflant.
En guise de réponse, il est projeté à son tour contre le mur de la classe. C'est à ce moment là que l'enfant dit à l'adresse de son professeur : « connard ».
Aussitôt, le professeur lui assène une violente claque sur la figure qui a pour effet de faire chuter l'enfant au sol. L'enfant est ensuite traîné jusqu'au bureau du professeur où il est sommé de rédiger une lettre d'excuses dans laquelle, il doit préciser qu'il a insulté son professeur.
Le professeur avant la fin du cours s'adresse à l'ensemble de la classe en ces termes : « Je considère que l'incident est clos – il doit rester un secret entre vous et moi ».
A la fin du cours, deux petites filles de la classe se rendent en pleurs dans le bureau de l'infirmière scolaire pour évoquer le traumatisme qu'elles ont subi. L'infirmière scolaire en rend compte au principal du collège.
Le principal du collège décide de convoquer les parents de l'élève et le professeur.
A la question des journalistes pour expliquer le geste du professeur, le procureur de la République répond que le problème d'alcool rencontré par le professeur pourrait être le début d'une explication.