Suivi de la Transafricaine

Compétition, rallyes et championnats : Le 4x4 sportif.
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stv8
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re: Suivi de la Transafricaine

#91

Message par stv8 »

:)

c'etait top

on vous fait un petit resumé juste le temps de rebrancher quelque neuronnes
"Une injustice n'est rien, si on parvient à l'oublier." Confucius
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stv8
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resumé

#92

Message par stv8 »

Bonjour à tous,

finalement, nous avons reussi a atteindre dakar, pas d'abandon a olivet ou narbonne ni de multiple tonneaux . ;) ;) ;)

En avant première un premier jet de notre journal
La version définitive sera illustrée de beaucoup de photos et d’image ...:

Sur notre cite : http://www.atelier-avec-vue.fr/site_AAV ... intro.html


Bonne lecture...





1ère Transafricaine Classic
Journal de bord du Proto Range 64


OLIVET :
Le rallye fait ses 3 jours ! La vague de boue montera jusqu'au pare-brise.
La première spéciale du rallye est dessinée au bulldozer dans le terrain de jeu des chars Leclerc.
Des fosses remplies d'eau, ponctuent le parcours des nouveaux combattants.
La voiture glisse bien, son comportement sur terrain détrempé est très rassurant. Dans l'une des baignoires, l'eau monte jusqu'au pare-brise...
Heureusement, la voiture est bien lancée et ressort en cahotant un peu.

Bilan course : un classement collé au groupe

Bilan mécanique : la vague de boue a failli être fatale au moteur
Au démontage du filtre a air, on découvre un tapi plus de jolies billes de boues de 2 a 3 cm qui tournent en rond autour du filtre!
La modification effectuée sur l'arrivée d'air juste avant le départ a sauvé le moteur.
Ouf! C'était juste! Il n`aurait pas fallu rester plus longtemps dans la baignoire.



NARBONNE :
Le range se lâche
La piste se déroule dans la petite pierraille avec des passages de crêtes et vue sur la mer,
Des toboggans qui se terminent en épingles à cheveux, puis des parties roulantes parsemées de grandes bosses.

Bilan course : Nous sommes premiers au classement historique, 8e au scratch. On aurait pu faire mieux avec un chrono lisible dans la voiture. Stéphane Valéry, mon pilote, s'est bien amusé, la spéciale l'a réveillé! Le voilà en jambes pour le reste du rallye.

Bilan mécanique : le rodage se fait, la voiture va bien



ALICANTE :
Petit test de régularité
Tout est trop lent pour nous, le proto et le pilote ont du mal à se contenir
Au km 17, je demande au pilote de ralentir, nous sommes trop vite. Nous devrions être la seulement dans 1mn34s
Stéphane fini par jouer le jeu a contre-coeur mais la « sanction » est immédiate, en dessous de 30 km/h sur ces ondulations la voiture se met en vibration, c`est insupportable, on a l'impression que tout va se décrocher... et c'est la panne.
Tout s'arrête. Plus un bruit, plus rien. Quelques secondes de réflexion et Stéphane se rue sous le tableau de bord pour vérifier les connexions de la pompe à essence, rien de débranché et les voyants d'alimentation sont OK, sauf celui de la pompe a essence quelque chose a cassé!
Nous décidons de mettre hors circuit l'interrupteur de pompe, le moteur repart dès le premier essai.
On saute dans la voiture et c'est reparti! Le point de contrôle de temps intermédiaire n'était qu'à 50m... dommage!
C'est tout le secteur qui sera pénalisé. Nous mettons la gomme pour reprendre du temps sur le chrono mais la fin de spéciale n'est qu'à 3km.
Nous rejoignons le bac en fin de journée et c'est le premier bivouac en Afrique.

Bilan course : Nous prenons un peu de points mais demain c'est l'Afrique et les vraies difficultés qui commencent.

Bilan mécanique : L'alimentation de pompe est définitivement branchée en direct sur le contact.



TANGER - ERRACHIDIA :
Avant d'arriver à la spéciale et après quelques heures de liaison sur route, nous faisons laver la voiture pour soigner notre image. 10km plus loin c'est le début de spéciale dans la forêt de cèdres.
Chrono à 0.00.00... Le commissaire de course badge notre carton de course, vérifie l'horaire puis dispose sa main devant le pare-brise ses doigts égrènent les secondes, 5, 4, 3, 2, 1... Top!
Je lance le chrono en simultané, le moteur vrombit et le tripmaster commence à chiffrer les hectomètres avant même que j'ai le temps de rappeler à Stéphane la première note du roadbook. Puis très vite et au rythme du temps idéal demandé nous parcourons la spéciale tantôt sur des chemins forestiers très roulants, tantôt sur des sentiers de petite montagne sinueux entre les arbres.
Nous ralentissons un peu car Stéphane se demande si nous n'avons pas crevé : la voiture glisse beaucoup de l’arrière mais de toute façon nous sommes en avance.
Mais quelques mètres après un petit jump de crête un choc sourd retentit, puis la voiture s'écrase et vient finir sa course dans un grondement. Cinquante mètres de labourage de la piste et c'est le fossé.

Patrick d'un coup d'helico vient vérifier qu'il n'y a pas de blesser.


C'est le cameraman de MotorsTV qui nous explique, la roue arrière gauche est partie vivre sa vie dans le décor.
Le range proto est au tapis pour la première fois.
La roue a arraché une parti de l'aile gauche en s'éjectant, les 50 m de terre et de pierres ont eu raison d'une attache d'amortisseur et surtout, le plus grave :
Le parallélogramme de Watt a été arraché de son support.
C'est lui qui articule mécaniquement tout l'arrière du véhicule il assure toute la liaison au sol. Sans lui, la voiture s'ouvrira et se disloquera en quelques mètres...
Les 5 premières minutes sont pour la surprise et la désillusion. Il est hors de question de s'arrêter ici! Nous refusons de voir le balai que nous propose l'une des voitures de l'encadrement. On nous demande également d'attendre notre camion d'assistance...
Nous n'avons pas eu les moyens d'en mettre en place, cette course est pour nous un pari.

Partir à Dakar avec un proto de course extrême sans aucune assistance et encore moins celle qui lui était associé à sa grande époque se révélera tout au long de la course notre principal défi.

Le téléphone satellite nous permet de prendre quelques conseils dans la banlieue parisienne.
Une heure après le crash filmé en direct par la TV, nous repartons avec la roue changée, l'ensemble du train arrière sanglé avec une dizaine de sangles. Nous prenons un risque énorme de rouler, alors interdiction de dépasser 10-15 km/h nous arriverons dans le premier village 7h plus tard en pleine nuit. Nous cherchons quelqu'un qui veut bien nous ouvrir un atelier de soudure.
Deux heures et une réparation de fortune plus tard, nous repartons à vitesse maximale rallier Errachidia 350km plus au sud.
Il est 5h30 nous sommes au bivouac et serons sur la ligne de départ ce matin.

Bilan course : L'espoir de faire un score ou un classement au scratch s'est un peu envolé ce jour là. Le défi d'arriver à Dakar est réel.

Bilan Mécanique : Une jante et un pneu HS, l'amortisseur est ressoudé et tiendra jusqu'au bout. Le parallélogramme est en place mais doit être renforcé, la réparation reste fragile.



DUNES DE MERZOUGA.

Malgré la fragilité de notre soudure et contre toute attente, nous décidons d'effectuer la spéciale dans les dunes de Merzouga.

En effet, partis pour pointer et réaliser des clichés des autres concurrents dans leur bataille avec le sable, nous nous apercevons que notre réparation est plus solide que prévu.
Nous prévenons alors le PC course que nous tentons la traversée.
C'est l'une des plus belles ballades qui restera dans ma mémoire. Le franchissement s'effectue lentement mais sans aucune difficulté et nous terminons la spéciale tranquillement.
Des orages nocturnes ont rempli les oueds en quelques heures et après avoir appelé des bulldozers marocains pour sortir de l'eau le camion humanitaire et l'ouvreur, l'organisation décide d'annuler la spéciale de l'après-midi. Nous en profitons pour rallier Zagora par le nord pour consolider notre réparation de la nuit ainsi que branché en direct le ventilateur électrique suplementaire.

Apres un arrêt thé à la menthe avec un autre équipage, la traversée des plateaux se transforme en course contre la montée des oueds sous les trombes d'eau avec une visibilité quasi nulle.

Bilan course : pas trop d'accumulation de points aujourd'hui, on s'en sort très bien.

Bilan mécanique : nous consolidons notre réparation dans Les ateliers de Mohamed à Zagora : le rêve peut continuer le range est de retour.
Le parallélogramme n'aura jamais été aussi bien soudé au pont.



GOULMINE
La piste est longue, nous assurons la journée à bon rythme, ponctuer d'arrêt de control de l’amortissement sans se préoccuper du chrono pour préserver la machine en vue des prochaines étapes sur son terrain de prédilection : les sables de Mauritanie.

Bilan course : nous remontons en 4è place de notre catégorie
Bilan mécanique : RAS! Eh oui c'est arrivé!



SMARA
Piste rapide et piégeuse. L'annonce des notes a des ratés, à force de vibrations, mon micro est descendu et les notes n'arrivent plus au pilote.
Sanction immédiate : danger à 500m niveau 3 (le max), 400m, 300m le pilote continue à accélérer...
Je comprends qu'il y a un problème et je hurle "Danger trou 200m! Stop!" mais le temps de ralentir nous faisons un bond à travers la cuvette avec un gros choc par l'avant.
Nous scrutons anxieusement les manomètres pour vérifier que nous ne perdons ni huile ni eau, tout à l'air d'avoir tenu. 3km après, on perdait la moitié arrière de la ligne d'échappement. Nous confions le tube et le silencieux à une voiture de raid qui suivait et repartons immédiatement.
Les gaz d'échappement sortent maintenant librement sous la voiture.
Au bout de 2 minutes nous n'avons plus de freins, l'échappement souffle sur les gaines blindées du circuit de freinage et met en ébullitions le liquide... 200km de spéciale terminés sans freins.
Nous rejoignons l'une des 504 tankée dans un oued puis la deuxième, et nous nous engageons ensuite dans le grand chott entre les bienveillants cairns géants. Ils balisent le passage protégé donc il est impératif de ne pas sortir, nous sommes en zone militaire.
C'est une image symbole de cette Transafricaine Classic que nous emportons ce jour là, 4 colonnes de fumée transversale qui se suivent à plus de 120 km/h au fond de ce lac asséché sur une longueur de près de 80 km.
Le Range proto roule tranquillement entre les deux 504 du rallye suivis par le vieux Berliet Gazelle rouge, un convoi "Classic" mythique.

Bilan course : encore des points qui s'accumulent...

Bilan mécanique : A froid, nous retrouvons les trois-quarts de notre capacité de freinage, c'est du caramel qui coule dans les durites... Nous ressoudons la partie arrière du pot après l'avoir délesté de son silencieux trop lourd qui le fragilise dans les chocs. Nous finirons en échappement libre...
Nous continuons, à nous les dunes! Du moins nous le pensons fermement les !!!!!



ZOUERAT - (CHINGUETTI) - NOUAKCHOTT - TIDJIKJA
2, le chiffre de ces journées : 2 étapes annulées, 2 secondes d'avance, 2 virages sur 2 roues.

La nuit à Smara est porteuse de mauvaises nouvelles, la Mauritanie revient sur sa décision d'ouvrir la frontière pour descendre direct au sud par le "mur". Nous sommes contraints de descendre par la côte et le Sahara Occidental pour passer en Mauritanie par la seule frontière officiellement ouverte. Nous y serons pris en otage pendant 2 nuits dans un vrai dépotoir du désert, au poste frontière de Kandar bien protégés par les fusils mitrailleurs et les pièces d'artillerie perchées sur les collines et les dunes avoisinantes.
Les négociations entre l'organisation de Patrick Zaniroli, le Front du Polizario, l'armée Mauritanienne, le quai d'Orsay, et les ambassades suisses belges italiennes finissent par aboutir le surlendemain en milieu de journée. Nous repartons par une petite spéciale improvisée sur le chemin de TIDJIKJA. C'est une véritable course de côte qui s'annonce, 57km/h dans les lacets et une grimpette de 10°.
Le V8 hurle dans les lacets qui se passent à plusieurs reprises sur 2 roues. Le pilote a le sourire et moi j'ai oublié de brancher le chrono.

Bilan course : nous franchissons la crête avec 2 secondes d'avance (4 points de pénalité) et continuons ensuite trop vite (87 secondes) sur le plateau et prenons 174 points supplémentaires.

Bilan mécanique : RAS jusqu'au bivouac... Nous chargeons un plein d'essence chaude dans les bidons affrétés par l'organisation (restés 2 jours au soleil après le grand détour mauritanien). Deux heures après, pendant notre soirée mécanique, nous découvrons que le réservoir est en train de se vider dans la voiture. Une trentaine de litres se sont répandus avant que l'on ait le temps de vidanger une partie du réservoir. La fuite se calme et nous n'avons plus qu'à vider toute la voiture pour la sabler à la pelle... encore une nuit de repos qui file... Certainement un problème de clapets anti-retours ou de mise a l'air.



NIORO :
La fameuse et déroutante "Passe de Nega"...
Tout marche bien ce matin. Une course poursuite s'engage très vite avec les premiers de notre catégorie qui avaient dû se perdre sur le chemin. Au bout d'une heure de pression dans les passages rocheux et étroits, nous finissons par les passer pour rester collés à notre temps idéal. Ils ont à ce moment là près d'un quart d'heure de retard sur leur temps et nous sommes à l'heure, le classement explose! Mais malheureusement, dans l'euphorie, je rate une note et une bifurcation nous fait perdre à nouveau la course... Nous recollons ensuite jusqu'à la passe en vitesse max. C'est alors que moi, Stéphane Cassier, copilote en herbe, avoue avoir oublié de signaler la zone de dégonflage avant de s'engager dans la passe. La montée est sinueuse et rapide dès la sortie de l'oued. Très vite, nous sommes sur le raidillon final et les roues trop gonflées ne nous permettent pas de retrouver une trajectoire d'évitement fluide pour passer une voiture déjà bloquée en haut du passage. C'est le plantage! Dégonflage sauvage, pelles, plaque pour se dégager, c'était sans compter le buggy qu'il faut maintenant dégager. Plaques et sangles rangées, les pneus dégonflés nous permettent de franchir sans encombre la passe et d'entamer la magnifique descente dans la poudre de sable entre les roches.

Bilan course : un des chronos intermédiaires était bien sûr en haut de la passe et nous y prenons un maximum de retard. Etape magnifique, beaucoup d'adrénaline et un peu de déception.

Bilan mécanique : La direction Assistée fuit tout ce qu'elle peut.



KAYES :
Qu'est-ce que jardiner?
Nous abordons le début de spéciale. Je ne crois pas à la piste gauche, je ne vois que de vagues traces de roues. On continue et une demi-heure de doutes de demi-tours et d'erreurs plus tard, nous décidons de revenir au départ. Nous aurons jardiné ainsi trois quarts d'heure dès le début de journée on est hors temps maxi (1/2h). Nous décidons de reprendre le fil et d'essayer de revenir dans les temps impartis. Tout va très vite nous doublons beaucoup de concurrents et revenons à 20 minutes de notre temps idéal au bout d'une heure trente très rapide. Le pilote donne son maximum mais tout s'enchaîne trop vite les cases de roadbooks défilent et des doutes s'installent dans les vérifications de caps. Les pistes ne sont pas toujours lisibles. Les points de repères caractéristiques sont quasi inexistants dans cette spéciale. Les mesures de distances/trajets du Tripmaster doivent sans arrêt être recalées à cause des coupes directes et du quasi constant dérapage de la voiture. Enfin, et surtout, la grande vitesse d'approche des bifurcations finissent par avoir raison de mes fraîches expériences de navigation au road-book. Au bout de 2 heures à train d'enfer, c'est une nouvelle séance de jardinage...
Il est 14h, nous sommes au bord d'un lac, perdus, nous roulons depuis 7H, il fait 50° et nous avons perdu la D.A. (direction assistée). Après une pause forcée pour démonter et condamner la D.A., nous revenons sur nos pas et reprenons -hors timing- le fil de la spéciale. Chaque virage est un supplice pour les mains du pilote. Les 3 tonnes du Range demandent de la préparation de trajectoire pour chaque virage... pas toujours possible... Pour se décontracter, nous effectuons la liaison jusqu'à Kayes à bon rythme. Hors-piste dans la savane et pistes de latérite nous laissent s'amuser à faire des envolées avec d'autres concurrents. Malheureusement un Nissan italien dernière génération s'emballe un peu sur la piste jusqu'à effectuer une casquette (tonneau avant) et quelques tonneaux en rencontrant la saignée d'un oued. Nous arrivons quelques minutes plus tard, heureusement, il n'y a pas de bobo pour les passagers et nous les tractons sur quelques kilomètres de pistes avec notre fière grand-mère anglaise, aujourd'hui nous aurons au moins gagné un apéro...

Bilan course : La dégringolade dans le classement est sans retour

Bilan mécanique : La direction assistée sera réparée chaque soir et re-cassera chaque matin sur une autre pièce. Problème de surpression, très certainement.



TAMBACUNDA :
De l'essence sort à nouveau par les durites du réservoir, nous improvisons une modification des prises d'air pendant la liaison et arrivons dans les temps au départ de la spéciale.
Le rythme ralentit, la spéciale se parcoure sans encombre, ou presque sur une piste forestière. Nous improvisons... en avance sur notre temps idéal, nous nous arrêtons en pleine spéciale pour réaliser quelques photos en action. La D.A. nous fait toujours défaut, les appels et contre-appels se répètent, les trous profonds formés par les pluies ne laissent que peu de place à la piste d'origine, Stéphane fatigue jour après jour à maintenir les trajectoires de notre camion de course. Un travers d'évitement de trop et le Range fait un petit bisou à un arbre qui nous éclate le pare-brise, enfonce un peu l'angle du toit, nous remet bien droit tout le flanc gauche et finit par arracher le bloc de feux arrières gauche. Un peu de bruit, un peu de tôle, rien de grave, nous irons à Dakar! Plus tard dans la spéciale, nous arrivons en approche de village sur une bassine non signalée dans le road-book qui laissera un mauvais souvenir au châssis. Trop de poussière, pas d'info, et malgré un gros coup d'accélérateur au dernier moment, c'est l'impact sec en sortie de saignée qui écrasera définitivement l'ensemble de la coque sur le châssis en le fissurant le long des supports de caisse. Les silentblocs arrière de caisse ont littéralement explosé. Rien de grave, nous irons jusqu'à Dakar! En revanche, l'équipage 32 n'a pas eu autant de chance, casquette et plusieurs tonneaux les ont laissés hagards et éperdus, nous restons sur place car l'état de nerf du pilote m'inquiétait un peu. Puis après un appel au PC course et quelques minutes, nous décidons de continuer, les voitures arrêtées commencent à s'accumuler et il n'y a pas de dégâts corporels. Aidés par l'équipage de Saint-Martin ils finiront par rejoindre le bivouac dans la soirée et pourront rejoindre Dakar après quelques interventions au chalumeau.

Bilan mécanique : Le problème de surpression d'essence et de clapets est définitivement réglé.



DAKAR
Notre châssis étant découpé et en l'absence de notre D.A. nous décidons de ne pas suivre la piste ce matin et effectuons les soudures qui nous permettront de dérouler sur la plage avec tout le monde.
Il est 14h, nous dégonflons les pneus au bord de la plage. Après quelques centaines de mètres au bord des vagues nous nous plaçons pour les départs en ligne. Les voitures partiront par vagues de 5. 14h30, la première vague ouvre la plage. La tension monte, les gorges se serrent. - 4 - Le décor est au delà de ce que j'imaginais. - 3 - Je me souviens d'être surpris par la moiteur collante de l'écume. - 2 - Plus que le bruit du moteur. - 1 - Top départ! Nous partons vite mais au bout de 3 km nous décidons d'abandonner les vitesses courtes pour se faire un "ride" plein pot sur les 12 km restant de plage. Tout devient souple, les trajectoires, les bonds, les vagues qui se retirent pour nous laisser place vierge. Au moment de bifurquer vers les dunes je vérifie le cap, l'afficheur de vitesse annonce 138km/h. Nous rentrons dans les dunes. Quelques sauts insouciants, 12 palmiers, beaucoup d'éclats de rire, un point GPS et quelques larmes plus tard, il faut ralentir, c'est le podium.
Je crois que nous avions oublié qu'on y avait droit nous aussi, nous ne nous y étions pas préparés. Notre défi était remporté, malgré tout nos déboires, nous étions arrivés à Dakar débordant d'émotions et d'images.

Merci Patrick.


Un grand merci également à tous ceux qui nous ont aidé ou soutenu avant et pendant la course. Tout spécialement aux deux Alain, Christophe, Pierre, Olivier, Jean-Marc,francis, fred…., toute l'équipe de l'organisation des bénévoles , les Docs fou ou non , André Olivier, Alain Lopez, Viviane,……….... les Pinzmaniaques, et à tous les équipages qui comme les goolies , dede, le metal technique, les 2 antoines, Jean-Luc Roy, Christian Janson avec toutes l’equipe de motors tv pour ne citer qu’eux, il y en a tant avec qui nous avons passé tous ces merveilleux instants qu’il est impossible de tous les citer………………………..


À l'année prochaine si l'Afrique, veut bien de nous !!!!
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tophe S
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re: Suivi de la Transafricaine

#93

Message par tophe S »

:)

joli résumé.....


et une belle aventure de faite !!!
inexorablement incorrect...hélas !!!!

Christophe GUIOT

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re: Suivi de la Transafricaine

#94

Message par Galopper 59 »

pour du resumé !!

c'est du resumé !!

:o :o :o

:clap:
:elan: papa d'un range rovery.....:elan:
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combien ça coute "le vrais plaisir"?

#95

Message par lapin73 »

ça fait rever :ange: !!!!!!! , est ce possible d'imaginer faire ça au moin un e fois et a quel prix? :discute:
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steph
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re: Suivi de la Transafricaine

#96

Message par steph »

Merci pour ce beau résumé !!!

:D

Et toutes mes félicitations...
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stv8
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re: Suivi de la Transafricaine

#97

Message par stv8 »

lapin73 a écrit :ça fait rever :ange: !!!!!!! , est ce possible d'imaginer faire ça au moin un e fois et a quel prix? :discute:
he lapin si tu dois faire un reve fait le beau et realise le!!!!!!!!

on a mis des nouvelles photos et d'autre truc en ligne :

http://www.atelier-avec-vue.fr/site_AAV ... intro.html

pour continuer de vous faire rever ( moi y compris ) jusqu'à de nouvelles aventures!

p.s.: pour l'instant il ya que des photos et le reportage maison.

pour les video il y en aura d'autre mais plus tard ( le depart et la plage entre autre )
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#98

Message par stv8 »

Image

je viens de trouver ca !!!

je crois que ca me rappel un truc.

ah oui je me souviens : bien "souquer" les boulons avant le depart. :mad:
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#99

Message par Floflo »

Aïe :D
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chelele
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#100

Message par chelele »

stv8 a écrit :Image

je viens de trouver ca !!!

je crois que ca me rappel un truc.

ah oui je me souviens : bien "souquer" les boulons avant le depart. :mad:
J'ai vue ces images sur motor tv :cool:
la roue gicle bien !
"Rhum sweet Rhum"
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