Oui, parfois c’est bien difficile.cedricfred a écrit : De plus comment savoir les interdictions locales si elles ne sont pas affichées ?

Nous sommes allés en Iran, Paul et moi et avons fait une connerie : une bouteille d’alcool était visible dans notre véhicule à la frontière.
Pour ceux qui désirent des détails, j’ai raconté notre aventure dans discussions de passionnés, au Bar, pages 13, 15, 18, 24 et 31 (pour ceux qui affichent 10 posts par page).

Les interdictions locales sont parfois affichées.
En Iran, si vous arrivez à lire et comprendre ce qui est écrit, vous en savez beaucoup plus que moi.

De même en Grèce. Nous arrivons vaguement à lire pas mal de mots. Nous ne les comprenons pas tous. Et de loin.
Au Maroc aussi, c’est difficile. En fait toute l’Afrique du Nord.
En Mongolie ou d’autres endroits, c’est illisible et incompréhensible.
D’autres pays européens avec le même alphabet que nous ont une langue étrange et bizarre pour nous. Je pense à la Hongrie et à la Finlande.
Et, cerise sur le gâteau, venez en Suisse allemande. L’écriture est OK. Ça correspond à de l’allemand.
Quant à la prononciation.


Et ça change tous les 60 km.
Je ne comprends rien à ces dialectes.

Nous avons décidé de ne pas nous arrêter à ces embêtements.
Nous partons, nous gardons le comportement le plus correct possible (à nos yeux), nous demandons les autorisations chaque fois que c’est possible (le langage gestuel est compris loin à la ronde) et nous avons fait de merveilleuses rencontres et expériences.

Bien sûr, des personnes malhonnêtes, il y en a partout.
Donc nous essayons de faire attention.
L’histoire de la bouteille d’alcool à la douane iranienne n’était pas un geste malhonnête du douanier.
Nous pensons qu’il doit avoir reçu une prime tant il était content de sa découverte.
Il ne pouvait pas faire autrement, il aurait perdu son job.
Ses collègues étaient tous désolés pour nous. Ils se sont d’ailleurs tous excusés auprès de nous.
Nous prenons cette aventure du bon côté : un douanier a reçu une prime, le traducteur kurde a été payé pour son travail avec des dollars américains, la justice iranienne nous a délestés d’une bonne somme d’argent (ça fait partie du jeu), nous avons rencontré plein de personnes sympathiques une fois que tout ça a été réglé et la famille qui nous a invités à dormir chez eux ont reçu nos rials qui nous restaient, alors qu’ils ne voulaient pas d’argent.

Pour nous, ça fait partie du rôle du touriste : faire fonctionner l’économie du pays visité.

En plus de tout le reste.
Monique
