Jour 11 : 28 juin 2017.
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Départ du camping de STYKKISHOLM à 9H00
On trouve une boulangerie : c’est rare ! 1 pain Viking 650Kr
Ici les enfants partent, en groupe, au travail avec des râteaux. On leur apprend le travail manuel et le travail d’intérêt public.
Nous partons par un temps frais non venteux : 9°C
Le ciel est bien chargé, mais le soleil essaye de traverser cette couche. Les nuages sont assez bas aujourd’hui : 430m. Ils s’accrochent aux sommets des montagnes et continuent de s’accumuler.
Nous continuons notre découverte de la partie nord du SNAEFFELSENSNES
Notre chemin grimpe à travers une lande broussailleuse de laquelle émerge ça et là une maison basse (1 étage).. quelques rares fermes. Nous circulons autour du ALFTAFJÖRDUR
Photo d’une coulée de lave : sorte de pâte visqueuse qui s’est encroutée. Le chemin monte et descend au gré des laves.
Arrivons dans une vaste dépression en forme de cirque. C’est une ancienne caldera qui forme le fond du fjord.
Phénomène étrange dans l’eau de mer, une ligne d’écume qui ne se déplace pas : comme s’il s’agissait d’un dégagement de gaz subaquatique.. Cette ligne d’écume semble intéresser les oiseaux qui y restent (cygnes et canards) comme s’ils y trouvaient leur bonheur : poisson et chaleur ??
Petite église typique avec son enclos cimetière : NARFEYRI
Un chalutier échoué
Photo des ilots de BROKEY
Photo petite église BREIDABOLSTADIR aux murs couleur champ de lupins
Nous roulons le long du SKOGARSTROND qui est le côté sud du HVAMMSFJÖRDUR : Enorme fjord qui sépare la péninsule du SNAEFELLSNES de l’Islande du nord
Photo : Ici on passe la lame pour égaliser les routes et enlever l’excédent de gravier. On rencontrera plusieurs de ces engins sur plusieurs pistes. Ca c’est une route normale carrossable, mais il reste des pistes autrement plus défoncées.
Photo de EINBREITBRU : Presque tous les ponts sont à une seule voie. C’est la norme en Islande et cela se comprend vu que tout est provisoire : une coulée de lave, une coulée d’eau et tout est emporté et anéanti.
Dans ce pays l’humain commence à peine à être toléré. Et il faut qu’il trouve sa place sur cette terre en formation qui bouge et se modifie au mépris des hommes. Pour les oiseaux, c’est plus simple : ils sont bien plus mobile, plus libre, ils trouvent facilement leur nourriture et nichent dans n’importe quelle anfractuosité.
La végétation aussi à beaucoup de peine à s’installer. Elle le fait cependant avec beaucoup de courage et de ténacité
On refait un plein.
Achat pull Vincent dans une toute petite boutique. Il faut vraiment chercher pour trouver les boutiques. Pas d’éclairage interne qui laissait croire qu’elle était ouverte. Une pancarte sur la porte « CLOSED ». Heureusement que nous voulions voir quand est-ce que cela ouvre. La vendeuse, voyant nos têtes sur la porte est rapidement venue pour retourner la pancarte qui de CLOSED est passé en position OPENED. Ils ne poussent vraiment pas à l’achat ici.
En voulant se renseigner sur la suite de notre périple : recherche de carte, sommes tombé sur un touriste Allemand ou Suisse. Il venait de faire la région que nous voulons explorer : les fjords du nord-ouest. Il nous a donné sa carte du nord-ouest et nous a renseigné sur tous les beaux endroits et endroits secrets qu’il faut absolument ne pas louper et visiter. Musées, artisanat, piscines….
Ici, sur la route 60, on voit des coulées de lave plus sages. Elles forment des couches d’épaisseur égale et plus horizontales. (Le fond de la vallée est plan). Les reliefs des vallées sont plus doux.
Nous passons sur la route digue qui coupe le GILSFÖRDUR
Photo d’un mamelon 1X, 2X, 3X
Nous faisons le tour du fond de PORSKAFJÖRDUR et voyons le double mamelon du HVANNAHIFÖL : 470m
Atteignons le point culminant de ce fjord. Puis redescendons vers le petit fjord DIUPFIJFÖRDUR
Vue d’une installation de bain chaud au fond de ce fjord, on voit un petit geyser autour. C’est malheureusement trop loin pour prendre une photo
Vu sur le GUFUFJORDUR : fjordinet avec de beaux prés salés qui scintillent sous le soleil
Photo de mouton courant sur la route : KOLLAFJORDÜR. Vu d’ici il a une eau couleur bleu glacier
Photo en direction du SKALMANDFJORDUR. Ici on a une vue sur le KIVINGS et le SKALMANFJORDUR
Photo de cormoran, canards et autres sternes.
Photo du fjord sous un ciel dégagé, observez le bleu de l’eau de l’océan. Sur les première photo l’eau a une couleur d’acier.
Empruntons une route qui grimpe dans les montagnes. Nous roulons vers l’intérieur du pays. Les fjords sont derrière nous. Le chemin est chaotique.
Vue sur le KERLINGARFJORDUR à gauche
Enregistrons des WP sur le trajet : bon abris pour tente de toit et présence d’eau
La route grimpe dans un pierrier gris avec quelques rares taches de mousse jaune.
Encore un WP sur une crête. On monte à 425m puis 437m enfin 451m
Photo du KJACKAFJORDUR
Vue sur le chemin ; le pont a disparu, il faut passer à gué.
Pourquoi sommes-nous fatigué quand on roule puisque c’est la voiture qui fait tout l’effort de progression. Nous nous laissons bercer et entrainer par elle. D’accord le conducteur tourne le volant appuie sur les pédales , aussi à travers les chemins caillouteux, il fournit un effort cérébral de vision puis de décision, mais le passager, que fait-il ? La vue est en alerte (parfois) pour ne perdre aucune vue « intéressante » puis il prend la décision ou non d’en faire la photographie. Parfois en toute hâte : il ne faut pas déranger les autres usagers de la route. Il faut prendre des photos tant que la lumière lui semble adéquate. Le soleil perce la couche nuageuse avant d’être bien vite voilé à nouveau. La frustration et la peur de manquer une photo, participe à son état de fatigue.
Ne pas oublier que les muscles des passagers de 4x4 sont en éveil pour garder l’équilibre dans une voiture qui titube de pierre en pierre.
Les émotions visuelles, le vent , le froid ou encore l’humidité, le changement de rythme par rapport à ses habitude de travail, la perte de confort, les questions….
Que trouverons nous ce soir comme coin repos : un camping , un coin pour faire du camping sauvage, un guesthouse ou encore une chambre dans une ferme, participe amplement à notre fatigue.
Peut-on se sentir coupable d’être fatigué en vacances. Vincent dit : Pas du tout coupable. Il accepte cet état de fait.
Pour ma part, tant que je n’ai pas compris exactement la cause réelle de ma fatigue, je ne lui lâcherai pas prise. Donc je ne relâcherai pas et considérerai ma fatigue comme illégitime.
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