et alors, ça ne change pas que même si l'exemple existe, ta démonstration est fausse.
vite fait, j'ai travaillé le sujet pour ma maîtrise et justement, une étude linguistique se réduit rarement à qq lignes ...
si un usage équivalent existe pour les hommes il n'y a rien de signifiant pour le sexisme.
le suffise en -asse qui est un augmentatif péjoratif n'est en rien sexiste ; car il n'est pas une exclusivité féminine. Il a son équivalent masculin en -ard.
il n'y a rien de signifiant puisqu'on peut autant construire connard que connasse.
bécasse est un mauvais exemple qui n'a de plus rien à voir avec le suffixe en -asse, c'est un nom d'oiseau, comme de nombreux nom d'oiseaux et divers animaux ont été repris pour caricaturer les individus et devenir des insultes. On prend des animaux au féminin pour insulter des femmes et des animaux au masculin pour insulter des femmes. On appellera certaines femmes bécasse, et certains hommes vautours, ânes etc etc pareil, le genre du mot au départ déterminera son utilisation comme insulte envers les hommes ou les femmes.
on a aussi utilisé des métaphores basées sur des objets ... ok on dit bien gourde

mais pour les hommes on dit aussi boulet par exemple.
Les 2 phénomènes que tu décris existent pour les hommes et pour les femmes donc cela ne révèle rien en soit.
l'aspect qui en revanche a été souligné dans les recherches c'est qu'il y a plus de variété lexicale pour la femme que pour l'homme. là à la limite il y a eu une réalité historique. qui s'expliquait d'ailleurs par les questions autour de la vertu.
ce n'est jamais un fait isolé qui prouvera quoi que ce soit mais une tendance générale globale. car tu trouveras toujours des faits qui prouvent un truc qui t'arrange quel que soit le domaine.
ensuite, la langue évolue avec les moeurs, pas vraiment l'inverse. dire UNE ministre ne fera pas avancer les choses, c'est le fait qu'il y ait des femmes ministres (même au masculin) qui est porteur de sens.
je continue à écrire ma profession au masculin.
