Doux Jésus, qu'est-ce qu'il dit lui !!!
Bon, j'essai d'expliquer.
Théoriquement, l'adhérence d'un pneu se partage entre la traction et le guidage. Plus il y a de traction, moins il y a de guidage (et lycée de Versailles

).
Or, quand on bloque un différenciel de pont, la traction est maximum et donc on perd en guidage. Il en faut alors peu pour que l'essieu dérive latéralement.
C'est un effet auquel il faut être particulièrement attentif quand on bloque le différentiel avant dans une montée prise légèrement en biais car le nez du 4x4 risque de dériver dans la pente et on risque de se prendre un méga dévers (avec arrivée sur le toit si on insiste). D'ailleurs on ne bloque
jamais le différentiel avant seul dans ce cas de figure (et c'est possible justement sur les G d'ancienne génération type 460, pas avec les 463 - sauf bidouille justement

).
Cet effet peut être utilisé pour remettre le 4x4 face à la pente en bloquant juste l'arrière quand on évolue dans un dévers puis que l'on veut remonter.
Pour en finir avec ces dérives

, en ne bloquant que le différentiel avant, on arrive, dans certaines configuration de terrain, à réaliser de superbes pivots. On tourne quasiment autour du train arrière.
Cet effet doit être particulièrement facile à obtenir avec un 4x4 permanent dont les différentiels central et arrière sont libres, le différentiel avant bloqué et le frein à main serré.
Mais tout ça doit se faire avec prudence et un poil d'entrainement, les blocages sont des armes redoutables qui doivent être utilisés avec doigté et circonspection (sous peine de faire de la tôle ou de casser du matériel).