la sécurité routière : encore du potentiel .....
Posté : ven. févr. 06, 2004 3:38 pm
LA FATIGUE AU VOLANT EST À L'ORIGINE DE NOMBREUX ACCIDENTS
LE FIGARO (5/2/04) indique que la somnolence au volant est à l'origine de 30 % des accidents sur autoroute et de 20 % des accidents sur les routes. Dans le cadre d'un colloque parlementaire sur la sécurité routière organisé la semaine dernière, le député Richard Dell'Agnolla a souligné la nécessité de s'intéresser aux troubles de la vigilance au volant, sachant qu'un conducteur sur deux se prive de sommeil avant les grands départs et que des études récentes ont démontré qu'il existe un danger réel à conduire quand on manque de sommeil. Conduire entre 2 et 5 heures du matin multiplie par 5,6 le risque d'accident, et dormir moins de cinq heures multiplie les risques par 2,7. De plus, être au volant à minuit après une journée d'activité équivaut à rouler avec 0,5 gramme d'alcool par litre de sang. Par ailleurs, il faut prendre en compte les risques d'endormissement au volant liés à la prise de somnifères ou de tranquillisants, sachant que 10 % des personnes blessées ou tuées sur les routes étaient sous l'emprise d'un psychotrope. « Il n'y a ni gendarme ni radar pour détecter la somnolence au volant, contrairement aux contrôles d'excès de vitesse ou d'alcoolémie », souligne M. Rémi Heitz, délégué interministériel à la Sécurité routière, ajoutant : « Pour réussir à passer sous la barre des 5 000 au niveau des accidents mortels, cela suppose que nous nous attaquions également aux problèmes de baisse de vigilance. Mais c'est un sujet encore très nouveau ».
LE FIGARO (5/2/04) indique que la somnolence au volant est à l'origine de 30 % des accidents sur autoroute et de 20 % des accidents sur les routes. Dans le cadre d'un colloque parlementaire sur la sécurité routière organisé la semaine dernière, le député Richard Dell'Agnolla a souligné la nécessité de s'intéresser aux troubles de la vigilance au volant, sachant qu'un conducteur sur deux se prive de sommeil avant les grands départs et que des études récentes ont démontré qu'il existe un danger réel à conduire quand on manque de sommeil. Conduire entre 2 et 5 heures du matin multiplie par 5,6 le risque d'accident, et dormir moins de cinq heures multiplie les risques par 2,7. De plus, être au volant à minuit après une journée d'activité équivaut à rouler avec 0,5 gramme d'alcool par litre de sang. Par ailleurs, il faut prendre en compte les risques d'endormissement au volant liés à la prise de somnifères ou de tranquillisants, sachant que 10 % des personnes blessées ou tuées sur les routes étaient sous l'emprise d'un psychotrope. « Il n'y a ni gendarme ni radar pour détecter la somnolence au volant, contrairement aux contrôles d'excès de vitesse ou d'alcoolémie », souligne M. Rémi Heitz, délégué interministériel à la Sécurité routière, ajoutant : « Pour réussir à passer sous la barre des 5 000 au niveau des accidents mortels, cela suppose que nous nous attaquions également aux problèmes de baisse de vigilance. Mais c'est un sujet encore très nouveau ».