L'Yonne et le Morvan s'ouvrent à l'hydrogène
Posté : sam. mars 06, 2021 12:34 pm
Trains, bus, camions, etc., la Région Bourgogne Franche-Comté se lance à fond dans l'hydrogène !
Vendredi 5 mars à Auxerre, en présence du ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, la région Bourgogne Franche-Comté a officialisé la signature d’un bon de commande pour l’achat auprès d’Alstom de trois TER à hydrogène. Les premiers essais des TER à hydrogène sont prévus pour 2022-2023 et si tout va bien, les Icaunais auront la chance de pouvoir embarquer dans le premier train à hydrogène français à l'horizon 2024.
L’arrivée des trains à hydrogène vise à remplacer les locomotives et les automoteurs TER diesel circulant sur les parties non électrifiées du réseau. Dans un premier temps, ces trains seront destinés à rouler entre Auxerre, Laroche-Migennes et le Morvan.
Au niveau du principe de fonctionnement, l’hydrogène stocké dans les réservoirs est mélangé à l’oxygène présent dans l’air ambiant dans la pile à combustible située en toiture du train, pour obtenir de l’électricité. Par ce mélange, la pile produit l’électricité nécessaire à la traction de la rame. Électricité stockée ensuite dans les batteries et utilisée pour la traction du train. Garantis "à zéro émission", les transports à hydrogène émettent uniquement de la vapeur d’eau et de l’eau condensée.
Conçu et fabriqué par Alstom, ce futur train régional Coradia Polyvalent hydrogène peut atteindre une vitesse maximale de 160 km/h et transporter jusqu’à 220 passagers pour une autonomie comprise entre 400 et 600 km. Contrairement au prototype hydrogène développé par les Allemands, le Coradia est bi-mode, il peut fonctionner en mode électrique standard si la ligne est équipée, ou à l'hydrogène si la ligne n'est pas électrifiée.
Un centre de production d’hydrogène, installé à Auxerre, alimentera non seulement le train à hydrogène, mais également des bus, des bennes à ordure et possiblement du transport par voie d’eau et des entreprises locales faisant du fret. Les travaux de la station de production d’hydrogène doivent démarrer cette année.
Côté financement, la commande de ces trois rames de TER à hydrogène coûte 52 millions d'euros à la Région, et Le conseil régional engage 100 millions d’euros pour soutenir plusieurs projets, dont l'écosystème à Auxerre avec un système complet de transport public 100% énergies renouvelables à base d'hydrogène.
La mise en service des premiers bus à hydrogène est prévue pour la fin de l’année.
Qu'en pensez-vous ?
Est-ce une bonne chose pour la région ?
Vendredi 5 mars à Auxerre, en présence du ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, la région Bourgogne Franche-Comté a officialisé la signature d’un bon de commande pour l’achat auprès d’Alstom de trois TER à hydrogène. Les premiers essais des TER à hydrogène sont prévus pour 2022-2023 et si tout va bien, les Icaunais auront la chance de pouvoir embarquer dans le premier train à hydrogène français à l'horizon 2024.
L’arrivée des trains à hydrogène vise à remplacer les locomotives et les automoteurs TER diesel circulant sur les parties non électrifiées du réseau. Dans un premier temps, ces trains seront destinés à rouler entre Auxerre, Laroche-Migennes et le Morvan.
Au niveau du principe de fonctionnement, l’hydrogène stocké dans les réservoirs est mélangé à l’oxygène présent dans l’air ambiant dans la pile à combustible située en toiture du train, pour obtenir de l’électricité. Par ce mélange, la pile produit l’électricité nécessaire à la traction de la rame. Électricité stockée ensuite dans les batteries et utilisée pour la traction du train. Garantis "à zéro émission", les transports à hydrogène émettent uniquement de la vapeur d’eau et de l’eau condensée.
Conçu et fabriqué par Alstom, ce futur train régional Coradia Polyvalent hydrogène peut atteindre une vitesse maximale de 160 km/h et transporter jusqu’à 220 passagers pour une autonomie comprise entre 400 et 600 km. Contrairement au prototype hydrogène développé par les Allemands, le Coradia est bi-mode, il peut fonctionner en mode électrique standard si la ligne est équipée, ou à l'hydrogène si la ligne n'est pas électrifiée.
Un centre de production d’hydrogène, installé à Auxerre, alimentera non seulement le train à hydrogène, mais également des bus, des bennes à ordure et possiblement du transport par voie d’eau et des entreprises locales faisant du fret. Les travaux de la station de production d’hydrogène doivent démarrer cette année.
Côté financement, la commande de ces trois rames de TER à hydrogène coûte 52 millions d'euros à la Région, et Le conseil régional engage 100 millions d’euros pour soutenir plusieurs projets, dont l'écosystème à Auxerre avec un système complet de transport public 100% énergies renouvelables à base d'hydrogène.
La mise en service des premiers bus à hydrogène est prévue pour la fin de l’année.
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