
Jeudi 7 avril on démarre pour aller à Sète prendre le bateau .L’autoradio dans le 110 de Bastos diffuse des nouvelles peu rassurantes sur un blocage du port par le pêcheurs.
AC34 nous attend au péage de balaruc pour récupérer ses polaires .Il nous confirme la chose.
A 16h30 le communiqué officiel tombe : « Le Marrakech est bloqué 48 heures minimum » .
Un appel à Euromer pour connaître la marche à suivre pour le remboursement du billet, et pour réserver un Almeria/Nador le lendemain : complet !!

On prend la route pour l’Espagne.
En route Pat13 se débrouille brillamment pour avoir le tel de Ferry maroc. : il y a des places sur l’Almeria Nador du vendredi 23 heures .On roule jusqu’à minuit, une courte nuit d’hôtel vers Valence, et on file à Almeria .Là patatras , la tempête bloque le port .
On continue la route jusqu’ Algeciras où on bivouaque sur le parking du port.
Samedi matin , on prend le premier ferry pour Tanger, on y arrive à l’heure où le Marrakech aurait du nous déposer, après 1500 km de route en Defender…..
Le parcours commence sur les bases prévues, Tanger , volubilis, camping de Fès.
Dimanche matin, visite (avec un guide officiel) de la medina, et en route vers Missour et le fort de Tidarrine .On arrive au fort et là on se fait envahir par le voisin du fort et ses gosses.
Je parlemente , je corromps, je hausse le ton ……… ;rien à faire ils restent là à nous dévisager, ne comprenant visiblement pas bézef au français « moi gardien » .
Tant pis on repart , on va dormir au camping de Midelt , ça sera ça de gagné pour demain. On y arrive à la nuit, j’aime pas ça rouler la nuit.
Le lendemain , départ pour une piste, la F1 du tome 1 de Gandini , le sud du djebel Ayachi. La piste est magnifique , les gens très sympas, les gosses pas collants du tout, génial.
La fin est plus ardue, il n’a pas été évident de trouver le goudron après le dernier point de la piste .Il a fallu demander notre chemin à plusieurs reprises , mais la région est toujours aussi belle , et les gens toujours aussi serviables.
Mais ça nous met encore à la bourre, on a rdv le soir même à Merzouga avec le dernier équipage qui descend direct de nador. On arrive à l’auberge ……..à la nuit.
Mardi Matin , une balade d’une heure dans les dunes, une partie du groupe à pieds, l’autre à dos de chameaux. Belle rigolage.
Vers 10 heures, on prend la route de Taouz (et oui c’est goudronné !!) puis la GT2 du tome 2.
C’est toujours magique cette partie du Maroc. Au passage d’une dune ,alors qu’on jardinait hors piste en essayant de suivre un vieux road book, je me plante .Je descends pour dégonfler et m’aperçois qu’en fait j’ai crevé .Un cailloux a taillé le pneu , il est bon pour la reforme.
On arrive à Remlia où on s’arrête boire un Pom’s ou un coca à l’auberge .On discute avec le tenancier, on achète 4 babioles artisanales aux femmes du village .On apprend que l’oued sableux qui suit le village n’est pas praticable et qu’un groupe de 4X4 espagnols y a galéré quelques jours plus tôt.
Serge , notre équipier qui en est à sa 18 eme année de Maroc a une idée. » tu as une moto ? montre nous un autre passage «.
Et nous voilà partis derrière une 600 XT hors d’age, le jeune cafetier, après nous avoir fait contourner la zone, nous indique un cirque de dunes pour bivouaquer , un décor de rêve.
Mercredi on poursuit vers Tagounite , puis vers Zagora en passant par une piste qui fait un détour dans un oued.On arrive à un passage sableux, je préfère assurer en passant en courtes : le levier bouge sans résistance, quelque chose a cédé !!

L’arrivée à Zagora est un soulagement.
Je m’arrête direct chez Momo pour laisser la roue , il me mettra un emplâtre dans le pneu qui devient roue de secours.
Il regarde le levier de BT et me parle d’ouverture de la boite !! Doucement mon ami !! on regardera ça au camping, je repasse de main pour la roue.
On va dire bonjour à notre copain Mohamed, le coiffeur qui nous accompagnera les jours prochains , ce sont ses seules vacances, et ça lui permet de découvrir son pays .
Au camping des jardins je retrouve Mohamed (un autre) le patron , ravi de me revoir .
Bastos et moi démontons le tunnel de boite et on trouve la panne aussitôt, un sorte de biellette cassée , rien de grave.
Au réveil Jeudi matin surprise, j’ai une autre roue à plat . Comme la roue est restée au garage on regonfle et on va faire réparer la 2 eme roue et ressouder la pièce cassée ;
A midi , tout est remonté.
Nos filles profitent de ce jour de repos pour faire des devoirs sous la tente berbère du camping .

L’après midi on va acheter des poteries à tamgroute, unique. On retrouve Said qui nous vend ses merveilles à bon prix .Le soir couscous chez Mohamed.

Vendredi au réveil , une troisième roue à plat !!!!


Je descends du 130 et trouve qu’il y a une odeur de gas-oil : fuite au réservoir principal. il fuit entre la tôle de doublage et le réservoir, classique sur les range ce truc, j’ignorais que les def étaient faits de la même manière. C’est pas mon année !!

Samedi , on continue par la piste et on arrive à tata par la route vers 16 heures 30.Je trouve un garage local, le patron me propose de déposer le réservoir et de le confier à un soudeur pour réparation. Il m’assure que ça sera prêt avant demain matin.
Effectivement après le dîner, vers 22 h je récupère l’engin, ça a l’air de coller mais en fait ça fuira toujours , jusqu'à ce que j'en ai marre et que je colmate la fuite avec de la soudure à frois que j'avais dans la caisse,plusieurs jours apres.
Dimanche Tata Guelmim. route puis piste sur les traces d’un raid qu’avait fait Serge quelques années auparavant. Magnifique. Pour ceux qui connaissent la Tunisie, ça fait un peu comme si on traversait une dizaine d’oasis de montagne à la file.
On passe la nuit aux thermes d’Abeynou, camping, piscine d’eau thermale à 40 degrés, pas de mycoses cutanées au réveil , que du bon !!
Lundi 18 /04
On va à Tan tan par la route , puis remontée par le cap Draa et la piste A3 du tome 2 ,à la fin de la journée sur la route on roule à 100/110 en cinquième, lorsque je me retrouve tout à coup au point mort, je pense au transfert qui aurait sauté, je m’arrête vérifie la position du levier et repars. Les 4 premières vitesses passent normalement, mais lorsque je passe en 5° plus rien !!
Je crains le pire, et ne me trompe guère : je n’ai plus de marche arrière non plus.
Malgré tout je positive , nuit à Fort bou jerif, magnifique auberge/camping tenue par un couple de Français qui a créé ce domaine au milieu de rien , une belle réussite.
Mardi .On passe voir un mécano local qui s’avoue impuissant, je téléphone à mon mécano Varois, Michael, qui me donne deux diagnostics possibles , un problème de « détrompeur », peu probable , ou un soucis de rupture interne.
Le compartiment de 5° et marche arrière est séparé du reste de la boite par une cloison, il me conseille de continuer comme ça.
On arrête la piste , on passe au programme touristique.
Apres midi et Nuit à Agadir ,au camping, dîner dans les gargottes sur le port , une ventrée de poisson !
Mercredi .Journée à Essaouira ,les prix ont baissés en 2 ans dans les boutiques, surprenant ! très bonne nuit au camping les oliviers à Ounira .
Jeudi
On reste entre landmaniacs pour aller voir Ahmed, landmaniac Marocain habitant Marrakech.
On dort à l’Hotel Toulousain ,dans le quartier de Gueliz , à l’extérieur de la medina, parce que la médina de Marrakech en land 130 sans marche arrière…….., Les filles s’éclatent dans le souk , le shopping à ce tarif, elles en redemandent. Repas sur la place djemaa el fna, classique.
Vendredi , camping de Salé (Rabat) , et immersion dans le souk et la medina les plus agréables du Maroc, avec fort peu de touristes, des prix 30 % moins chers qu’à Marrakech, des gens cools , bref, que du bon Rabat.
Un pickpocket s’en prend à Bastos, il rate son coup mais est à un cheveu de manger son dentier, il a profité d’un instant d’hésitation pour s’éclipser.
Samedi 23, Tanger, Bateau, mer assez calme, une croisière jusqu’à Sète où on est arrivés ce matin.
Les photos après que le tri soit fait .