Véhicules de société: 2 ou 3 trucs à savoir
Posté : mer. mars 30, 2016 6:42 pm
• En cas d'accident d'un employé au volant d'un véhicule de société,
Est-ce que l'employé peut avoir à régler les réparations ? Oui dans un cas, si l'employeur peut prouver que l'accident est survenu en situation de faute lourde, c'est-à-dire avec intention de nuire à l'employeur et/ou l'entreprise.
C'est tellement difficile à faire valoir à l'encontre d'un employé que, en pratique, il ne lui échoit quasiment jamais d'avoir à régler les réparations (ni la franchise d'assurance)
Et il faut savoir à ce propos qu'aucune clause dans le contrat de travail n'a de valeur qui imposerait cela au salarié, même s'il a commis une erreur de conduite
• En cas d'infraction routière contrôlée par les forces de l'ordre avec retrait de permis,
Est-ce que cela peut être retenu par l'employeur comme une faute et un motif éventuellement de licienciement disciplinaire ? Oui dans le cas où il y aurait eu manquement au contrat de travail, comme par exemple état d'ivresse pendant le temps de travail.
Mais hors motif disciplinaire, et si le retrait de permis empêche l'employé d'exercer son travail, l'employeur peut aussi recourir à un licenciement - non pas disciplinaire - mais pour motif personnel. Tout particulièrement s'il n'y a aucune possibilité d'aménagement de travail ou de reclassement.
• En cas d'infraction routière commise sans contrôle d'identité du conducteur,
Savoir actuellement que la pression administrative pour inciter les employeurs à signaler l'identité du conducteur est de + en + forte.
Il y a un projet en cours qui est examiné pour une contravention forfaitaire de 650€ envers l'employeur (la personne morale) qui ne révélerait pas l'identité de l'employé au volant du véhicule de l'entreprise
source : rubrique juridique des Echos, 22 mars 2016
Est-ce que l'employé peut avoir à régler les réparations ? Oui dans un cas, si l'employeur peut prouver que l'accident est survenu en situation de faute lourde, c'est-à-dire avec intention de nuire à l'employeur et/ou l'entreprise.
C'est tellement difficile à faire valoir à l'encontre d'un employé que, en pratique, il ne lui échoit quasiment jamais d'avoir à régler les réparations (ni la franchise d'assurance)
Et il faut savoir à ce propos qu'aucune clause dans le contrat de travail n'a de valeur qui imposerait cela au salarié, même s'il a commis une erreur de conduite
• En cas d'infraction routière contrôlée par les forces de l'ordre avec retrait de permis,
Est-ce que cela peut être retenu par l'employeur comme une faute et un motif éventuellement de licienciement disciplinaire ? Oui dans le cas où il y aurait eu manquement au contrat de travail, comme par exemple état d'ivresse pendant le temps de travail.
Mais hors motif disciplinaire, et si le retrait de permis empêche l'employé d'exercer son travail, l'employeur peut aussi recourir à un licenciement - non pas disciplinaire - mais pour motif personnel. Tout particulièrement s'il n'y a aucune possibilité d'aménagement de travail ou de reclassement.
• En cas d'infraction routière commise sans contrôle d'identité du conducteur,
Savoir actuellement que la pression administrative pour inciter les employeurs à signaler l'identité du conducteur est de + en + forte.
Il y a un projet en cours qui est examiné pour une contravention forfaitaire de 650€ envers l'employeur (la personne morale) qui ne révélerait pas l'identité de l'employé au volant du véhicule de l'entreprise
source : rubrique juridique des Echos, 22 mars 2016