=> http://www.chez.com/menoud/4x4mol.htm
L'autovertiste (1 ) s'interdit de quitter les chemins, sauf en zones " minérales " (carrières abandonnées, par exemple et à condition de ne pas provoquer, ou risquer de provoquer, des glissements de terrain. En particulier, il ne roule pas hors de chemins en sous-bois (risque de destruction de pousses végétales, de couvées ou de nichées d'animaux), ou dans les surfaces cultivées (même les prairies, sauf autorisation expresse du propriétaire ou de l'exploitant). L'autovertiste ne jette ni ne laisse traîner aucun objet ou détritus.
Si la végétation est très dense en sous-bois, l'autovertiste roule au pas pour écarter et non briser les branches basses. Si un arbre déraciné ou mort coupe le chemin, l'autovertiste le dégage en le tirant, éventuellement au treuil, et en le disposant longitudinalement sur le côté de ce chemin. S'il s'agit d'un arbre affaissé mais vivant, il le redresse le temps de passer ou il fait demi-tour.
L'autovertiste ne pénètre en aucun cas dans les zones classées "réserves naturelles". En ce qui concerne les "parcs" nationaux ou régionaux, il se renseigne au préalable sur les possibilités laissées aux véhicules.
L'autovertiste s'abstient en toutes circonstances d'effrayer ou de harceler les animaux, qu'il s'agisse d'animaux isolés ou en troupeau, ou de gibier. Il réduit son allure et marque éventuellement l'arrêt aussi longtemps qu'il le faudra pour garantir leur quiétude.
L'autovertiste ne franchit de cours d'eau à gué que sur le parcours le plus direct et lors-qu'il s'agit manifestement d'un passage traditionnel. Il ne roule en aucun cas dans le sens du lit du cours d'eau pour éviter de détruire flore et faune aquatiques.
L'autovertiste respecte tous les panneaux indiquant "propriété privée" ainsi que toutes les clôtures. même rudimentaires.
L'autovertiste donne priorité absolue aux piétons. S'il les rejoint, il leur laisse aussi longtemps qu'il le faut l'initiative de se ranger pour les laisser passer, il les salue, alors, et les remercie courtoisement S'il les croise, il se range et marque l'arrêt quelques instants avant qu'ils soient passés et quelques instants après. Là aussi, il les salue courtoisement. Des précautions encore plus marquées sont a prendre si les piétons sont accompagnés d'enfants ou d'animaux en liberté. L'autovertiste agit de même s'il croise des cavaliers, mais en stoppant son moteur. S'il rejoint des cavaliers, il s'arrête le temps suffisant pour qu'ils s'éloignent en toute quiétude.
Si l'autovertiste rencontre des véhicules ou engins d'agriculteurs ou de forestiers, il leur laisse une priorité absolue en reculant éventuellement jusqu'à un dégagement praticable.
Quand il traverse des hameaux ou qu'il longe des habitations isolées, l'autovertiste roule au pas et fait preuve, là aussi, de prudence. S'il ne peut éviter de circuler en agglomération, l'autovertiste se fait particulièrement discret. Il n'appartient pas à une colonne motorisée prioritaire.
En période de chasse, l'autovertiste redouble de précautions s'il se livre à sa distraction favorite, et il en a le droit, mais le chasseur aussi, avec la différence que ce dernier est armé. Or, il sait bien que si la très grande majorité des chasseurs et des gardes-chasse est pacifique, de fâcheuses exceptions ont été rencontrées. Pour sa tranquillité, s'il voit des chasseurs à l'horizon, il change d'itinéraire. D'une façon générale, l'autovertiste prend en considération les circonstances saisonnières ou régionales: périodes de chasse ou de moissons, fêtes locales, etc., pour éviter de causer une gêne à autrui.
A l'exception des promenades organisées par un club ou une association responsables, l'autovertiste évite de circuler à moins de deux (pour la sécurité) et plus de quatre véhicules (pour la gêne possible). Il s'abstient de retourner fréquemment aux mêmes endroits.
(1) Nom donné au chauffeur et aux passagers du véhicule tout-terrain.


