Avant de le livrer, j'ai quand même jeté un oeil, et ça pourrait venir de là :
http://www.autoreview.ru/new_site/year2 ... erka/1.htm Mais franchement, je suis bien incapable de décoder
Je copie donc le morceau. Si le talentueux traducteur se reconnait, qu'il veuille bien se faire connaitre
" Ca semble donc relater les 2500 premiers kilomètres effectués au volant du Chevrolet Niva. Si environ 500 véhicules ont été assemblés en 2003, ils semblerait que les standard de qualité GM ne soient pas encore tout à fait au rendez-vous.
Le cinquième jour le levier de vitesse est resté coincé. Alors que nous venions de commencer l'essai longue durée de la Niva, et que nous étions enchantés par les qualités routière de la voiture, nous avons vite du nous rendre à l'évidence : les casses et les incidents se multipliaient.
Ainsi, c'est au cinquième jour d'utilisation que le levier de vitesse est resté coincé en troisième. Nous avons réussi à ramener la voiture au garage en jouant avec la boîte de transfert. On démarrait en rapport court, en faisant patiner l'embrayage et ensuite on permutait sur le rapport long. Au garage, on en a profité pour leur demander pourquoi on avait aussi des problèmes à la mise en route du moteur. Parfois le moteur calait et il était impossible de redémarrer immédiatement.
Le lendemain on a récupéré la voiture. Les mécaniciens avaient réussi à décoincer le levier de vitesse et ils n'avaient rien trouvé de particulier dans la boîte expliquant l'incident. Ils nous dirent que cela provenait peut-être du fait que la tringlerie de la boîte était différente de celle de la Niva 2121. Car le levier de vitesse est décalé vers le conducteur au moyen d'une rallonge spécifique. La précision du verrouillage des rapports en a souffert. On ressent toujours un point dur, et on a l'impression de ne pas avoir passé la vitesse. C'est probablement lors d'une de ces hésitations que le levier est resté coincé.
Maintenant, nous prenons le soin de décomposer les mouvements. En vérité, le levier est encore resté coincé plusieurs fois, mais cette fois si en seconde. Mais nous n'hésitons plus à donner un coup sec avec la paume de la main, pour décoincer ce maudit levier. En fait, la solution, c'est la force !
Les problèmes avec le moteur ont également été résolus. Il s'avère que la voiture est équipée d'un système d'anti-démarrage et qu'elle est livrée avec deux clefs de contact. Une clef « Rouge », la principale, et une clef « Noire », la clé de rechange. Et il ne faut pas les conserver le même porte-clés car le système électronique va s'emmêler les pinceaux entre les deux signaux émis par chacune des clés ! La voiture est livrée avec les deux clés sur le même anneau, et nous ne les avons pas séparées. Cela nous a coûté cher ! Maintenant on utilise seulement la clé noire, car avec la rouge on avait parfois encore du mal à démarrer. Depuis la voiture démarre au quart de tour, même à de très basses températures.
Ensuite, on a connu une multitude d'incidents mineurs. Le klaxon a cessé de fonctionner. Le bouton des feux de détresse ne s'enclenche plus. Le voyant « check-engine » est allumé en permanence. Et on subit parfois des trous à l'accélération. Nous pensions que ces défauts seraient corrigés lors de la première révision prévue entre 2000 et 3000km. Cette visite prévoit une vidange du moteur avec le remplacement du filtre à huile, une vidange de la boîte et des ponts, un contrôle du moteur et de la suspension, un réglage du parallélisme, et le réglage des phares.
La vidange (avec de l'huile de synthèse Castrol 5W30) a apporté son lot de problèmes. Un bidon de 4 litres a été versé pour une capacité de 3,75 litres. Maintenant le niveau d'huile dans le moteur est supérieur au niveau maxi. On constate également un suintement important au niveau d'un joint spi de la boîte ... suintement qui n'existait pas avant la révision. Mais on ne dispose pas de la pièce en stock. Il faut la commander et attendre qu'elle vienne de l'usine. Il faut également commander le bouton des feux de détresse. Et en plus, ils ont rajouté sur le bon de commande, le balai droit d'essuie-glace, auquel nous reprochions la mauvaise efficacité.
Le contrôle du parallélisme a révélé que le carrossage de la roue avant droite était trois fois supérieur à la norme, et le pincement moins élevé. Et c'est vrai que maintenant la voiture roule mieux en ligne et ne tire plus de manière soudaine d'un côté de la route. Les mécaniciens ont fait une réparation de fortune sur le bouton des feux de détresse (qui peuvent désormais fonctionner, en attendant la livraison d'un interrupteur neuf), et ont trouvé la raison de l'allumage du voyant « Check Engine » au tableau de bord. C'est l'installation d'un système d'alarme sur le boîtier électronique qui en est la cause ... Ce dernier détectait le dispositif comme une défaillance du moteur lui-même. Par contre on n'a pas trouvé les raisons des coupures à l'accélération ... car naturellement cet incident ne s'est pas produit lorsque la voiture était entre les mains des mécaniciens.
Et après la révision ? Et bien, c'est comme-ci la voiture avait déjà connu deux périodes. Celle, avant la révision, où elle marchait à peu près bien, et après ... où les incidents se sont multipliés. A cause d'un collier mal serré, un tuyau du système de refroidissement a sauté. Il a fallu faire une réparation de fortune sur le bord de la route ... car bien sûr nous ne disposions pas du tournevis adéquat. Le revêtement du montant central de la carrosserie n'était pas correctement clipsé. Les panneaux latéraux dans le coffre ne sont pas vissés. Pas même que l'écrou de fixation du klaxon. Certains panneaux du tableau de bord ne semblent pas montés avec les vis adéquates. Il est très difficile d'actionner les porte-gobelets. Il est impossible de régler les rétroviseurs de l'intérieur, et il faut donc appuyer à la main sur les miroirs. Enfin il manque une courroie en caoutchouc servant à fixer le cric.
On a la même impression de laisser aller à la lecture du manuel d'utilisation de la voiture. Si il parait complet et détaillé comme sur les autres modèles de la marque (pardon de Lada), il laisse apparaître d'importantes lacunes. Par exemple, au chapitre des fluides, il n'est pas mentionné le liquide de direction assistée (il s'agit d'un liquide de couleur verte de type Pentosin SHF 11S). Le schéma qui présente la position des numéros de série sur la carrosserie et sur le moteur n'est pas valide. Ce qui nous a valu quelques minutes désagréables lors de l'inspection de la voiture par les services techniques. Nous avons été obligé de téléphoner au garage, et il s'avère que le numéro est gravé sur la partie supérieure du bloc moteur au niveau du quatrième cylindre.
Malgré tout, le Niva nous plait encore. L'habitacle est confortable et vaste, les sièges sont bons, les panneaux de portes sont bien dessinés, la visibilité excellente, les rétroviseurs extérieurs immenses, le chauffage d'une puissance appréciable. La voiture est agréable à conduire et suffisamment souple. La consommation moyenne en conditions hivernale est modérée : 13,7l/100km. Les pneus, des Barguzin 4x4 K-175 en 205/70 R15 se montrent efficaces : avec eux la Niva accélère et freine correctement sur la neige. Mais leur adhérence transversale n'est pas suffisante. Et les roues se bloquent trop facilement sur route mouillée ou verglacée.
A propos, on notera que la poussière et la neige ne se déposent pas trop rapidement sur l'arrière de la voiture. Les feux arrière et la lunette arrière sont toujours propres. De même, les phares ne s'encrassent pas trop rapidement. On regrettera toutefois l'absence de rétroviseurs dégivrant.
Lorsque j'ai amené la voiture pour la révision, le chef d'atelier m'a demandé : « Alors d'après-vous cette Chevrolet Niva, c'est une voiture étrangère ou une voiture russe ? ». J'ai fait celui qui n'avait pas entendu la question.
PS : à 2800km, la courroie d'alternateur a cassé ...
Aleksei VOSKRESENSKI
Traduction VG "
Fin de la transmission.
