Forum 4x4

c'est une question de personnes (de cas précis). Les prof du privé sous contrat sont sensés suivre les mêmes méthodes modernes ils passent les concours de l'état, sont payés par l'état.

mais, le rectorat est moins présent / influent. La structure est plus isolée par rapport à la hiérarchie pédagogique. Donc dans les textes cela devrait être pareil mais dans la réalité "psychologiquement" le cordon n'existe pas ou nettement moins. Et cela dépend des personnes/ Le directeur est un administratif donc lui ne dépend pas de l'état, donc il a le droit de dire fuck aux méthodes positivistes et du coup, il va y avoir un environnement général qui va de suite profiter au pédagogique.

de tous les "chefs" que j'ai en fonction qu'ils étaient couillus ou pas, je me sentais soutenue ou pas dans mon exercice.

j'ai souvenir d'un entretien, du genre convoquée en urgence car mon proviseur venait de lire le rapport d'inspection catastrophique qu'il venait de recevoir.

du genre : je ne comprends pas, je ne le dis jamais en général mais vous avez une très bonne réputation avec les élèves au niveau de vos cours ...

il a pris sa retraite. maintenant nous avons 1 glandeur servile avec une fourmi supertravailleuse mais très serviteur en haut ... cela se passe moins bien ... nettement pour moi.

c'est ainsi.

alors pour répondre à d'autres. désobéir cela veut dire être prêt à avoir des tensions en classe car une classe préfère jouer regarder un film que se taper des tableaux de conjugaison. cela veut dire être prêt à être mal notée et parfois non soutenu par sa hiérarchie.

de nous tous (nous sommes 6 en Espagnol) je pense que nous sommes 2 "rigoristes". et gros espoirs, une jeune qui vient d'arriver pour remplacement (prof vacataire : pas prof officiellement mais étudiante) et elle est aussi pire que moi.
le pb c'est que pendant des années, les prof ont désobéit parce qu'ils étaient (comme moi) d'anciens élèves qui avaient des instit et prof à l'ancienne. donc leur parcours scolaire, ils savaient qu'ils le devaient à une autre façon de faire. mais ces prof issus des anciens usages partent peu à peu à la retraite, sont remplacés par des neufs qui eux n'ont pas toujours connus autre chose.
c'est variable selon les matières car certaines ont une culture plus classique que d'autres ... donc ont été pendant plus longtemps rétives aux méthode communicationnelles.

sinon j'ai un parcours particulier.
8 ans de latin, classes prépa ... issue d'une famille ouvrière qui a tout appris dans une école publique ambitieuse voire élitiste à l'époque. Je ne me vois pas enseigner autrement.

et quand tu as une administration qui te soutient, tu avances ... quand tu as une administration qui étouffe les incidents avec les élèves même quand tu signales un cas de harcèlement, mais qui te fait suer pour le remplissage du cahier de texte en ligne ... ben oui tu peux être plus ou moins endurant.

et pour répondre à Plat² ... il n'y a pas que le privé qui désobéit aux consignes pédagogiques officielles.

il y a aussi les lycées des quartiers très rupins et les lycées d'excellence. je peux te promettre que le lycée Fermat, saint sernin, Louis Legrand rigolent bien ...
je peux t'assurer que les petits collèges dans les zones très bourgeoises (sans mépris chez moi ) tout est plus classique même s'il peut y avoir des nominations avec un personnel "normal" mais qui se plie vite à la pression des parents avocats, médecins, grands entrepreneurs ...

Donc, quand les parents sont casses burnes ont sent quelque chose...

C'est ce que j'ai cru comprendre la ou va le gremlins..

Ben quand c'est un avocat du barreau qui vient dans ton bureau ... ça change psychologiquement la donne

J'étais un élève rebelle jusqu'à ce que je tombe sur des profs intelligents et intéressants qui ont réussi à m'intéresser à leur passion et ça a été passionnant: latin, histoire, géographie, et surtout les belles lettres et les beaux textes classiques, la littérature du moyen-âge qui n'a jamais été celui des ténèbres, la passion des romantiques, l'inventivité du surréalisme.

Bref, j'ai eu la chance de tomber sur quelques "bons" et même "très bons" pédagogues qui m'ont appris à comprendre pour pouvoir aimer.

Ils resteront pour toujours un excellent souvenir dans ma mémoire.

Et accessoirement ils m'ont aussi permis d'écrire un français simple mais de bon aloi, sans faire autant de fautes que nos bac+5 actuels qui t'accusent de chipoter pour un rien quand ils font dix fautes par phrase!

Quand tu es sur le terrain de l'autre côté de la barrière les choses sont plus complexes que ça.

Phil77200 a écrit :J'étais un élève rebelle jusqu'à ce que je tombe sur des profs intelligents et intéressants qui ont réussi à m'intéresser à leur passion et ça a été passionnant: latin, histoire, géographie, et surtout les belles lettres et les beaux textes classiques, la littérature du moyen-âge qui n'a jamais été celui des ténèbres, la passion des romantiques, l'inventivité du surréalisme.

Bref, j'ai eu la chance de tomber sur quelques "bons" et même "très bons" pédagogues qui m'ont appris à comprendre pour pouvoir aimer.

Ils resteront pour toujours un excellent souvenir dans ma mémoire.

Et accessoirement ils m'ont aussi permis d'écrire un français simple mais de bon aloi, sans faire autant de fautes que nos bac+5 actuels qui t'accusent de chipoter pour un rien quand ils font dix fautes par phrase!

+1

moi, de toute façon, j'ai déconseillé à ma descendance de me ramener un prof ou un "uniforme bleu". Un militaire, ça passerait encore, mais n'en faudrait pas deux.

Moi j'ai une agrégée d'histoire dans la famille...Suis SOS prof . Déjà quand elle était en "cours" le téléphone sonnait parfois... Que s'est il passé à cette date ou autre chose du même acabit
Depuis sa première rentrée ben.....en cours ou pas en cours elle appelle alors quand je la vois elle morfle pour tous.
Rien dans le carafon , aucune méthode , et pis les autres valent pas un coup de cidre
Mes gamins sont pas dans cette corporation d'intouchables OUF!