Forum 4x4

Rien que d'y repenser ça m'en redonne l'envie

rover17 a écrit :Encore un qui avait le feu au Q



Quand j'étais minot , avec un pote on chiait dans un journal , enveloppé , déposé devant la porte d'une maison ... mise à feu et Ding Dong

La plupart du temps les gens qui ouvraient avaient le réflexe d'écraser le feu


C'est con , heing

Un grand classique!!

pour le reste , des choses simples , respect de la propriété privée....

Sauf que maintenant, au lieu d'une bonne engueulé, tu prend un coup de fusil ou de couteau ... ça marche aussi pour la discussion d'avant

Titane31 a écrit :Sauf que maintenant, au lieu d'une bonne engueulé, tu prend un coup de fusil ou de couteau ... ça marche aussi pour la discussion d'avant

C'est rare quand même !!
pour revenir à la question du fil , des idées?

Ou que l'on soit le terrain appartient a quelqu'un donc c'est privé, si au fond des bois il faut savoir si c'est du communal ou a un privé............................

Quand je dis y mettre le feu, c'est sur que dans le sud il faut être inconscient, quoi que quand on voit le nombre de mégot sur le bord des routes, il y a un paquet d'inconscients...........................

pat 25 a écrit :Ou que l'on soit le terrain appartient a quelqu'un donc c'est privé, si au fond des bois il faut savoir si c'est du communal ou a un privé............................
......

Si on veut respecter le droit de propriété et faire preuve de civisme je pense que oui préalablement il faudrait se renseigner
Je pense que ça concerne le tourisme vert motorisé en France.
@+

Donc quasi impossible de bivouaquer quelque part, si ce n'est du privé de particulier, c'est du communal, donc c'est pas gagner pour avoir une autorisation, je serais curieux de savoir qui demande avant de s'installer.

Dans nos contrées un terrain a toujours un propriétaire, particulier ou institutionnel.

Le bivouac est toléré si on le pratique pour une seule nuitée avec discrétion et en évitant la "provocation". Installation tardive, trois véhicules maxi, à l'abri des regards, à distance des habitations, sans créer de gênes pour d'éventuels voisins, ni laisser de traces désagréables de son passage. Quand c'est bien fait, à midi, les herbes couchées se sont redressées et il ne reste aucune trace du "forfait".

En cas de contrôle, il est préférable de la jouer courtoise et accueillante en offrant une petite collation à l'éventuel propriétaire. S'il est vraiment irascible, ce qui est rare, il faut se diriger sans discuter vers le camping le plus proche...

Dans les régions touristiques, et notamment les bords de mer, il est souvent plus efficace de s'écarter de quelques kilomètres de la côte pour passer une nuit paisible.

En quarante ans de nomadisation, les "casus belli" se comptent sur les doigts d'une main. Les croates et surtout les corses se distinguant très nettement du lot !

En France, il est facile de faire du camping sauvage, il faut juste un peu de bon sens, s'éloigner de toute habitation et ne pas monter le camp trop tôt, en pleine après-midi, etc.


Pour faire un bivouac, nous privilégions les forêts domaniales, qui, en théorie, sont des forêts publiques. Le souci, c'est que c'est de plus en plus souvent interdit, ce qui est complètement absurde, puisque l'ONF ne travaille pas la nuit ! Alors, on s'en tape des interdictions, de toute façon, si on s'installe pas trop tôt, les employés ONF sont déjà à la soupe ...

La seule fois où on s'est fait toper, c'est parce que on était au bord d'une petite route, je m'en doutais que ça craignait, mais la clairière était trop belle, bordée d'un petit ruisseau, avec des fougères, le top. Pas de bol, on venait d'allumer le feu, le C15 de l'ONF est passé sur la route et nous a vu. Alors, malgré que le gars était en droit de nous verbaliser (panneaux explicites), on a fait comme dans les cités sensibles, et ça fonctionne. Aucune violence, aucune insulte, il suffit de se rapprocher progressivement, en douceur, du fonctionnaire et de l'entourer, de former un cercle autour de lui, de plus en plus proche. Surtout rester calme, pour qu'il ne puisse pas invoquer un prétexte quelconque pour porter plainte, juste négocier, lui demander d'être sympa, etc. Reproduire exactement ce que font les jeunes des cités quand ils sont plus nombreux que les policiers. Je n'ai pas de mérite, dans mon job, je les ai vu faire des dizaines de fois, si la patrouille est toute seule, ça marche à tous les coups, juste un rappel à la loi.

On était une vingtaine, et il était seul, alors, le mec a rengainé son calepin et est remonté dans son C15, en déclarant : "ça va pour cette nuit, mais je repasse demain matin à 9H, je ne veux plus voir une tente ..."

Donc, tu as fait pression sur un fonctionnaire de l'Etat grace au nolbre, en sachant parfaitement que tu (vous) étais en tord.


Ca va pas etre facile de justifier les coups de gueule contre les'p'tits cons qui font pareil ensuite sur les chauffeurs de bus, les pompiers, ou les flics...:elanw