t'es à peu près à la moitié du prix dans quelques années, alors certe je te comprend, je suis concerné aussi, je te fait remarquerFrançois ROLAND a écrit :Parcque tu crois que a 1.10€ le litre on se permettait de rever !!!!jean-yves 26 a écrit : faut arrêter de réver![]()
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l'histoire de croire que l'on pourra se déplacer pour 0,65 € le litre, oui je confirme c'est du REVE, que ça te plaise ou pas
d'ailleur je suis surement un des plus fervent défenseur des carburants de substitition pour d'autre raisons aussi, et je crois sincèrement que l'on peut se passer de pétrole, mais d'une rentrée d'argent substancielle faut vraiment être naïf
certaine fois je me surprend à réver, bonne lecture...
“L’huile végétale brute est prête pour la consommation”
Interview avec le professeur Ernst Schrimpff, FH Weihensephan. Extrait de l’hebdomadaire NEUE ENERGIE 12/2001
Neue Energie: Vous décrivez l’huile végétale brute comme l’or futur pour le secteur agricole. Pourquoi ?
Ernst Schrimpff: L’huile végétale brute est une énergie solaire biochimique fixée sous forme fixe avec une densité énergétique maximale. Avec une densité énergétique d’environ 9,2 kilowattheure (kWh) par litre, elle se situe entre l’essence (8,6 kWh/l) et le gasoil (9,8 kWh/l). Contrairement à l’essence ou au gasoil, l’huile végétale brute est renouvelable, au bilan CO2 neutre, et ne contient ni soufre ni métaux lourds. La consommation actuelle d’essence et de gasoil est une exploitation à outrance des ressources pétrolières épuisables et sans respecter le cycle naturel. L’huile végétale, produit régional ou global, permet au contraire à nouveau de prendre en compte le cycle naturel de vie.
NE: Combien d’huile végétale brute peut être produite en Allemagne?
Schrimpff: A la condition que l’huile végétale brute provienne, comme c’est le cas en Allemagne, de semences sélectionnées avec une contenance oléagineuse de plus de 40%, nous gagnerons environ 4 tonnes de semences/hectare. Sur cette base on calcule une récolte théorique de 1,6 tonne d’huile/hectare. Avec la pression à froid, le degré pression est estimé à 85 %. Alors on gagne 1,36 tonne d’huile/hectare. Vu que le colza est seulement remis sur la même terre tous les 4 ans, seul un quart de la terre agricole est occupé. Avec les douze millions d’hectares en Allemagne, seuls 3 millions d’hectares peuvent être cultivés avec le colza. Cela correspond à une récolte de 4 millions de tonnes.
NE: Dans quelle mesure cela pourrait-il remplacer l’énergie fossile?
Schrimpff: Au niveau du monde, le potentiel de l’huile végétale brute, avec plus de 2.000 sortes de plantes desquelles on peut retirer l’huile, est suffisant. Pour remplacer la demande d’énergie fossile totale par l’huile végétale, il faut cultiver 2,6 % de la surface de la terre avec des palmiers. Le bénéfice de cette huile est sept fois plus élevé que celle de colza. Chaque pays peut cultiver jusqu’à 5% de sa terre avec des plantes oléagineuses semi sauvages qui poussent dans un certain sens comme des herbes, le ricin sous les tropiques, le jojoba dans les régions du Sahel, et le lin jaune en Europe Centrale.
NE: La culture de graines oléagineuses ne fera-t-elle pas concurrence à la production alimentaire?
Schrimpff: Au premier abord il semble que c’est le cas, mais finalement non. Pour y répondre d’une façon correcte, il faut différencier la manière qui est pratiquée majoritairement aujourd’hui : la monoculture, de la culture combinée comme avant et encore un peu aujourd’hui. Des graines oléagineuses peuvent parfaitement être mises juste avant des plantes céréales. Cela signifie une récolte majorée sans un surplus d’engrais. De plus on gagne des tourteaux de colza, qui ne servent pas seulement comme nutriment animal mais aussi, après un traitement, comme alimentation humaine. Si l’on associe judicieusement les cultures, on verra des avantages réciproques : pois / lin jaune, ou céréales / lin jaune donnent une meilleure récolte tandis qu’on renonce aux engrais et herbicides.
NE: Vous avez réalisé une recherche où vous comparez l’hydrogène avec l’huile végétale brute. Qui a gagné?
Schrimpff: Je ne parlerai pas de gagner ou de perdre. Mais quand même, sur le résultat de dix paramètres, seul un paramètre est en faveur de l’hydrogène provenant d’énergie solaire : la combustion est plus pure. Pour les autres paramètres, l’huile végétale a clairement plus d’avantages : elle est plus facile à produire, à stocker et transporter. La densité d’énergie est quarte fois plus haute que pour l’hydrogène, la production coûte moins d’un cinquième, c’est à dire environ 0,5 € le litre. La technologie du moteur à huile végétale est très simple, testé et abordable financièrement. La pile à combustible est au contraire très complexe, vulnérable et pas tout à fait au point. Des avantages clairs pour la technologie de l’huile végétale se trouvent aussi dans le domaine social (décentralisation des unités de production, pas de grande industrie et une dépendance réduite) dans l’aspect environnemental (complètement biodégradable et bilan CO2 neutre) et, en ce qui concerne la disponibilité, elle est applicable immédiatement. Ce dernier point est prouvé par le nombre élevé de véhicules propulsés par l’huile de colza en Allemagne. Au final, le bilan total de la technologie de l’huile végétale se distingue par un bénéfice au moins douze fois supérieur à celui de la technologie hydrogène, même si la pile combustible est générée avec de l’énergie solaire.
pour te prouver ma bonne foi, je rève pas trop mais quelque fois je me surprend à y croire...
“L’huile végétale brute est prête pour la consommation”
Interview avec le professeur Ernst Schrimpff, FH Weihensephan. Extrait de l’hebdomadaire NEUE ENERGIE 12/2001
Neue Energie: Vous décrivez l’huile végétale brute comme l’or futur pour le secteur agricole. Pourquoi ?
Ernst Schrimpff: L’huile végétale brute est une énergie solaire biochimique fixée sous forme fixe avec une densité énergétique maximale. Avec une densité énergétique d’environ 9,2 kilowattheure (kWh) par litre, elle se situe entre l’essence (8,6 kWh/l) et le gasoil (9,8 kWh/l). Contrairement à l’essence ou au gasoil, l’huile végétale brute est renouvelable, au bilan CO2 neutre, et ne contient ni soufre ni métaux lourds. La consommation actuelle d’essence et de gasoil est une exploitation à outrance des ressources pétrolières épuisables et sans respecter le cycle naturel. L’huile végétale, produit régional ou global, permet au contraire à nouveau de prendre en compte le cycle naturel de vie.
NE: Combien d’huile végétale brute peut être produite en Allemagne?
Schrimpff: A la condition que l’huile végétale brute provienne, comme c’est le cas en Allemagne, de semences sélectionnées avec une contenance oléagineuse de plus de 40%, nous gagnerons environ 4 tonnes de semences/hectare. Sur cette base on calcule une récolte théorique de 1,6 tonne d’huile/hectare. Avec la pression à froid, le degré pression est estimé à 85 %. Alors on gagne 1,36 tonne d’huile/hectare. Vu que le colza est seulement remis sur la même terre tous les 4 ans, seul un quart de la terre agricole est occupé. Avec les douze millions d’hectares en Allemagne, seuls 3 millions d’hectares peuvent être cultivés avec le colza. Cela correspond à une récolte de 4 millions de tonnes.
NE: Dans quelle mesure cela pourrait-il remplacer l’énergie fossile?
Schrimpff: Au niveau du monde, le potentiel de l’huile végétale brute, avec plus de 2.000 sortes de plantes desquelles on peut retirer l’huile, est suffisant. Pour remplacer la demande d’énergie fossile totale par l’huile végétale, il faut cultiver 2,6 % de la surface de la terre avec des palmiers. Le bénéfice de cette huile est sept fois plus élevé que celle de colza. Chaque pays peut cultiver jusqu’à 5% de sa terre avec des plantes oléagineuses semi sauvages qui poussent dans un certain sens comme des herbes, le ricin sous les tropiques, le jojoba dans les régions du Sahel, et le lin jaune en Europe Centrale.
NE: La culture de graines oléagineuses ne fera-t-elle pas concurrence à la production alimentaire?
Schrimpff: Au premier abord il semble que c’est le cas, mais finalement non. Pour y répondre d’une façon correcte, il faut différencier la manière qui est pratiquée majoritairement aujourd’hui : la monoculture, de la culture combinée comme avant et encore un peu aujourd’hui. Des graines oléagineuses peuvent parfaitement être mises juste avant des plantes céréales. Cela signifie une récolte majorée sans un surplus d’engrais. De plus on gagne des tourteaux de colza, qui ne servent pas seulement comme nutriment animal mais aussi, après un traitement, comme alimentation humaine. Si l’on associe judicieusement les cultures, on verra des avantages réciproques : pois / lin jaune, ou céréales / lin jaune donnent une meilleure récolte tandis qu’on renonce aux engrais et herbicides.
NE: Vous avez réalisé une recherche où vous comparez l’hydrogène avec l’huile végétale brute. Qui a gagné?
Schrimpff: Je ne parlerai pas de gagner ou de perdre. Mais quand même, sur le résultat de dix paramètres, seul un paramètre est en faveur de l’hydrogène provenant d’énergie solaire : la combustion est plus pure. Pour les autres paramètres, l’huile végétale a clairement plus d’avantages : elle est plus facile à produire, à stocker et transporter. La densité d’énergie est quarte fois plus haute que pour l’hydrogène, la production coûte moins d’un cinquième, c’est à dire environ 0,5 € le litre. La technologie du moteur à huile végétale est très simple, testé et abordable financièrement. La pile à combustible est au contraire très complexe, vulnérable et pas tout à fait au point. Des avantages clairs pour la technologie de l’huile végétale se trouvent aussi dans le domaine social (décentralisation des unités de production, pas de grande industrie et une dépendance réduite) dans l’aspect environnemental (complètement biodégradable et bilan CO2 neutre) et, en ce qui concerne la disponibilité, elle est applicable immédiatement. Ce dernier point est prouvé par le nombre élevé de véhicules propulsés par l’huile de colza en Allemagne. Au final, le bilan total de la technologie de l’huile végétale se distingue par un bénéfice au moins douze fois supérieur à celui de la technologie hydrogène, même si la pile combustible est générée avec de l’énergie solaire.
(co-traduit par Ward Jansen, et M. et N. C.)