
Le carnet de passage en douane ?
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re: Le carnet de passage en douane ?
Bonjour à tous,
J'ai bien dormi, merci.
Quant au rasage, Christian, ça s'est bien passé ?
Bon, je continue.
Pour Platplat, ce n'est pas l'Iran qui est horrible à vivre. Nous avons fait des rencontres géniales pendant les deux jours où nous ne sommes pas restés bloqués à la douane.
Ce sont les passages de frontières.
Et il y a plein d'autres pays où ce n'est pas mieux.
La preuve ? Le retour en Suisse.
Pour pouvoir récupérer notre caution, il nous restait une dernière opération à effectuer : un tampon et une signature à une douane suisse pour prouver que le véhicule est bien de retour au pays.
Quand nous sommes rentrés début juillet 2014, nous sommes passés par le col du Grand-Saint-Bernard et non par le tunnel. Il faisait un temps magnifique et nous adorons les paysages de montagne. Cela devait être la 5ème ou 6ème fois que nous le parcourions.
Mais .... la douane au col était fermée. Donc pas de tampon car pas de douaniers.
Ce n'est pas un souci, nous avons le temps pour terminer ces tracasseries administratives. La caution viendra plus tard mais nous n'avons pas besoin de cet argent.
Au retour d'Espagne, fin août 2014, nous décidons de réaliser ces opérations à notre passage à la douane de Genève, à Bardonnex. C'est une des plus grandes douanes de Romandie, sur l'autoroute, donc cela sera ouvert. Ce n'est pas dans l'axe de l'Iran mais nous avons le droit de voyager où nous voulons tant que nous sommes en règle.
Nous faisons une étape rapide chez les Philmaitre pour poser un flacon de 2 litres d'alcool pur que nous avions acheté pour eux en Italie. Ce produit est interdit à la vente en France et Phil l'utilise pour faire du Genepy. En fait, comme nous avions encore deux bouteilles de whisky, nous voulions être en règle pour les quantités d'alcool à l'importation. Pour tout le reste, c'est presque OK.
Alors, nous attaquons la douane, NOTRE douane de notre pays.
Nous arrivons à la hauteur de la première garde-frontière, un peu fâchée que l'on s'arrête alors qu'elle nous a fait signe de passer sans rien nous demander.
Imaginez le sourire de bienvenue chez NOUS.
Je lui montre le CPD. C'est un tas de feuilles agraphées avec les pages de garde et de fin en papier cartonné, donc assez grand. Je lui demande où il faut aller pour le faire signer. Elle n'a jamais vu ce document et ne sait pas ce qu'il faut faire et nous demande de passer car nous dérangeons. J'insiste en expliquant que c'est un papier officiel et que j'ai besoin de le faire viser.
Pour se débarrasser de nous, elle nous montre un endroit de la douane, à 50 mètres, avec une barrière et nous indique de nous diriger là-bas et qu'elle va ouvrir la barrière.
Après une manœuvre digne d'une belle prune (mais impossible de faire autrement), nous passons cette barrière.
Et.... la barrière se referme.
Nous sommes de nouveau dans une douane, notre douane, dans un espace fermé de la taille d'un demi-terrain de football, seuls, et ça me fait flipper.
Bon, comme le Toy est toujours à mon nom, j'attaque les bureaux et Paul surveille la voiture. Encore que question de surveillance, il n'y a personne.
C'est au deuxième étage. Je trouve facilement puisque c'est écrit en francais. Mais en fait, ce n'est écrit CPD nulle part. Je me rends compte que je suis dans la partie de la douane qui s'occupe des camions.
La première personne rencontrée n'a jamais vu ce document. La deuxième ne sait pas non plus de quoi il s'agit. Le troisième me dit que cela n'existe pas et qu'ils ne peuvent rien faire.
Je commence à avoir des palpitations mais garde le sourire. Je me dis qu'en Suisse, quand même, je vais trouver une solution.
Arrive une quatrième personne attirée par l'attroupement. Pensez 3 fonctionnaires et moi qui discutons dans des bureaux où peu de gens passent, il faut aller voir. Je deviens la distraction du jour.
Par chance, le quatrième se gratte la tête et se souvient que cela doit effectivement exister mais ne se rappelle plus comment cela fonctionne.
Je lui explique les grandes lignes et cela lui revient. Il s'ensuit 10 minutes de discussions un peu ubuesques ou le 4ème essaie de convaincre les 3 autres que c'est un document tout à fait officiel. Et je dois répondre à plein de questions, non pas de douaniers mais de personnes qui découvrent quelque chose qui fait partie de leur travail et qu'ils ne connaissent pas.
Et tout à coup, il y en a un qui se souvient que c'est lié à un véhicule et me demande où est le Toy. Par chance, Paul était en bas, dans la grande cour, toujours tout seul, à m'attendre patiemment.
Et c'est le départ de 15 minutes de palabres sur notre voyage, la tente de toit, la beauté du véhicule et des questions sur notre organisation de vie. Ils sont tous passionnés et c'est un bon moment.
Puis nous revenons au CPD. Le 3ème me pose encore des questions à n'en plus finir, non pas pour vérifier mais pour comprendre comment cela fonctionne. Je commence à en avoir un peu marre mais garde le sourire.
Enfin vient le moment où ils sont décidés à conclure. Pas avec moi, avec le CPD.
Il me faut un tampon de la douane et une signature, mais où faut-il les apposer sur ce document ?
Je n'en sais rien. Je ne me souvient plus des indications du TCS et je commence à perdre mes moyens. Finalement, j'aurai un tampon au dos de la première page en carton. Pour la signature, seul le chef est habilité et il n'est pas là.
Et le 4ème précise que normalement, le numéro de châssis devrait être verifié mais que cela irait ainsi.
Il m'indique aussi qu'il ont au plus deux cas par année de ce genre.
Transpirante, je sors de ce bureau, après avoir encore demandé comment il faut faire pour sortir de cet espace clos.
On me montre un guichet un peu plus loin et je dois demander au fonctionnaire de m'ouvrir. Bon OK, j'y vais.
C'est un passage pour les camions. J'ai droit à un regard du mec qui est encore au moins 70 cm plus haut que moi alors que je mesure 1.78m. Je n'ai pas l'habitude qu'on me parle depuis plus haut que moi. C'est une situation étrange pour moi. De plus, il y a du bruit. Je lui montre le CPD (il ne sait pas non plus ce que c'est) et lui crie que tout est en ordre et que nous désirons sortir avec le Toy. Cinq minutes d'explications et il ouvre cette p**ain de barrière.
OUFFFF ! Nous sommes dehors, dans notre pays mais j'en ai bavé à garder le sourire et rester aimable.
Je reprends mes papiers TCS et je constate qu'il me manque une signature (je le savais) et que ce n'est pas timbré au bon endroit.
Bon je verrais avec la dame du TCS, je n'ai plus la force de faire demi-tour. Si cela ne va pas, nous irons à une autre frontière plus tard.
ET c'est le retour à la maison où tout est en bon état et où il y a de la lessive pour deux jours. Nous sommes contents.
Je vous raconte plus tard comment cela s'est passé avec le TCS et ce qui n'était pas en règle sur notre véhicule.
À plus.
Monique
J'ai bien dormi, merci.
Quant au rasage, Christian, ça s'est bien passé ?

Bon, je continue.
Pour Platplat, ce n'est pas l'Iran qui est horrible à vivre. Nous avons fait des rencontres géniales pendant les deux jours où nous ne sommes pas restés bloqués à la douane.

Ce sont les passages de frontières.

Et il y a plein d'autres pays où ce n'est pas mieux.
La preuve ? Le retour en Suisse.

Pour pouvoir récupérer notre caution, il nous restait une dernière opération à effectuer : un tampon et une signature à une douane suisse pour prouver que le véhicule est bien de retour au pays.
Quand nous sommes rentrés début juillet 2014, nous sommes passés par le col du Grand-Saint-Bernard et non par le tunnel. Il faisait un temps magnifique et nous adorons les paysages de montagne. Cela devait être la 5ème ou 6ème fois que nous le parcourions.
Mais .... la douane au col était fermée. Donc pas de tampon car pas de douaniers.

Ce n'est pas un souci, nous avons le temps pour terminer ces tracasseries administratives. La caution viendra plus tard mais nous n'avons pas besoin de cet argent.
Au retour d'Espagne, fin août 2014, nous décidons de réaliser ces opérations à notre passage à la douane de Genève, à Bardonnex. C'est une des plus grandes douanes de Romandie, sur l'autoroute, donc cela sera ouvert. Ce n'est pas dans l'axe de l'Iran mais nous avons le droit de voyager où nous voulons tant que nous sommes en règle.

Nous faisons une étape rapide chez les Philmaitre pour poser un flacon de 2 litres d'alcool pur que nous avions acheté pour eux en Italie. Ce produit est interdit à la vente en France et Phil l'utilise pour faire du Genepy. En fait, comme nous avions encore deux bouteilles de whisky, nous voulions être en règle pour les quantités d'alcool à l'importation. Pour tout le reste, c'est presque OK.
Alors, nous attaquons la douane, NOTRE douane de notre pays.

Nous arrivons à la hauteur de la première garde-frontière, un peu fâchée que l'on s'arrête alors qu'elle nous a fait signe de passer sans rien nous demander.
Imaginez le sourire de bienvenue chez NOUS.

Je lui montre le CPD. C'est un tas de feuilles agraphées avec les pages de garde et de fin en papier cartonné, donc assez grand. Je lui demande où il faut aller pour le faire signer. Elle n'a jamais vu ce document et ne sait pas ce qu'il faut faire et nous demande de passer car nous dérangeons. J'insiste en expliquant que c'est un papier officiel et que j'ai besoin de le faire viser.
Pour se débarrasser de nous, elle nous montre un endroit de la douane, à 50 mètres, avec une barrière et nous indique de nous diriger là-bas et qu'elle va ouvrir la barrière.
Après une manœuvre digne d'une belle prune (mais impossible de faire autrement), nous passons cette barrière.
Et.... la barrière se referme.

Bon, comme le Toy est toujours à mon nom, j'attaque les bureaux et Paul surveille la voiture. Encore que question de surveillance, il n'y a personne.

C'est au deuxième étage. Je trouve facilement puisque c'est écrit en francais. Mais en fait, ce n'est écrit CPD nulle part. Je me rends compte que je suis dans la partie de la douane qui s'occupe des camions.
La première personne rencontrée n'a jamais vu ce document. La deuxième ne sait pas non plus de quoi il s'agit. Le troisième me dit que cela n'existe pas et qu'ils ne peuvent rien faire.
Je commence à avoir des palpitations mais garde le sourire. Je me dis qu'en Suisse, quand même, je vais trouver une solution.
Arrive une quatrième personne attirée par l'attroupement. Pensez 3 fonctionnaires et moi qui discutons dans des bureaux où peu de gens passent, il faut aller voir. Je deviens la distraction du jour.

Par chance, le quatrième se gratte la tête et se souvient que cela doit effectivement exister mais ne se rappelle plus comment cela fonctionne.
Je lui explique les grandes lignes et cela lui revient. Il s'ensuit 10 minutes de discussions un peu ubuesques ou le 4ème essaie de convaincre les 3 autres que c'est un document tout à fait officiel. Et je dois répondre à plein de questions, non pas de douaniers mais de personnes qui découvrent quelque chose qui fait partie de leur travail et qu'ils ne connaissent pas.

Et tout à coup, il y en a un qui se souvient que c'est lié à un véhicule et me demande où est le Toy. Par chance, Paul était en bas, dans la grande cour, toujours tout seul, à m'attendre patiemment.
Et c'est le départ de 15 minutes de palabres sur notre voyage, la tente de toit, la beauté du véhicule et des questions sur notre organisation de vie. Ils sont tous passionnés et c'est un bon moment.

Puis nous revenons au CPD. Le 3ème me pose encore des questions à n'en plus finir, non pas pour vérifier mais pour comprendre comment cela fonctionne. Je commence à en avoir un peu marre mais garde le sourire.
Enfin vient le moment où ils sont décidés à conclure. Pas avec moi, avec le CPD.

Il me faut un tampon de la douane et une signature, mais où faut-il les apposer sur ce document ?
Je n'en sais rien. Je ne me souvient plus des indications du TCS et je commence à perdre mes moyens. Finalement, j'aurai un tampon au dos de la première page en carton. Pour la signature, seul le chef est habilité et il n'est pas là.
Et le 4ème précise que normalement, le numéro de châssis devrait être verifié mais que cela irait ainsi.
Il m'indique aussi qu'il ont au plus deux cas par année de ce genre.
Transpirante, je sors de ce bureau, après avoir encore demandé comment il faut faire pour sortir de cet espace clos.
On me montre un guichet un peu plus loin et je dois demander au fonctionnaire de m'ouvrir. Bon OK, j'y vais.
C'est un passage pour les camions. J'ai droit à un regard du mec qui est encore au moins 70 cm plus haut que moi alors que je mesure 1.78m. Je n'ai pas l'habitude qu'on me parle depuis plus haut que moi. C'est une situation étrange pour moi. De plus, il y a du bruit. Je lui montre le CPD (il ne sait pas non plus ce que c'est) et lui crie que tout est en ordre et que nous désirons sortir avec le Toy. Cinq minutes d'explications et il ouvre cette p**ain de barrière.
OUFFFF ! Nous sommes dehors, dans notre pays mais j'en ai bavé à garder le sourire et rester aimable.
Je reprends mes papiers TCS et je constate qu'il me manque une signature (je le savais) et que ce n'est pas timbré au bon endroit.

Bon je verrais avec la dame du TCS, je n'ai plus la force de faire demi-tour. Si cela ne va pas, nous irons à une autre frontière plus tard.
ET c'est le retour à la maison où tout est en bon état et où il y a de la lessive pour deux jours. Nous sommes contents.
Je vous raconte plus tard comment cela s'est passé avec le TCS et ce qui n'était pas en règle sur notre véhicule.

À plus.
Monique


- Bebop
- L'homme qui rebondit sur les cailloux
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re: Le carnet de passage en douane ?
J'aime bien vos récits 

In the game there's ups and downs, so I stay on the grind.
- Jo49
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re: Le carnet de passage en douane ?
Finalement l'Iran n'est pas si mal au niveau douanes 

Nissan Pathfinder V6 DCI : blindages moteur boites, suspensions Pedders +3, pneus BS DAKOTA 255/65/17 sur jantes triangular :)
XJ 4L gros pneus... vendu
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- platplat
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re: Le carnet de passage en douane ?
Ouaip.
Faut juste penser a bacher Monique, et remplir Paul avant..
Faut juste penser a bacher Monique, et remplir Paul avant..





IncoherenceLocale
- jack74
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re: Le carnet de passage en douane ?
Toujours un plaisir a vous lire



Toyota vs Jeep
Mais pour l'instant il reste un vieux RAV4.2
Laisse c'est tous des cons, ils oublient qu'ils vont mourir un jour...
Mais pour l'instant il reste un vieux RAV4.2
Laisse c'est tous des cons, ils oublient qu'ils vont mourir un jour...
- Jeep22
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re: Le carnet de passage en douane ?
La suite.....?
- ToyoDzo
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re: Le carnet de passage en douane ?
Coucou,
Oui, il y a une suite. Merci de me le rappeler.
Donc nous avons passé la douane et arrivons à la maison après trois mois d'absence.
Tout est en ordre, plusieurs amis habitent autour de notre mini-maison et la fille de Paul loge dans un appartement à 200 mètres. Nous ne nous faisions aucun souci quant à l'état de notre home.
Le lendemain, j'appelle le TCS pour expliquer à la gentille dame qui connait tout sur le bout des doigts et lui explique mes soucis : pas de signature et tampon au mauvais endroit.
Elle me répond et j'entends qu'elle sourit. Vous savez : on sent souvent dans l'intonation l'humeur de la personne au bout du fil.
- Ah, donc vous avez réussi à avoir au moins le tampon !
Je suis très étonnée et elle m'explique ce qui suit.
Certains voyageurs n'ont pas réussi à avoir quoi que ce soit à la douane. Ni tampon, ni signature. Et pas spécialement à Bardonnex/Genève où nous sommes passés.
Puis elle m'indique que dans ces cas, elle envoie un mail salé au chef de la douane concerné avec les articles de lois correspondants. Elle trouve cela absolument inadmissible que des citoyens suisses qui rentrent dans leur propre pays soient accueillis de cette manière aussi peu professionnelle.
Je lui indique alors que j'ai passé du temps pour expliquer comment cela se passe. Je n'avais pas trop envie qu'elle envoie un mail car j'ai rencontré des personnes sympathiques et intéressées à apprendre à cette douane.
En riant, elle me remercie d'avoir effectué du travail de formation.
Nous en revenons alors à mon CPD. Elle me dit qu'il ne faut pas être plus royaliste que le roi : le véhicule est de retour et j'ai un début de preuve. Pour elle c'est OK. Je n'ai qu'à lui renvoyer le CPD ainsi qu'un numéro de compte et tout serait versé le jour où elle aurait le document en mains.
Donc envoi en recommandé (envoi qui demande une signature du destinataire) et j'ai eu les 7500 francs sur mon compte 3 jours plus tard.
Bravo le TCS.
Et affaire classée pour le moment.
Je dis "pour le moment", car des projets futurs nous demanderons de refaire un CPD.
Je vous ai dit que nous avions quelque chose qui n'était pas en règle sur le Toy : nous n'avions plus de plaque d'immatriculation à l'arrière. Et nous ne l'avions pas annoncé à la police. Nous pensons savoir où nous l'avons perdue mais nous étions à des heures de route/piste quand nous nous en sommes rendus compte.
Pour les douanes européennes, ce n'est pas un souci : il n'y a plus personne nulle part. Nous n'avons pas eu de contrôle de police à l'étranger et il nous restait notre douane à passer avant d'aller annoncer la perte à l'Office des autos de notre canton.
Et de voir alors les conséquences.
N'empêche que passer la douane avec le CPD en plus, ce n'était pas gagné d'avance.
Personne n'a rien vu du tout. Bon, il est vrai que notre Toy est déjà assez spécial : équipement, décorations.
Même au bureau où j'ai dû expliquer pour le CPD, nous avons eu de la chance : sans le savoir, nous avons garé le véhicule avec l'arrière invisible des bureaux où j'étais.
J'ai eu un peu chaud quand le mec qui connaissait les formalités a dit que normalement, il faudrait vérifier le numéro de châssis. Et un peu moins chaud quand il a déclaré que ce n'était pas nécessaire puisqu'on voyait le véhicule dans la cour.
Le Toy était tout petit et seul dans une immense cour.
Le gars qui nous ouvrait la barrière n'a même pas regardé notre Toy. Lui, il travaillait pour des camions. Point.
Avant même de rentrer à la maison, nous sommes allés à l'Office des autos. Il y en a un de notre canton assez proche de chez nous. Nous sommes tout en soucis et pas très à l'aise.
Réaction : Ah, il vous manque la plaque arrière. Veuillez compléter ce formulaire pour commander une nouvelle plaque, cela coûtera 30 francs, payables à la réception de la plaque. Le délai est de 5 jours. Vous ne pouvez juste pas sortir du pays.
Et le fonctionnaire nous pond une autorisation pour rouler sans plaque arrière, à afficher sur le tableau de bord, visible depuis l'extérieur.
Cela nous a pris dix minutes et nous sortons éberlués de la simplicité des opérations.
Dans les 5 jours, il y a un week-end. Ils doivent avoir une presse ultra-rapide.
Nous avons récupéré cette belle plaque neuve le matin où nous sommes repartis en Espagne.
Petite précision : en Suisse, les plaques n'appartiennent pas au véhicule mais au propriétaire. Donc le numéro nous suit tant que nous gardons la plaque en activité. Paul a son numéro depuis sa première voiture et n'a jamais changé.
Moi, j'ai dû changer de numéro car j'ai déménagé dans un autre canton.
Un véhicule ne peut être immatriculé que par l'Office du canton du lieu de domicile. Et avant de recevoir les plaques, il faut conclure une assurance pour le véhicule. Même par téléphone. Quand l'attestation d'assurance arrive à l'office et que l'on va immatriculer un véhicule, on reçoit alors un jeu de plaques. Et il n'y a que les Offices des autos qui peuvent les fabriquer.
Bon, il faut encore que cela soit en ordre avec l'expertise (contrôle technique). C'est une autre paire de manches.
Voilà nos quelques aventures de voyage.
Bonne lecture et à bientot.
Monique
Oui, il y a une suite. Merci de me le rappeler.

Donc nous avons passé la douane et arrivons à la maison après trois mois d'absence.

Tout est en ordre, plusieurs amis habitent autour de notre mini-maison et la fille de Paul loge dans un appartement à 200 mètres. Nous ne nous faisions aucun souci quant à l'état de notre home.
Le lendemain, j'appelle le TCS pour expliquer à la gentille dame qui connait tout sur le bout des doigts et lui explique mes soucis : pas de signature et tampon au mauvais endroit.
Elle me répond et j'entends qu'elle sourit. Vous savez : on sent souvent dans l'intonation l'humeur de la personne au bout du fil.

- Ah, donc vous avez réussi à avoir au moins le tampon !
Je suis très étonnée et elle m'explique ce qui suit.

Certains voyageurs n'ont pas réussi à avoir quoi que ce soit à la douane. Ni tampon, ni signature. Et pas spécialement à Bardonnex/Genève où nous sommes passés.

Puis elle m'indique que dans ces cas, elle envoie un mail salé au chef de la douane concerné avec les articles de lois correspondants. Elle trouve cela absolument inadmissible que des citoyens suisses qui rentrent dans leur propre pays soient accueillis de cette manière aussi peu professionnelle.
Je lui indique alors que j'ai passé du temps pour expliquer comment cela se passe. Je n'avais pas trop envie qu'elle envoie un mail car j'ai rencontré des personnes sympathiques et intéressées à apprendre à cette douane.
En riant, elle me remercie d'avoir effectué du travail de formation.

Nous en revenons alors à mon CPD. Elle me dit qu'il ne faut pas être plus royaliste que le roi : le véhicule est de retour et j'ai un début de preuve. Pour elle c'est OK. Je n'ai qu'à lui renvoyer le CPD ainsi qu'un numéro de compte et tout serait versé le jour où elle aurait le document en mains.
Donc envoi en recommandé (envoi qui demande une signature du destinataire) et j'ai eu les 7500 francs sur mon compte 3 jours plus tard.
Bravo le TCS.


Et affaire classée pour le moment.

Je dis "pour le moment", car des projets futurs nous demanderons de refaire un CPD.

Je vous ai dit que nous avions quelque chose qui n'était pas en règle sur le Toy : nous n'avions plus de plaque d'immatriculation à l'arrière. Et nous ne l'avions pas annoncé à la police. Nous pensons savoir où nous l'avons perdue mais nous étions à des heures de route/piste quand nous nous en sommes rendus compte.

Pour les douanes européennes, ce n'est pas un souci : il n'y a plus personne nulle part. Nous n'avons pas eu de contrôle de police à l'étranger et il nous restait notre douane à passer avant d'aller annoncer la perte à l'Office des autos de notre canton.
Et de voir alors les conséquences.

N'empêche que passer la douane avec le CPD en plus, ce n'était pas gagné d'avance.

Personne n'a rien vu du tout. Bon, il est vrai que notre Toy est déjà assez spécial : équipement, décorations.
Même au bureau où j'ai dû expliquer pour le CPD, nous avons eu de la chance : sans le savoir, nous avons garé le véhicule avec l'arrière invisible des bureaux où j'étais.
J'ai eu un peu chaud quand le mec qui connaissait les formalités a dit que normalement, il faudrait vérifier le numéro de châssis. Et un peu moins chaud quand il a déclaré que ce n'était pas nécessaire puisqu'on voyait le véhicule dans la cour.
Le Toy était tout petit et seul dans une immense cour.

Le gars qui nous ouvrait la barrière n'a même pas regardé notre Toy. Lui, il travaillait pour des camions. Point.

Avant même de rentrer à la maison, nous sommes allés à l'Office des autos. Il y en a un de notre canton assez proche de chez nous. Nous sommes tout en soucis et pas très à l'aise.

Réaction : Ah, il vous manque la plaque arrière. Veuillez compléter ce formulaire pour commander une nouvelle plaque, cela coûtera 30 francs, payables à la réception de la plaque. Le délai est de 5 jours. Vous ne pouvez juste pas sortir du pays.
Et le fonctionnaire nous pond une autorisation pour rouler sans plaque arrière, à afficher sur le tableau de bord, visible depuis l'extérieur.
Cela nous a pris dix minutes et nous sortons éberlués de la simplicité des opérations.
Dans les 5 jours, il y a un week-end. Ils doivent avoir une presse ultra-rapide.

Nous avons récupéré cette belle plaque neuve le matin où nous sommes repartis en Espagne.

Petite précision : en Suisse, les plaques n'appartiennent pas au véhicule mais au propriétaire. Donc le numéro nous suit tant que nous gardons la plaque en activité. Paul a son numéro depuis sa première voiture et n'a jamais changé.
Moi, j'ai dû changer de numéro car j'ai déménagé dans un autre canton.
Un véhicule ne peut être immatriculé que par l'Office du canton du lieu de domicile. Et avant de recevoir les plaques, il faut conclure une assurance pour le véhicule. Même par téléphone. Quand l'attestation d'assurance arrive à l'office et que l'on va immatriculer un véhicule, on reçoit alors un jeu de plaques. Et il n'y a que les Offices des autos qui peuvent les fabriquer.
Bon, il faut encore que cela soit en ordre avec l'expertise (contrôle technique). C'est une autre paire de manches.

Voilà nos quelques aventures de voyage.

Bonne lecture et à bientot.
Monique


- zounours63
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re: Le carnet de passage en douane ?
ToyoDzo a écrit :Bonjour à tous,
J'ai bien dormi, merci.
Quant au rasage, Christian, ça s'est bien passé ?
Bon, je continue.
Pour Platplat, ce n'est pas l'Iran qui est horrible à vivre. Nous avons fait des rencontres géniales pendant les deux jours où nous ne sommes pas restés bloqués à la douane.
Ce sont les passages de frontières.
Et il y a plein d'autres pays où ce n'est pas mieux.
La preuve ? Le retour en Suisse.
Pour pouvoir récupérer notre caution, il nous restait une dernière opération à effectuer : un tampon et une signature à une douane suisse pour prouver que le véhicule est bien de retour au pays.
Quand nous sommes rentrés début juillet 2014, nous sommes passés par le col du Grand-Saint-Bernard et non par le tunnel. Il faisait un temps magnifique et nous adorons les paysages de montagne. Cela devait être la 5ème ou 6ème fois que nous le parcourions.
Mais .... la douane au col était fermée. Donc pas de tampon car pas de douaniers.
Ce n'est pas un souci, nous avons le temps pour terminer ces tracasseries administratives. La caution viendra plus tard mais nous n'avons pas besoin de cet argent.
Au retour d'Espagne, fin août 2014, nous décidons de réaliser ces opérations à notre passage à la douane de Genève, à Bardonnex. C'est une des plus grandes douanes de Romandie, sur l'autoroute, donc cela sera ouvert. Ce n'est pas dans l'axe de l'Iran mais nous avons le droit de voyager où nous voulons tant que nous sommes en règle.
Nous faisons une étape rapide chez les Philmaitre pour poser un flacon de 2 litres d'alcool pur que nous avions acheté pour eux en Italie. Ce produit est interdit à la vente en France et Phil l'utilise pour faire du Genepy. En fait, comme nous avions encore deux bouteilles de whisky, nous voulions être en règle pour les quantités d'alcool à l'importation. Pour tout le reste, c'est presque OK.
Alors, nous attaquons la douane, NOTRE douane de notre pays.
Nous arrivons à la hauteur de la première garde-frontière, un peu fâchée que l'on s'arrête alors qu'elle nous a fait signe de passer sans rien nous demander.
Imaginez le sourire de bienvenue chez NOUS.![]()
Je lui montre le CPD. C'est un tas de feuilles agraphées avec les pages de garde et de fin en papier cartonné, donc assez grand. Je lui demande où il faut aller pour le faire signer. Elle n'a jamais vu ce document et ne sait pas ce qu'il faut faire et nous demande de passer car nous dérangeons. J'insiste en expliquant que c'est un papier officiel et que j'ai besoin de le faire viser.
Pour se débarrasser de nous, elle nous montre un endroit de la douane, à 50 mètres, avec une barrière et nous indique de nous diriger là-bas et qu'elle va ouvrir la barrière.
Après une manœuvre digne d'une belle prune (mais impossible de faire autrement), nous passons cette barrière.
Et.... la barrière se referme.Nous sommes de nouveau dans une douane, notre douane, dans un espace fermé de la taille d'un demi-terrain de football, seuls, et ça me fait flipper.
Bon, comme le Toy est toujours à mon nom, j'attaque les bureaux et Paul surveille la voiture. Encore que question de surveillance, il n'y a personne.
C'est au deuxième étage. Je trouve facilement puisque c'est écrit en francais. Mais en fait, ce n'est écrit CPD nulle part. Je me rends compte que je suis dans la partie de la douane qui s'occupe des camions.
La première personne rencontrée n'a jamais vu ce document. La deuxième ne sait pas non plus de quoi il s'agit. Le troisième me dit que cela n'existe pas et qu'ils ne peuvent rien faire.
Je commence à avoir des palpitations mais garde le sourire. Je me dis qu'en Suisse, quand même, je vais trouver une solution.
Arrive une quatrième personne attirée par l'attroupement. Pensez 3 fonctionnaires et moi qui discutons dans des bureaux où peu de gens passent, il faut aller voir. Je deviens la distraction du jour.
Par chance, le quatrième se gratte la tête et se souvient que cela doit effectivement exister mais ne se rappelle plus comment cela fonctionne.
Je lui explique les grandes lignes et cela lui revient. Il s'ensuit 10 minutes de discussions un peu ubuesques ou le 4ème essaie de convaincre les 3 autres que c'est un document tout à fait officiel. Et je dois répondre à plein de questions, non pas de douaniers mais de personnes qui découvrent quelque chose qui fait partie de leur travail et qu'ils ne connaissent pas.
Et tout à coup, il y en a un qui se souvient que c'est lié à un véhicule et me demande où est le Toy. Par chance, Paul était en bas, dans la grande cour, toujours tout seul, à m'attendre patiemment.
Et c'est le départ de 15 minutes de palabres sur notre voyage, la tente de toit, la beauté du véhicule et des questions sur notre organisation de vie. Ils sont tous passionnés et c'est un bon moment.
Puis nous revenons au CPD. Le 3ème me pose encore des questions à n'en plus finir, non pas pour vérifier mais pour comprendre comment cela fonctionne. Je commence à en avoir un peu marre mais garde le sourire.
Enfin vient le moment où ils sont décidés à conclure. Pas avec moi, avec le CPD.
Il me faut un tampon de la douane et une signature, mais où faut-il les apposer sur ce document ?
Je n'en sais rien. Je ne me souvient plus des indications du TCS et je commence à perdre mes moyens. Finalement, j'aurai un tampon au dos de la première page en carton. Pour la signature, seul le chef est habilité et il n'est pas là.
Et le 4ème précise que normalement, le numéro de châssis devrait être verifié mais que cela irait ainsi.
Il m'indique aussi qu'il ont au plus deux cas par année de ce genre.
Transpirante, je sors de ce bureau, après avoir encore demandé comment il faut faire pour sortir de cet espace clos.
On me montre un guichet un peu plus loin et je dois demander au fonctionnaire de m'ouvrir. Bon OK, j'y vais.
C'est un passage pour les camions. J'ai droit à un regard du mec qui est encore au moins 70 cm plus haut que moi alors que je mesure 1.78m. Je n'ai pas l'habitude qu'on me parle depuis plus haut que moi. C'est une situation étrange pour moi. De plus, il y a du bruit. Je lui montre le CPD (il ne sait pas non plus ce que c'est) et lui crie que tout est en ordre et que nous désirons sortir avec le Toy. Cinq minutes d'explications et il ouvre cette p**ain de barrière.
OUFFFF ! Nous sommes dehors, dans notre pays mais j'en ai bavé à garder le sourire et rester aimable.
Je reprends mes papiers TCS et je constate qu'il me manque une signature (je le savais) et que ce n'est pas timbré au bon endroit.
Bon je verrais avec la dame du TCS, je n'ai plus la force de faire demi-tour. Si cela ne va pas, nous irons à une autre frontière plus tard.
ET c'est le retour à la maison où tout est en bon état et où il y a de la lessive pour deux jours. Nous sommes contents.
Je vous raconte plus tard comment cela s'est passé avec le TCS et ce qui n'était pas en règle sur notre véhicule.
À plus.
Monique![]()
j'aime bien quand tu racontes, on s'y croiraitToyoDzo a écrit :Coucou,
Oui, il y a une suite. Merci de me le rappeler.
Donc nous avons passé la douane et arrivons à la maison après trois mois d'absence.
Tout est en ordre, plusieurs amis habitent autour de notre mini-maison et la fille de Paul loge dans un appartement à 200 mètres. Nous ne nous faisions aucun souci quant à l'état de notre home.
Le lendemain, j'appelle le TCS pour expliquer à la gentille dame qui connait tout sur le bout des doigts et lui explique mes soucis : pas de signature et tampon au mauvais endroit.
Elle me répond et j'entends qu'elle sourit. Vous savez : on sent souvent dans l'intonation l'humeur de la personne au bout du fil.
- Ah, donc vous avez réussi à avoir au moins le tampon !
Je suis très étonnée et elle m'explique ce qui suit.
Certains voyageurs n'ont pas réussi à avoir quoi que ce soit à la douane. Ni tampon, ni signature. Et pas spécialement à Bardonnex/Genève où nous sommes passés.
Puis elle m'indique que dans ces cas, elle envoie un mail salé au chef de la douane concerné avec les articles de lois correspondants. Elle trouve cela absolument inadmissible que des citoyens suisses qui rentrent dans leur propre pays soient accueillis de cette manière aussi peu professionnelle.
Je lui indique alors que j'ai passé du temps pour expliquer comment cela se passe. Je n'avais pas trop envie qu'elle envoie un mail car j'ai rencontré des personnes sympathiques et intéressées à apprendre à cette douane.
En riant, elle me remercie d'avoir effectué du travail de formation.
Nous en revenons alors à mon CPD. Elle me dit qu'il ne faut pas être plus royaliste que le roi : le véhicule est de retour et j'ai un début de preuve. Pour elle c'est OK. Je n'ai qu'à lui renvoyer le CPD ainsi qu'un numéro de compte et tout serait versé le jour où elle aurait le document en mains.
Donc envoi en recommandé (envoi qui demande une signature du destinataire) et j'ai eu les 7500 francs sur mon compte 3 jours plus tard.
Bravo le TCS.![]()
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Et affaire classée pour le moment.
Je dis "pour le moment", car des projets futurs nous demanderons de refaire un CPD.
Je vous ai dit que nous avions quelque chose qui n'était pas en règle sur le Toy : nous n'avions plus de plaque d'immatriculation à l'arrière. Et nous ne l'avions pas annoncé à la police. Nous pensons savoir où nous l'avons perdue mais nous étions à des heures de route/piste quand nous nous en sommes rendus compte.
Pour les douanes européennes, ce n'est pas un souci : il n'y a plus personne nulle part. Nous n'avons pas eu de contrôle de police à l'étranger et il nous restait notre douane à passer avant d'aller annoncer la perte à l'Office des autos de notre canton.
Et de voir alors les conséquences.
N'empêche que passer la douane avec le CPD en plus, ce n'était pas gagné d'avance.
Personne n'a rien vu du tout. Bon, il est vrai que notre Toy est déjà assez spécial : équipement, décorations.
Même au bureau où j'ai dû expliquer pour le CPD, nous avons eu de la chance : sans le savoir, nous avons garé le véhicule avec l'arrière invisible des bureaux où j'étais.
J'ai eu un peu chaud quand le mec qui connaissait les formalités a dit que normalement, il faudrait vérifier le numéro de châssis. Et un peu moins chaud quand il a déclaré que ce n'était pas nécessaire puisqu'on voyait le véhicule dans la cour.
Le Toy était tout petit et seul dans une immense cour.
Le gars qui nous ouvrait la barrière n'a même pas regardé notre Toy. Lui, il travaillait pour des camions. Point.
Avant même de rentrer à la maison, nous sommes allés à l'Office des autos. Il y en a un de notre canton assez proche de chez nous. Nous sommes tout en soucis et pas très à l'aise.
Réaction : Ah, il vous manque la plaque arrière. Veuillez compléter ce formulaire pour commander une nouvelle plaque, cela coûtera 30 francs, payables à la réception de la plaque. Le délai est de 5 jours. Vous ne pouvez juste pas sortir du pays.
Et le fonctionnaire nous pond une autorisation pour rouler sans plaque arrière, à afficher sur le tableau de bord, visible depuis l'extérieur.
Cela nous a pris dix minutes et nous sortons éberlués de la simplicité des opérations.
Dans les 5 jours, il y a un week-end. Ils doivent avoir une presse ultra-rapide.
Nous avons récupéré cette belle plaque neuve le matin où nous sommes repartis en Espagne.
Petite précision : en Suisse, les plaques n'appartiennent pas au véhicule mais au propriétaire. Donc le numéro nous suit tant que nous gardons la plaque en activité. Paul a son numéro depuis sa première voiture et n'a jamais changé.
Moi, j'ai dû changer de numéro car j'ai déménagé dans un autre canton.
Un véhicule ne peut être immatriculé que par l'Office du canton du lieu de domicile. Et avant de recevoir les plaques, il faut conclure une assurance pour le véhicule. Même par téléphone. Quand l'attestation d'assurance arrive à l'office et que l'on va immatriculer un véhicule, on reçoit alors un jeu de plaques. Et il n'y a que les Offices des autos qui peuvent les fabriquer.
Bon, il faut encore que cela soit en ordre avec l'expertise (contrôle technique). C'est une autre paire de manches.
Voilà nos quelques aventures de voyage.
Bonne lecture et à bientot.
Monique![]()

Wildtrak en apprentissage ...






