j'en suis encore traumatisé des vacances avec les vieux

, d'abord, quand j'étais tout gosse j'étais toujours malade dans la bagnole, et une fois plus grand, je me faisait chier d'une force dans les campings, les mecs parlaient pointu,ils faisaient la vaisselle alors que leur parents buvaient le café, j'avais même pas imaginé un truc pareil moi

, et pis dans une caravane, y'avait trop de proximité avec mon frangin et ma sœur, et ça faisait des étincelles, alors que nous avions la chance d'avoir une grande maison avec un grand terrain, le tout pas loin de la grande bleue, bien salée, pleine de poissons, de poulpes, qu'on chopait à la fouine avec les potes, on remplissait des pochons de moules bien grasses sur les rochers situés à la sortie de l'égout de l'hôpital des vieux, et dont se délectait mon grand père

fallait aimer lire, parce que les Pyrénées, Porté Puymorens, où on se caillait même en Aout, les rivières pleines d'eau douce beurk

les Alpes, Chamonix et sa mer de glace, où il était impossible de plonger

Annecy et son lac plein d'eau douce aussi,la piscine de Chambéry toujours de l'eau douce, et chlorée en plus

les cueillettes des champignons, souvent sournois le champignon, cette nourriture pour les bêtes

, je disais à mon père que ce n'était pas normal de partir chez des gens qui venaient tous en vacance chez nous, moi je voulais rester chez mes grand parents à Sète (leur maison était voisine de la notre), ou à la Nouvelle, je faisais le forcing bien avant le départ chez mes grand parents, et je me souviens de ma grand mère à la fenêtre de la voiture, qui disait à mon pére:
_ allez, on va le garder avec nous le petit, il sera sage avec nous, alors qu'il va être pénible pendant un mois comme chaque année!
Mon père était inflexible, il fallait que les gosses changent d'air, la montagne s'était bon pour les poumons

et ça a du sr transmettre de père en fils, mon fils nous a toujours cassé les bonbons en vacances

pas ma fille

Je me suis moins entêté
