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pat39 a écrit :Tu as passé le teste d'effort ?
Je crois comprendre 30 + 25 =55€ c'est pas le montant de l'ASA ?
chelele a écrit :Tu veux surement parler du test du beaufort....alors c'est oui
TEST DE RUFFIER DICKSON
Les médecins du sport se sont toujours intéressés aux variations de la fréquence cardiaque à l' effort. De nombreux tests ont été proposés, afin de quantifier celle-ci et de réaliser un suivi d'aptitude.
Nous retrouvons en 1950, une première communication du Docteur DICKSON intitulée : « L' utilisation de l'indice cardiaque du Ruffier dans le contrôle médico-sportif ». Le Docteur Ruffier quant à lui a réalisé « un indice de résistance du coeur à l' effort ». Dès cette époque, nous découvrons les balbutiements de la médecine du sport, avec la mise en place d' un suivi médico-sportif scientifique.
Le test de Ruffier-Dickson a le mérite d'être une épreuve fonctionnelle, applicable à l' ensemble des sportifs, quel que soit l' âge (à partir d' une dizaine d' années), qui a le mérite d' être simple, sans risque cardiaque majeur, nécessitant un minimum d' équipement.
Le principe :
Il s' agit de mesurer la fréquence cardiaque à trois moments importants de l' adaptation du coeur :
· au repos, c' est à dire lorsque le sportif entre dans le cabinet ou dans le stade ou dans les vestiaires. On prend la précaution de maintenir au moins quelques minutes de relaxation et de détente pour retrouver une fréquence cardiaque véritablement de repos
· immédiatement après l' exercice dit de Ruffier-Dickson : on relève la fréquence cardiaque d' effort avant le frein vagal
· puis enfin, on calcule de nouveau la fréquence cardiaque après une minute de repos.
Ces trois fréquences cardiaques sont importantes pour le calcul de l' indice de Ruffier ou l' indice de Ruffier Dickson, et évaluer une aptitude globale.
Il est important de prendre les précautions d' usage pour le recueil des fréquences. La meilleure méthodologie actuelle consiste à mettre en place un cardio-fréquence-mètre, ce qui évitera l' erreur de la prise manuelle ou mieux, si cela est possible, de prendre la fréquence cardiaque avec la mise en place d' un électrocardiogramme.
Ce test doit être réalisé par le même opérateur, dans les mêmes conditions et avec une méthodologie rigoureuse.
Méthodologie du test :
a) détermination de la fréquence cardiaque de repos « Fc0 »
Le sujet est au repos, allongé. On en profite pour mesurer la pression artérielle aux deux bras. On met en place soit un cardio-fréquence-mètre, soit un ECG pour valider la fréquence cardiaque.
On prend sa fréquence cardiaque selon ses habitudes manuelles (pouls radial, pouls carotidien). On note à ce moment là la fréquence cardiaque de repos (Fc0).
b) détermination de la fréquence cardiaque à l' effort « Fc1 »
Le sujet doit effectuer 30 flexions des jambes en 45 secondes. Pour tenir un rythme régulier, l' idéal est d' aligner les flexions sur les battements d' un métronome réglé à 30 battements / 45 secondes, ou alors on dispose d' un chronomètre bien lisible gradué en secondes. A défaut, et avec l' habitude, on peut rythmer soi-même la fréquence de flexion que le sportif devra suivre. Attention : une fréquence trop rapide ou trop lente modifiera la valeur du test.
Par ailleurs, le sportif doit être en tenue qui permettra de réaliser ses flexions de façon correcte. Les pieds doivent être écartés l' un de l' autre d' environ 20 centimètres, les fesses doivent en fin de flexion toucher les talons. Il s' agit donc de flexions talon/fesse. Le buste doit rester droit et à la remontée, doit finir les jambes tendues.
La position des bras est indifférente. Ils peuvent maintenir l' équilibre chez un enfant, les bras en avant, les coudes légèrement fléchis donnent un bon équilibre.
Après la série des 30 flexions, on mesure immédiatement la fréquence cardiaque Fc1, selon la technique choisie, et on mesure également la pression artérielle.
c) détermination de la fréquence cardiaque de repos après effort « Fc2 » :
Une minute après la fin de l' exercice, le sujet étant assis, voire allongé, on mesure la fréquence cardiaque Fc2 selon la même méthodologie. Attention à bien respecter les temps, car un sportif bien entraîné possédant un bon frein vagal, ralentira suffisamment son coeur pour fausser le résultat si l' on n' est pas rigoureux sur la minute de récupération.
Calcul de l' indice de Ruffier-Dickson :
Il existe deux formules de calcul. Certains auteurs appellent une formule l' indice de Ruffier, l' autre l' indice de Ruffier-Dickson. Il n' est pas aujourd' hui déterminé que l' un ou l' autre des calculs ait un avantage précis. Toutefois, il faut toujours se référer au même mode de calcul pour bien entendu faire un suivi longitudinal.
L' indice de Ruffier ou l' indice de Ruffier-Dickson permettra de définir ce que l' on appelle un coeur athlétique et un coeur insuffisant. On peut également classer les sujets en très bonne adaptation à l' effort jusqu' à mauvaise adaptation.
Les résultats :
Indice de Ruffier :
Indice < 0 = très bonne adaptation à l' effort
0 < indice < 5 = bonne adaptation à l' effort
5 < indice < 10 = adaptation à l' effort moyenne
10 < indice < 15 = adaptation à l' effort insuffisante
15 < indice = mauvaise adaptation à l' effort – bilan complémentaire nécessaire
Indice de Ruffier Dickson :
Indice < 0 = excellent
0 à 2 = très bon
2 à 4 = bon
4 à 6 = moyen
6 à 8 = faible
8 à 10 = très faible
10 < indice = mauvaise adaptation
Commentaires :
Pourquoi le Docteur Ruffier a-t-il introduit – 200 dans sa formule ? Tout simplement parce que chez un sportif entraîné et en forme, le total de 3 pouls est proche de 200. D' autre part, retirer 200 à la formule consiste simplement à barrer le 2 dans le résultat final. Pourquoi divise-t-il par 10 ? Tout simplement pour classer le sportif selon un indice petit et facile à retenir.
Ce test peut prêter à sourire lorsque l' on regarde la sophistication du suivi médical des sportifs de haut niveau, et en particulier l'évaluation de la Vo2Max directe.
Toutefois, cet indice de Ruffier ou indice de Ruffier-Dickson reste une valeur sûre dans le bilan de base médico-sportif. Il est facilement réalisable, reproductible en prenant des précautions de bonne méthodologie, et réalisable par tous.
Nettement insuffisant
15
Pourtant je me suis entrainé à lever les coudes mais lui c'était les bras tendu un verre dans chaque main et je devais les monter puis les descendre ,évidement j'ai tout faux (30fois quand même,vide les verres)
pat39 a écrit :Nettement insuffisant
15
Pourtant je me suis entrainé à lever les coudes mais lui c'était les bras tendu un verre dans chaque main et je devais les monter puis les descendre ,évidement j'ai tout faux (30fois quand même,vide les verres)
je fais mieux que toi même si ce n'est pas la gloire !!