Merou louche a écrit :le prix du baril ne va pas que augmenter, il y baissé il y a pas longtemps , et pourant nous le payons toujours aussi cher , ca c'est grave

vive la france ...
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de
light sweet crude pour livraison en mai a avancé de 38 cents à 66,45 dollars, au plus haut depuis le 1er février.
À Londres, le baril de Brent a pris 58 cents à 65,55 dollars.
Les prix ont grimpé juste après la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks du département américain de l'Energie (DoE).
Le DoE a fait état d'une forte chute des stocks de carburant la semaine dernière, la plus importante baisse hebdomadaire depuis fin août 2003.
Ce rapport «confirme nos pires craintes concernant les menaces possibles sur la production» et sur le changement de spécifications dans la composition du carburant, a commenté Phil Flynn, analyste d'Alaron Trading.
Selon les nouvelles normes environnementales aux Etats-Unis, les raffineries doivent, d'ici l'été, utiliser l'éthanol comme additif à l'essence, et non plus l'éther de méthyle et de butyle tertiaire (MTBE), auquel il est reproché de nuire à la santé publique via son infiltration dans les nappes phréatiques.
Les opérateurs craignent que ce changement ne ralentisse la production de carburant, alors même que débute en mai la saison des grands déplacements en voiture.
La chute des stocks d'essence est due également «aux importants travaux de maintenance des raffineries (qui) ont réduit la production», a souligné Mike Fitzpatrick, analyste de la Fimat.
Sur le Nymex, le gallon (3,78 L) d'essence a augmenté de 3,14 cents à 1,9074 dollars sur l'échéanche de mai.
Le DoE a aussi fait état d'une baisse des stocks de produits distillés, mais d'une hausse plus nette que prévu des stocks de pétrole brut, ce qui a permis au cours de limiter leur hausse sur le Nymex mercredi.
Les réserves de brut sont désormais au plus haut depuis la semaine close le 16 avril 1999, a précisé le DoE.
Mais, pour Mike Fitzpatrick, «les prix du brut sont devenus un nouvel indicateur macro-économique, et plus seulement le reflet de l'état de l'offre et de la demande», en ce sens que les opérateurs spéculent davantage sur la géopolitique et l'état général de l'économie mondiale, ce qui contribue à faire monter les prix alors que les stocks sont amples.
Le marché reste préoccupé par les incertitudes géopolitiques pesant sur la production au Nigeria, en Iran ou en Irak, qui font planer des risques sur la production de pétrole brut de ces pays.
Par ailleurs, l'annonce de la cotation --à partir de lundi-- à l'American Stock Exchange d'un nouveau fonds d'investissement dont le prix de l'action sera indexé sur le prix du baril de pétrole a, selon les analystes, amplifié le mouvement de hausse des cours.
Selon eux, ce type de fonds attire les investisseurs individuels et accroît la demande de la matière première concernée. getFontSize('texte');