
Je n'ai quasi aucune expérience du 4x4, mon Suzuki n'est pas un pure franchiseur loin de là, il a les 4 roues motrices mais pas de blocages des différentiels. A part des pneus mixte, et une barre LED je suis full stock.
Jour 1 : Draguignan - Parpaillon - Sestrières : 335 km dont 20 off road - 12h



Départ le 14 juillet à l'aube avec le X-90 8-)

Passage par la clue de Barles au nord de Digne (D900A) . Une alternative sympathique au col du Labouret (D900).


Arrêt au parking qui surplombe le Lac de Serre-Ponçon, comme celui de Sainte-Croix, le niveau semble bien bas cette année

Direction la vallée de l'Ubaye, on passe devant Barcelonnette, puis Jausier (point de départ du Col de la Bonette). Arrivé au village de la Condamine-Châtelard, on tourne à gauche pour le gros morceau de la journée : Col du Parpaillon.

Mise à part cet hôtel, aucune mention du Col du Paparillon, pas un panneau de direction routier.
Ce col relie la vallée du Ubaye à l'Embrunais. Comme son cousin le col de Vars situé à moins de 10km à vol d'oiseau. Contrairement au col de Vars qui a été goudronné au début du XXe siècle, le Parpaillon est resté dans sa configuration "d'origine". Le cas de fermeture revient régulièrement, il semblerait que le tunnel au sommet ne soit plus aux normes de sécurité pour le passage de véhicules, et que les travaux à réaliser sont disproportionnés. Aussi, le versant sud-est est à la charge de la commune, quand le versant nord-ouest est à la charge du département des Hautes-Alpes. On peut imaginer que l'entretient de la piste n'enchante pas la mairie de la Condamine-Châtelard.

Les 5 premiers km pour atteindre le hameau de Saint-Anne sont revêtus.

Vue sur la vallée de l'Ubaye avec la Condamine-Châtelard.

D’impressionnantes strates géologiques
Au détour d'une épingle, un tout petit panneau pour randonneurs indique la piste pour rejoindre le col.

Il est 11h30. Enfin de la piste


On baisse la pression des pneus pour mieux affronter les pierres. Admirez au passage ma fantastique réparation de l'aile


Derniers signes de vie et de forêts à la Cabanne du Grand Parpaillon (alt 2000m)

Très peu de monde lors de l’assenions, si ce n'est ces deux motards qui montaient à un rythme plus élevé que nous.


Les pierriers sont bien visibles, mais la piste plutôt bien dégagée







Croisement avec un Jeep Wrangler, arrêt obligatoire mais la faible vitesse et l'excellente visibilité rendent les croisements sans dangers.



Beaucoup de marmottes ! Mais je n'avais pas de téléobjectif avec moi.



Un passage un peu plus chaotique dû à une traversée d'eau, mais rien de bien méchant


On arrive au sommet, la piste est très étroite sur la fin mais ce n'est pas aussi impressionnant que ça au volant. Je pense aussi sur le sens inverse est plus vertigineux.


13h25. Arrivé au sommet, alt. 2637m. Il est 13h25, près de 2h pour faire 12km

Comme prévu, aucune trace de neige cette année


On pénétrè dans le tunnel, attention, ça racle sur le sabot des portes


Plus de 500m dans l'obscurité totale. Le sol est assez dégradé, il fait froid, il y a encore des stalactites au plafond.

Arrivé de l'autre côté


On attaque la descente vers Crévoux. On croise beaucoup plus de monde qu'à la montée










Au moins 20 4x4, 5 ou 6 bivouacs, une 10aine de VTT et autant de motos. Tous dans le sens inverse. Curieux par rapport à l'autre versant. Peut être que la plupart ne font que l'aller / retour depuis Crévoux ?


La piste est globalement en meilleur état de ce côté, beaucoup moins de pierres.

Contrairement à ce que j'avais pu voir comme témoignages, on n'a pas croisés d'animaux au milieu de la piste.

Retour de la forêt, Crévoux n'est plus très loin.

14h25, fin de la piste au niveau de la Cabane des Espagnols. Alt 1850m

On remet un peu de pression dans les pneus, le X-90 porte les stigmates de la traversée du tunnel (et de mes précédents exploits


Crévoux petite station de ski, globalement bien plus vivant et touristique que Condamine-Châtelard. J'ai l'impression que ce versant communique bien plus que le Parpaillon que l'autre. Ce qui explique peut être la fréquentation supplémentaire de ce côté.

On regagne la vallée de la Durance mais on continue ensuite au nord direction Briançon. On longe la Durance sur sa rive gauche (D994D), plus intéressant que la rive droite qui est une grosse nationale 94 sans intérêt.

Traversée de Briançon, plein de SP95 (ça consomme cet engin



Col de Sestrières, très roulant à 6% de moyenne, trop pour mon petit 1.6l qui peine sur ce genre de route.

On passe la nuit à Sestrières, en face d'un véhicule ultra populaire ici : le Panda 4x4 ! On en a croisé au moins 20. Ça me fait bien envie comme engin

Au programme demain, la Strada dell'Assietta
