Portail communautaire francophone consacré à la pratique du 4x4 : Informations pratiques, annonces, clubs, voyages, trial, préparation et forum de discussions.
On parle toujours du mauvais temps. Je trouve que c’est une façon de voir la nature prise avec un autre point de vue.
Bonne route et à bientôt
Monique et de Paul
Remarque judicieuse qui me donne à réfléchir !!
J'avais peur que ces dernières photos soient jugées un peu déprimantes. En tout cas, ce qu'il y a de sûr, c'est que les photos par temps gris uniforme sont moins souvent ratées que celles prises par grand soleil avec un mélange de zones lumineuses et de zones à l'ombre !
Je suis époustouflé par les photos. Comment un endroit hyper banal pour le quidam ressort superbe sur tes photos.
Je me dis que j'ai dû passer à côté de plein de beaux endroits sans le voir
On remonte maintenant la Vallée du Guil et on s’attaque à la montée vers les Escoyères d’abord revêtue, mais avec ses 31 lacets en 2900 mètres, si vous avez un véhicule qui braque mal, la moyenne horaire ne va pas casser la baraque ! La piste qui suit se termine au hameau du Châtelard qu’on atteint dans le brouillard. Heureusement, en redescendant, on peut profiter des belles chapelles du coin comme la toute petite consacrée à St-Romuald.
On retrouve le Guil et on se dirige vers Montbardon.
On fait un petit arrêt pour visiter ce hameau de montagne caractéristique avant de prendre une bonne piste direction Château-Queyras.
L’objectif suivant, c’est de monter à Sommet Bucher (2254 m.) qui offre un beau panorama sur cette partie du Queyras mais, vu le temps, j’ai de gros doutes sur la vue qui nous attend ! La montée à Sommet Bucher me surprend ! Il y a une éternité de ça, on empruntait une petite route goudronnée presque jusqu’au sommet. Et là, on découvre que du goudron, il n’y en a plus ! Toute la montée se fait sur une piste en terre roulante, large, entrecoupée de grandes rigoles d’écoulement des eaux. Ce serait la piste la plus rapide du coin sans ces rigoles ! Tellement rapide que j’en oublie la fine pellicule de boue qui la recouvre par endroits et que je finis par être à deux doigts de filer au fossé dans un virage ! On ne dépassera plus les 25/30 km/h. !!!
Au sommet, la vue est limitée comme prévu ! Il n’y a personne, juste un petit troupeau de vaches en-contrebas. Aucun véhicule donc jusqu’à l’arrivée d’un quad. Le gars m’indique qu’on peut aller jusqu’à la Chapelle St-Simon. On voit qu’il n’est pas au volant de la Panda car s’il n’y a que 1500 mètres à faire, la traversée des prairies humides suite aux averses se fait dans le stress. Décidément, dans un lointain passé, la seule fois où j’y étais allé, j’avais déjà eu ce problème. Après la sortie de route évitée de peu, ce sera la deuxième occasion de me faire grimper le taux d’adrénaline !! Si vous y allez un jour, ne vous affolez pas en voyant le panneau "Chapelle St-Simon". Il indique le sentier. La piste étroite sans panneau débute juste 20 mètres plus haut !!
Autre supplément autorisé, la piste de Fontaine Rouge qui se prend dans une épingle en redescendant s’avère sans souci et nous mène dans un coin isolé au bord du torrent de Bramousse !
Dans la descente, on a de belles vues de Château-Queyras, encore une forteresse Vauban mais très différente de Mont-Dauphin car au lieu de la concevoir de toute pièce, Vauban s’est appuyé sur une fortification du 13ème siècle qu’il a remaniée à sa façon. Avec le zoom, j’arrive à bien en détailler toutes les parties ! Une véritable vue aérienne !
A ce niveau, pas besoin de zoom pour Château-Queyras !
On grimpe alors au petit village d’altitude de Souliers (1830 mètres, ce qui est haut pour un vrai petit village à l’ancienne) et on prend la piste du Lac de Roue. Il fait toujours aussi sombre et il pleut quand on l’atteint avant de continuer vers La Chalp sur la route du Col d’Izoard.
De belles granges de bois ! A ce niveau, une construction humaine est un vrai plus pour le paysage !
Du côté Cervières du col, je décide de prendre une piste qui remonte le torrent de la Cerveyrette pour contourner le Mur des Aittes, un vestige de la Ligne Maginot. Sur plus de 300 mètres de long, il devait, entre autres constructions, défendre l’accès à Cervières face à un ennemi descendant le vallon de cette Cerveyrette. Il est aujourd’hui ruiné en partie. La piste empruntée me donnera mon troisième accès de fièvre de la journée quand, après un parcours inquiétant parsemé de nombreux blocs qui dévalent à cause des pluies, je me trouve avant de rejoindre la route goudronnée des Fonds de Cervières dans un dernier kilomètre bien pentu, creusé d’ornières par les averses et avec un sol en pierres meubles. La Panda souffre (et pas qu’elle !) mais elle accepte de grimper et je me dis que pour aujourd’hui, c’est OK ! Retour à Briançon !
La sortie sur le replat après le coup de stress !
On ne le sait pas encore mais le lendemain, pour la suite du Queyras, ce sera le grand beau !!!
merci pour ces photos correziennes qui me font remonter de tres bon souvenirs ... j'eu aimer acheter me maison dans le pays vert mais la vie m'a fait prendre une autre direction :
la montagne verte (green mountaine en caroline du nord) ça ne s'invente pas !!! .
encore merci du partage
Pour notre seconde journée consacrée au Queyras, on démarre sous un soleil éblouissant ! La grisaille de la veille semble bien lointaine !
Prêt à en profiter un maximum, on franchit l’Izoard et on s’attaque au Col de Furfande. La piste qui y grimpe est la plus élevée de notre programme avec ses 2500 mètres. Les virages les plus pentus ont été cimentés et elle se parcourt sans problème même si la dernière partie est plus chaotique que le début. Si la montée se fait d'abord en forêt, la fin au milieu des alpages est de toute beauté.
Et cette fois, les vues lointaines sont au rendez-vous !
Après Furfande, on remonte la vallée du Guil en passant par Aiguilles. On en profite pour prendre la mesure du fameux glissement de terrain du Pas de l’Ours juste en amont d’Aiguilles qui engloutit peu à peu la rive droite du Guil, faisant disparaître petit à petit et définitivement la route de la vallée. Le nouveau tracé en rive gauche est presque terminé. Du beau travail !
Pour ceux qui comme moi habitent les Alpes-Maritimes, ça rappellera le glissement de terrain de la Clapière juste en aval de St-Etienne-de-Tinée qui avait justifié l’abandon de la route de la vallée en rive gauche (route qui aujourd’hui a largement disparu) pour un nouveau tracé définitif en rive droite jusqu’à sa jonction avec la route montant vers Auron. Ce glissement de la Clapière est toujours le plus important de France même s’il s’est plus ou moins stabilisé.
On arrive à Abriès où on monte vers le hameau des Roux pour prendre la piste qui mène à la chapelle St-Antoine puis au pont d’accès au village ruiné de la Montette. De cette Montette, il n’y a plus que la chapelle à être encore debout. Le site a énormément de charme. La piste étroite est heureusement très peu fréquentée car sur 600/700 mètres de long, il n’y a pratiquement aucun espace pour croiser un véhicule ! Pas grave puisqu’au pont, aucun véhicule n’était stationné ! La bonne surprise, c’est l’absence d’interdiction !
Retour à Abriès pour la route mal revêtue devenant ensuite une piste qui grimpe à l’antenne dominant le village et au hameau ruiné du Villard puis aux bergeries des Salins. Pas d’interdiction particulière là encore et, même si ça secoue un peu, on va au bout dans des paysages tantôt boisés tantôt dégagés.
Ci-dessous, Abriès vu au zoom !
La piste ci-dessous sur la pente opposée est considérée comme une des plus pentues de la région !
On redescend sur Aiguilles pour prendre la piste du hameau du Lombard un peu chaotique par endroits. J’avais peur d’un problème d’accès car cette piste, au tout début, frôle la zone du glissement de terrain. En fait, elle n’a pas été interdite. Les seules interdictions concernent les arrêts dans les zones exposées. Ce hameau du Lombard est magnifique. On y reste un bon moment pour en profiter ! De plus, absolument personne. Aucun véhicule stationné !
La piste de la Bergerie du Lombard où on s’engage ensuite est praticable jusqu’à 400 mètres de la bergerie. En montant, on voit apparaître un sens interdit plus haut qui me laisse à penser qu’on ne pourra pas atteindre le hameau des Eygliers et sa chapelle. Mais, arrivé pile poil au panneau, je vois que la piste du hameau se détache quelques mètres avant et n’est donc pas concernée par l’interdiction. On peut donc la faire et même grimper jusqu’au lieu-dit Cabane de Strandès avec ses dernières centaines de mètres plus musclées !
Ci-dessous, le village d'Aiguilles au zoom !
Par manque de temps, je n’ai pas fait de photos sur les dernières pistes de la journée car il se faisait tard et plus question de s’arrêter 5 minutes à droite et à gauche pour en faire ! On a beau aimer, parfois on fatigue !!
On rentre à Briançon. Pour notre dernière journée demain, le cap sera mis sur le Piémont !