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famak a écrit :Je suis toujours à la recherche de mon couteau... Je n'ai rien en ce moment... ( Enfi6, rien qui le donne le sourire au moment de le sortir).
Un truc pas chère et efficace. Avec peu d'entretien.
Y a même des opinel à manche en ébène ou en buis ou en olivier. Y a des opinels en buis gravés : j'en ai un ( m'avait couté 20 euros) et il a de la gueule. Inox et avec une émouture qui fait que même sans entretien il coupe toujours si on appuie. Un bon achat
Il y a aussi le Laguiole.
On a peur d'acheter un truc fabriqué au pakistan ou en inde.
Mais les 'vrais' existent !
On peut faire la différence.
Je suis pas expert. Merci de corriger mes conneries. Pas de problème.
Abeille soudée, c'est plus simple et plus rapide à produire... Abeille soudée = gamme courante. Ça ne prouve pas que le couteau soit un faux Laguiole.
Mais au contraire. Abeille forgée dans la continuité du ressort forgé c'est du travail manuel d'artisan/artiste qu'on ne trouve que sur les couteaux les plus haut de gamme, ceux avec une finition raffinée. Et là, ça prouve l'authenticité du Laguiole.
Mais ça ne prouve pas qu'il vienne de Laguiole !
De nos jours certains rares couteaux Laguiole sont effectivement fabriqués à Laguiole, mais il faut bien admettre que la majorité des lames Laguiole sont faites à Thiers. Dont certaines seront assemblées à Laguiole.
Historiquement les vrais Laguiole étaient faits à Thiers, et c'est encore majoritairement le cas aujourd'hui !
Donc non, les vrais couteaux Laguiole français ne sont pas uniquement fabriqués à Laguiole. Mais aussi, et surtout à Thiers.
A vérifier aussi :
Les plaquettes formant le manche doivent être bien ajustées, preuve du travail soigné d'un maître coutelier.
Lors de la fermeture du couteau, la lame doit être au milieu de son logement. Preuve d'un ajustement peaufiné par un maître coutelier.
Un beau limage, une ciselure, un guillochage, du ressort forgé au dos du couteau ainsi que de l’abeille sont caractéristiques de ces couteaux 'vrais' .
Par contre la croix du berger date du milieu du XX° siècle. Elle n'est pas une preuve d'authenticité. Et son absence n'est aucunement un signe de faux.
De même que la 'butée' protégeant le fil de la lame à la fermeture : si elle existe c'est une preuve d'authenticité et le résultat du savoir faire d'un maître coutelier, mais si il n'y en n'a pas et qu'à la fermeture le fil de la lame tape sur le ressort ca n'est pas la preuve que le Laguiole soit faux.
christian.styling a écrit :
Par contre la croix du berger date du milieu du XX° siècle. Elle n'est pas une preuve d'authenticité. Et son absence n'est aucunement un signe de faux.
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il est parfois impossible de faire cette croix sur les manches en corne car le matériau n'est pas lisse
« Quand, à la fin des années 1980, certains ont voulu relancer l'activité dans le bourg aveyronnais, les Thiernois ont ri : le savoir-faire comme le matériel se trouvaient ici », se souvient Jean-Pierre Treille, coutelier, élu de la chambre de commerce et d'industrie locale. Ce sera tout de même une réussite commerciale et industrielle. Et qui ne nuira pas à Thiers. Au contraire. Pour répondre à la demande, la majorité des laguioles qui inondent le marché français sont en effet fabriqués dans les ateliers auvergnats.