
Les pistes citées sont toutes dans les Alpes du Sud (Alpes Maritimes, Alpes de Haute-Provence, Province d’Imperia en Ligurie, Provinces de Cuneo et de Torino en Italie). Un beau terrain pour qui aime les pistes de montagne ! Il y en aurait bien d’autres à citer mais j’ai déjà fait le boulot, je pense !
Les grands classiques de cette région (Assietta, Sommeiller, Via del Sale, Gardetta, … il y en a un paquet !) ne présentent pas de difficulté dans leur grande majorité ; je n’en parle donc pas.
Attention, selon les années, l’état de certaines pistes peut vraiment changer !
Voici quelques exemples de pistes qui se font sans souci avec la Panda mais qui demandent quand même de rouler très lentement en certains passages, pour ne pas faire souffrir le matériel !
- piste du Col du Parpaillon en versant sud (La Condamine) (le versant nord est sans aucun problème) (2017)
- piste Bayasse – Moutière – Restefond (2015-16-17-18)
- piste Meyronnes – St-Ours – Caserne de Viraysse (même avec la Panda, il faut manœuvrer dans les épingles et éviter la corde pentue où, sans 1ère courte, on serait en difficulté) (2017)
- piste du Jandri sur les Deux-Alpes (seul souci, la tendance à s’étouffer du petit diesel si on descend trop bas dans les tours ou si on n’accélère pas assez en redémarrant dans la partie la plus haute) (2016)
- piste du Tanarello à la frontière franco-italienne pour accéder au Monte Saccarello depuis La Brigue (le côté français du Tanarello était plus cassant que d’habitude cette année, un peu pénible par endroits ; dans les 400 derniers mètres du Saccarel entre la statue du Rédempteur et la caserne du sommet, on est obligé de râper avec le dessous de caisse) (2015-16-17-18)
- Strada dei Cannoni (un grand classique hors-jeu en 2018 à cause d’un effondrement qui serait sans gros problème si ce n’est la difficulté en certains passages de trouver un endroit pour croiser et, quand on est passé, on s’est payé en ces endroits 2 interminables groupes de 4x4 ! Qui c’est qui s’est farci près de 400 mètres en M.A. ?!!!) (2015)
- routes militaires du Fort Jafferau (en montant par Fenil, le Fort Pramand et le fameux tunnel courbe de Séguret réouvert cet automne, ou bien par Savoulx, ou bien par Bardonecchia et le fort de Föens) (2015-16)
Quelques exemples de pistes où ça va passer mais dans la difficulté, la vraie !
- piste du vallon de Fontanalbe au-dessus de Casterino (la montée vers le lac des Grenouilles est truffée de pierres en partie relevées provenant de l’ancien pavage militaire, longue souffrance ! La descente vers le parking de la Valmasque au-dessus de Casterino est bien meilleure) (2017)
- piste de la Mezzaluna entre le Passo di Teglia et le Colle di Garezzo (montée en forêt ravinée et pentue ; partie haute dans les alpages défoncée par endroits) (2016)
- circuit de la Tête d’Alpe au-dessus de Gouta sur la basse Via del Sale (la montée de la Tête d’Alpe en épingles qui se prend de la route de Gouta est un supplice pour la Panda. J’ai balayé les petites pierres roulantes de la piste avec le dessous de caisse pendant près d’un km ! Bien meilleure la descente sur le Passo Muratone sur la frontière franco-italienne) (2016)
- piste du Fort Jafferau du côté remontées mécaniques (un vrai défi pour la petite Panda sans 1ère courte avec ses passages à plus de 20 % et son sol raviné ; l’embrayage a souffert. Comme toujours quand on sait que ça va être costaud, à faire dans le sens montant. Fin de stress seulement en atteignant le fort !) (2016)
- piste du Colle San Giovanni du côté Acceglio (piste entièrement forestière vraiment difficile car détrempée par les orages quotidiens au moment de notre passage ; confirmation de la bonne qualité de mes Pirelli Cinturato Winter !) (2018)
- piste du Grammondo côté français (sans doute la piste la plus dure que j’ai faite, pentue, cassante, avec des pierres et de petites marches, quel travail ! Un bon randonneur sportif n’aurait pas été largué vu notre allure ! On a touché au ralenti un sacré nombre de fois ! Confirmation que cette Panda est robuste car elle est redescendue en un seul morceau !) (2018)
Quelques exemples de pistes où on n’est pas passé !
- piste du Grammondo côté italien (mythique et c’est justifié ! Sol pourri, végétaux qui bouffent la route, et surtout au bout de 2 kilomètres, une largeur vraiment réduite ; rarement vue une piste si étroite et même avec la Panda, aucune marge de manœuvre, une seule trajectoire et basta et, comme je manque de garde au sol, demi-tour prudent ! Avec la rehausse prévue, je sens venir une 3ème tentative sans aucune garantie !) (2018)
- piste de Pigna au Passo Muratone près de Gouta (Via del Sale sud) (piste forestière dans sa partie haute ; suis resté planté aux 2/3 dans un passage creusé de profondes ornières. Demi-tour épique !) (2017)
- piste de Pietrabruna au sommet du Monte Faudo au-dessus d’Imperia (ce magnifique point de vue qui domine la mer de plus de 1000 mètres sans grand problème par l’itinéraire normal est un sacré défi en le prenant du village de Pietrabruna : nombreux croisements de petites pistes sans indication, changements de direction qui font croire qu’on ne va plus dans la bonne direction, tronçons aussi étroits qu’au Grammondo, et, ce qui nous a arrêté, une partie couverte de grosses pierres qui demande plus de garde au sol) (2017)
- piste directe de Casterino à la Baisse de Peïrafica (ça pouvait encore passer il y a quelques années mais, actuellement, la piste qui n’est plus du tout entretenue est beaucoup trop ravinée et parsemée de pierres de belle taille, le tout dans des pentes de 20 % ; en revanche la largeur y est ; donc, un bon 4x4, ça le fait, c’est sûr !) (2017)
Ca fait quand même un bon bilan pour cette petite auto d’autant plus que chaque fois qu’elle monte sur le pont, on se rend compte que dessous, c’est toujours nickel !
Si ça peut rendre service à certains, tant mieux !

Il me semble entendre Greg hurler "Et mon Pic Blanc dans tout ça !!!"


