
Allez, on démarre par l’interminable route de Gouta, tranquillité assurée, ce tronçon est très peu emprunté :

Ici, la route de Gouta arrive à la Margheria dei Boschi (1150 m.), idéal pour une pause casse-croute !

Entre Gouta et Marta, il faut hélas descendre au fond de la vallée de la Nervia car le Monte Toraggio (1973 m.) qu’on voit au fond est le seul endroit de la crête franco-italienne dans ce secteur où on n’a jamais construit de piste carrossable :

On remonte sur la crête par la route goudronnée de Colle Melosa tracée en forêt avant de retrouver nos pistes :

De Colle Melosa, très belle vue sur Triora, le village des sorcières, et la Mezzaluna au fond où j’ai failli laisser la Panda !


On retrouve les pistes militaires pour monter au Rifugio di Monte Grai, en fait, une ancienne caserne (1910 m.). Les derniers mètres pour atteindre la terrasse, quelques cm de plus de garde au sol ne m'auraient pas fait de mal !!!

Du Rifugio di Monte Grai, superbe vue sur Colle Melosa et sa retenue :

On arrive à Marta (2000 m.) où la piste traverse une véritable petite ville militaire en ruines :

De Marta, on voit le Saccarel avec sa statue du Rédempteur sur la crête :

En descendant de Marta vers le Colle Sanson, la piste permet de visiter de nombreux anciens bâtiments de l’armée, comme ici à Nava :

De là, direction le Colle del Garezzo. Mieux vaut ne pas sortir de la route car la pente est raide et longue ! En haut, le tunnel franchit la crête. On y rencontre souvent les 2 ânes qui vivent dans une ferme voisine !


Nous voici au sommet du Saccarel avec la statue du Rédempteur équipée d'un ........ paratonnerre !!

La puce prend un bol d'air des cimes !


Le point culminant est occupé par des bâtiments militaires ruinés :

De là, on voit vers le nord les nombreuses pistes du coin, notamment en bas à droite de la photo, le début de celle qui devient plus loin la Via del Sale à péage, direction le Col de Tende :

La redescente est prévue par le Passo di Tanarello à la frontière et la piste qui descend sur le flanc français du Saccarel :


Parfois, la mer de nuages donne un charme particulier au coin. Ici, la crête du Saccarel au soleil couchant émerge au loin, comme ici, il y a déjà 11 ans, où la neige n'était pas encore arrivée pour les fêtes de fin d'année :

En revanche, aux vacances de Noël 2008, plus question d’emprunter ces pistes couvertes de neige. Visiter le beau village de Baiardo au 1er plan est un bien meilleur plan !

Vivement la semaine prochaine !
