Jour 22 : 9 juillet 2017.
Jour 18.jpg
Lever à 8H10, avons passé une bonne nuit, avons pu nous restaurer correctement hier soir et même faire de la lessive.
Vincent étudie les cartes pour la suite
La route du SNAEFELS qu’il voulait faire est toujours fermée. C’est une des seules à l’être encore.
Nous irons vers PORSHÖFN sur la côte Nord Est pour faire une petite journée.
Nous sommes parti vers 10H00 par la route touristique qui mène pas mal de monde vers MYVATN
Une mouche islandaise, qu’on a engraissé (elle peut se nourrir des miettes dans la voiture) se promène sur le pare-brise, c’est dire l’intérêt porté au paysage.
Il faut dire que la couverture nuageuse est très basse.
Nous traversons le JOKULSA sur un pont suspendu au-dessus de ses gorges. Puis nous reprenons à droite la 917 pour rejoindre PORHÖFN.
Paysage en escalier avec un peu de neige aux sommets.
Nous longeons un bras du JOKULSA.
La vallée du JOKULSA est une suite de méandres improbables et de lacs. Il fait des détours incroyable avant de se jeter dans l’océan. Il prend toute ses aises sur toute la lageur de la vallée et cette vallée est grande.
Heureusement que FOSSA (une autre rivière/fleuve) vient alimenter le JOKULSA pour lui donner un peu d’énergie pour rejoindre l’océan.
Tout à coup, derrière les nuages, et à l’horizon d’un paysage de feuille : à gauche de nous se dévoilent des monts enneigés d’où coulent verticalement de l’eau : c’est le HILDARFJÖLL
Nous sommes à 52m d’altitude et nous montons vers le HILDARFJÖLL en faisant un crochet par MASSEL.
Découvrons la rivière KALDA , suivi immédiatement, à droite, d’une autre rivière qui dévalle de petite failles en petites failles.
En grimpant le flanc Est du fjöll, nous retrouvons la vallée du JOKULSA, puis fin de l’histoire, on arrive chez MASSEL. Pas de possibilité de rejoindre la jolie chute d’eau sans faire du hors piste. Vincent découvre quand même un chemin barré d’un gué que nous passerons mais pour faire choux blanc un peu plus loin : impossible de trouver la piste qui arrive à cette petite casquade. MASSEL comme ses voisines, sont des fermes abandonnées.
Photo de la FOSS, la chute pourrait bien faire 100m de haut.
Les flancs du HILDARF sont verdoyantes, les scories sont ici parfaitement retenues sur les flancs des montagnes.
Ici il y a beaucoup deau de surface. Nous revoyons les méandres du JOKULSA qui doit bien s’étaller sur 15km de large dans cette vallée.
Le chemin est barré par une barrière à la portugaise faite de bric et de broc et difficilement manipulable.
Nous roulons en longeant la vallée du JOKULSA.
Le HILDAFS… fait bien 20 à 30km de long
Nous grimpons avec une pente de 12 à 15% le flan du volcan. Col à 530m
Sommes rentré dans les nuages à partir de 360m. On pensait avoir une vue splendide sur la vallée du JOKULSA. Snif, rien vu.
On redescend et soudain le vent freine la voiture. Toujours aucune vue. Toujours dans les nuages. On remonte avec une pente à 14%. Toujours aucune vue à 590m. Heureusement qu’il y a les batons de couleur jaune sur les bordures de la route qui nous guident. A 630m on aborde une descente à 14%. On roule à 30km/h. Pas possible de rouler plus vite vu le brouillard.
Arrivons à VOPNAFJÖRDUR. La vue se dégage sur l’océan.
Saluons l’effort de ce cycliste qui entame la montée du col que nous venons de passer , tout cela dans ce brouillard et avec la pluie en sus.
Photo de rochers, récifs près de VIRKI. C’est le coté sud du fjord
Photo des chutes du GLJUPURSA vu du pont : grandiose Puis film de la chute : 40m de haut
Au fond du fjord pont sur le fleuve HOFSA. Grande zone de maquis sur 1km de large avant une plage sur laquelle se trouve un aérodrome avec sa petite tour de contrôle, le tout géré par une seule et même personne qui se promène dans les prés environnant.
Nous nous sommes déporté pour aller vers BUSTAFEL qui est un lieu remarquable. Malheureusement nous n’avons pas compris ce qui était remarquable ici, c’est pour cette raison que nous nous y dirigeons.
En fait c’est un musée de l’habitat ancien et du métier de paysan éleveur.
Travail de la laine de mouton depuis la tonte, le nettoyage, le peignage, le filage, le twining, la teinture, le pelotage et enfin le tricotage.
28 races de moutons existent en Islande
Ils utilisent pour teindre la laine, de la rhubarbe, du rumex, feuilles et racines, de la mousse.
Le fil déjà fait était teint dans une eau à 80°C
A un moment on comptait jusqu’à 15 personnes dans cette ferme.
Toit herbeux avec boutons d’or et murs de tourbe récoltés dans les landes environnantes.
Arrivons à VOPNAFJÖRDUR, son golf, son N1, son église, avec salle de fête attenante, son école, sa supérette, sa pêcherie, son hôtel TANGI qui fait location de voitures HERTZ, son guesthouse, son port de pêche, sa marina et son cimetière. Il y a tout ici.
A j’oubliais, son einbreidbru (pont) sur le NYPSLON
Pause pipi devant une boite au lettres ouverte où il y a des sous dedans : SANDVIKURHEIDI. Apparemment il y aurait un vieux refuge par ici. Malheureusement avec le brouillard, impossible de distinguer quoi que ce soit à plus de 10m.
Photo de collections de chaussures rejetées par la mer sur la grève. Autour, du bois de flottaison et des filets de pêches.
PORSHÖFN en vue. Rien à voir circulez. Voir Photo. Son port , son usine de poissons. Ses maisons d’habitation avec barbecue sur la terrasse parce que c’est l’été ici. Sa jetée avec statue de goéland, son N1, son église moderne, sa gendarmerie, son camping avec WC dames et hommes. Pas de douches, pas de pièces communes et passage à minuit du tenancier pour le règlement de la place de camping.
Ne pas oublier son guesthouse : maison la plus belle du coin et sa piscine, son école avec sculptures de macareux ou de trolls au fenêtres, son quartier mécanicien et son aérodrome.
Nous nous dirigeons vers le Nord , vers l’extrémité Est . Tiendrons nous le chocs ? Dieu seul le sait. Peut être allons nous vers notre fin.
Nour roulons plusieurs heures sur les platitudes qui promettent néanmoins de beaux paysages si le soleil s’en mêle et si Dieu le veut. Même les moutons y sont abandonnés, on trouvera leur laine perdu sur la route. Même les américains y ont abandonnés leur avions en panne de kérozene. La carcasse sert d’abris à moutons.
Une dernière maison, une dernière église pour y faire les dernières prières avant le voyage vers….
Le cimetière , un début de décharge, des chevaux, une ferme.
Ses bois de flottaisons
L’océan a quelques rouleaux, bonne odeur marine, sa grève, ses algues en décompositions
Si tempête, la route sur laquelle nous sommes peut-être submergée. Les bois de flottaisons ne sont plus ramassés ici et on les trouve de part et d’autre de la piste.
Une ligne électrique : une seule phase tout de même ! Un parc à mouton.
Fin de la ligne électrique…..
Quelques fermes encore… toutes abandonnées
Quelques déchets sur les prés de couleur vers
Signes de la civilisation : les piquets jaunes le lo,ng de la piste……malheureusement plus loin

lus de piquets
Champ de cygnes…. C’est le cas de le dire. Maisons abandonnées près de la grève.
Photo de maisons abandonnées.
Nombreux vols d’oiseaux que le 4x4 chasse devant lui
Trois maisons abandonnées… c’était un village
Attention un touriste avec une voiture non 4x4. D’où l’explication des petites lumières rouges qu’on voyait s’allumer de temps en temps au loin : feux de freins ! Il ne connait pas encore son malheur.
Ses côtes de galets charriés par la mer. Les déchets de la mer. La piste traverse une lande très rocailleuse absolument inhospitalière.
Photos de maisons effondrées (il y en avait 5 !) un gros village en somme.. … disparu.
La route devient ocre, un peu de couleur dans ce paysage éteint.
Les villages fantômes, les poteaux électriques rongés par l’air marin, sans aucun fil électrique..
Dans ce complexe de maisons effondrées il s’est passé quelque chose, mais quoi ? Nous ne lisons pas l’islandais. Tout ce que nous avons compris, c’est qu’il y avait des dates de settlement.
Puis chalutier échoué, en pièces. On dirait les cheminées du bateau un peu plus loin.
Toison de mouton abandonnée
L’océan déverse ici sans se gêner de gros galets et du bois de flottaison.
Photo de 19 chevaux !
Nous longeons des falaises verticales. On dirait des troncs d’arbres verticaux alignés les uns contre les autres. Falaise d’environ 35m de haut.
La route a été passée à la lame. Réussissons à faire en 2H alors qu’il fallait 4H 3 ans avant.
Photo d’un « c’est quoi donc ? »
Nous roulons vers SKALAR, on a encore croisé des poteaux électriques sans fils sur notre chemin.
Après SKALAR continuons vers le bout de la péninsule : le phare de FONTUR. La piste s’arrête ici.
Quelle immensité grise, aucune terre à l’horizon. Seul cet immensité vide d’océan gris qui se confond avec le ciel.
Image16.jpg
Image17.jpg
Image18.jpg
Image19.jpg
Image20.jpg
Image21.jpg
Image22.jpg
Image23.jpg
Image12.jpg
Image11.jpg
Image10.jpg
Image1.jpg
Image2.jpg
Image3.jpg
Image4.jpg
Image5.jpg
Image6.jpg
Image8.jpg
Image9.jpg
Image24.jpg
Image7.jpg
Image13.jpg
Image14.jpg
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.