

Donc me voilà seuls avec mon fils et son copain, à l'attaque des falaises du bout du monde, pour y bivouaquer ...................Pénards ! Et complètement tous seuls ! Pas fous les gars,... personne n'y monte début Février

Le cirque du bout du monde se situe entre le Pas de l'Escalette et le Cirque de Navacelle, où le Larzac Héraultais se fracasse en falaises et chaos, dans les plaines du Lodévois. Les vautours y vollent à hauteur de tes yeux, c'est magnifique et grandiose.
J'arrive à trouver un emplacement correct, isolé du chemin par un bosquet, qui nous protégera aussi un peu du vent , porte de la tente au sud, et le dos contre le vent et la pluie.
Nous voilà donc installés. Pas évident de trouver un endroit plat pour que la tente soit à l’horizontal. Mais avec un peu de système D ........
Le plus important ! Le Feu de camp ! Les gamins sont allés chercher des pierres pour le Foyer, ainsi que des plates, pour que je puisse monter le pare feu , et transformer mon Grill plancha Front Runner en four et table de cuisson. (Donc merci aux gars du forum qui en avaient acheté un, et permis de le découvrir ...)
Saucisses de Toulouse, côte de boeuf parfumée au thym et lentilles aux carottes ...... Puis Camerbert coulant, et babibel, il y a du sacré qui ne déroge pas à la Règle pour les enfants .....
Aprés le repas et la veillée, nous sommes allés marcher de nuit le long des falaises. Pleine lune et brume, on y voyait raisonnablement bien. Une tranche de vie inoubliable surtout pour les mômes.
Température extérieure 0 degrés avec un vent assez joueur. Il a plu cette nuit là. Mais nous avons dormi confortablement.
2 degrés. Habillés chaudement les gamins ont petit-déjeuné ..... Comment dire.... Émerveillés !
Aprés avoir replié le camp et ma Hussarde, nous sommes allés marcher sur le Larzac. On ne peut pas dire marcher en liberté en pleine nature car là haut, les paysans vous font bien comprendre que tout leur appartient, et ils clôturent de barbelés sur 4 hauteurs, tous leurs champs et territoires. Des centaines de kilomètres de barrières barbelés cadrillant chaque mètre carré, et trés peu de chemins libres d'accés. On sent qu'on est pas les bienvenus là haut. Mais lorsqu'on fait abstraction de ce Auswich géant, et qu'on arrive à trouver un bout de nature par une barrière ouverte, c'est splendide !
De retour, les gamins n'ont pas tenu longtemps , aussitôt rentrés sur l'autoroute Millau/Béziers , plus personne
