Alors sans vraiment l'avoir prémédité, on s'est grandement approché de l'un des plus gros sites de grimpe de l'île!
Il est donc probable que tous ces rochers qu'on voit sortir de terre soient équipés...
Pas question de quitter la zone sans être allé voir ça!
D'autant plus qu'aujourd'hui c'est tempête de ciel bleu, sans vent.
On profite des premiers rayons du soleil pour faire le petit-dèj' dehors, comme d'habitude depuis plus d'une semaine.
Et on largue les amarres pour rejoindre le village de Jerzu.
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On trouve facilement la piste qui nous mène au pied de ces falaises aux orientations variées...
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La journée s'annonçant assez chaude, on opte pour un secteur à l'ombre.
La piste nous mène à 10mn à pied du secteur envisagé.
Le "parking" est même un excellent site de bivouac, mémo wp pour la prochaine fois!
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Une fois au pied du mur, on savoure le grès unique de la Sardaigne à l'adhérence si caractéristique, et la vue qui porte loin derrière les éoliennes...
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Après s'être bien chauffé les bras, on redescend à la cagouille pour le casse-croûte.
On quitte ce site magique, non sans avoir apprécié la façon dont s'ébattent les panda sardes en liberté!
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La route est facile et on avance bien.
L'idée de ma dame, après avoir consulté le book de bibendum, est d'aller voir Capo Ferrato, dont les photos sont très avantageuses!
On y arrive vers la fin d'après-midi.
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On y trouve quantité de "kiwis", ces sortes de boulettes de poils agglomérés par l'eau salée, je pense!
Ça permet de faire une partie de pétanque improvisée, de jonglage, et si on les trempe, ya moyen de faire une belle bataille d'éponges!
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Seuls sur la plage... ah non, ce coup-ci, un homme sarde, chauve et auquel manquent des dents, avec qui je discute un bon moment...
de tout, la Sardaigne et ses habitants, son vieux disco, la plage de CapoFerrato...
Selon lui, et en dépit des très nombreux panneaux d'interdiction de camper, on peu rester passer la nuit sans problème.
Légèrement refroidis par notre mésaventure de quelques jours auparavant, et partant du constat que les conseilleurs ne sont jamais les payeurs, à quoi j'ajoute mon italien déplorable, je choisis de riper de cet endroit assez isolé pour tenter de se rapprocher d'un WP conseillé par Pachy.
Le jour est sur le déclin... et tous ceux qui se baladent en nomade savent que chercher un spot après 18h peut assez vite devenir compliqué, surtout lors des journées d'intersaison.
Et là, c'est devenu compliqué!!
Le plan a tout d'abord été de s'avancer vers un WP donné par Pachy...
Mais étonnement, on atterri en plein village vacances fermé, en bord de plage.
Je mets ça sur l'approximation des déterminations de WP d'après une carte GoogleEarth, par exemple, et on commence à fureter sur le parking de la plage, entre les grands buissons labyrinthiques.
Opération tendue, puisque, attelé, on fait pas 1/2 tour dans un mouchoir de poche...
On finit par suivre une piste, en longeant un grillage à droite, et une dune de plage à gauche.
Au bout de cette piste, on débouche sur la plage, et il est donc temps d'envisager un half-turn, pour aller chercher ailleurs...
Et c'est là que j'ai découvert l'enfer du sable!
Un half-turn dans le sable... attelé... la blague!!
L'intensité du moment ne nous a pas permis de prendre des images... Pis en plus, on est seuls!!
Mais en gros, ça a donné ça:
10m en avant sur l'élan... planté.
Courtes, recul sur 5m... planté.
Dégonflage, essai.
Grattage, planté ++.
Pellage sans pelle, essai, 50cm, planté.
Re-dégonflage, re-pellage sans pelle, essai.
Planté.
On sort les planches de calage (bastaings de 5cm x 15cm x 90cm...
Essai... pire!
Le jour tombe, on est dans la pénombre, et ça fait 45mn qu'on marne!
Dégonflage maxi (peut-être 400grs?) + pellage.
Essai... sortis... ouf!!!
Il est 19h30, on est hors délai!
On repart en quête après un bon regonflage.
Fatigués, on met le cap direct sur un autre WP balancé par Pach'.
Après une 20aine de minutes de route déserte, on arrive vers la piste d'accès au WP...
Je ressors mes notes de conversation téléphonique avec Gilbert... Il me semblait qu'il causait de difficultés d'accès...
Bon, on attaque la descente, raidasse en dévers, puis une épingle à droite.
Ca semble prendre encore de l'angle.
Je chope la frontale et pars pour une reco pédestre.
Alors oui, la piste amène à une crique fabuleuse et planquée!
On pourra certainement y descendre, par contre, en remonter, moins sûr!
C'est raide, terrain raviné et rocailleux, du virage vraiment tendu...
Par sagesse, je renonce... whaa!, je ne me reconnais plus!
Après une tentative sur une piste voisine d'accès plage (on l'a pas senti, le parking et ses interdictions...) on jette notre dévolu sur une dernière piste... dernière chance.
Il est tard, les barres sont allumées depuis longtemps, on a faim, on est crevés, ... faut se poser!
On s'engage sur la piste, qui se referme peu à peu de par sa végétation un peu forte!
Mais ça passe, et on continue, malgré l'étroitesse de la piste, et la roue G de la carlo qui mord un peu dans la pente à l'aval...
Les branches et broussailles n'en finissent plus de crisser sur la carrosserie...
Mais on est récompensés quand on arrive au bout, sorte de cul de sac surplombant la crique de Molentis. Bien sûr, on le voit pas encore!
Allez, encore une manoeuvre pour se mettre dans le bon sens, on cale, on mange, et dodo!
On découvrira les environs demain au réveil!
pour l'instant on pense les mettre à l'intérieur si on doit les emmener. Le porte velo on n'en dit pas que du bien pour les familia... 
