ejeepsien a écrit :Si on pense que le sous-sol terrestre vaut la peine, en Grèce... alors on peut penser qu'une fois les grecs exsangues, à genoux, on fera main basse dessus, non seulement à bas coût mais sans plus de contraintes écologiques : désylvestration, pollution littorale, on pillera sans vergogne puisqu'on ne fera que se dédommager sur la bête
beurk a écrit : 
Encore un plan sur la comète
Pour en parler il faut savoir. Par exemple que la Grèce n'a pas de "code minier" pour réglementer l'agissement d'un exploitant industriel, ni pour établir le revenu d'exploitation qui revient à l'Etat, ce qui par défaut ne lui concède que 10% du revenu. Déjà en soi ce contexte est une aubaine pour la convoitise d'un groupe industriel privé.
Ensuite, qu'il n'y a plus à présent aucun moyen gouvernemental (hors fermer les exploitations ou interdire l'ouverture de nouvelles mines) pour empêcher les dégâts environnementaux produits par un groupe minier. Tous les fonds qui pouvaient être alloués à une protection environnementale sont attribués à la dette. Encore une aubaine pour l'industrie lourde et la convoitise du sous-sol, l'opportunité de saccager (pollution de l'eau aux métaux lourds, soufre...) sans encourir de sanctions.
Enfin, que l'étranglement financier (dette, emprunts, dette etc) permet d'escompter que l'Etat ne pourra qu'en venir (re-venir) à brader davantage le patrimoine public. Exemple d'une mine d'or qui avait été concédée à Eldorado Gold (Canada) pour 11 millions d'euros, et dont le gisement est maintenant valorisé à 15 milliards d'euros. Aubaine d'autant plus plaisante pour les industriels privés qu'il s'agit souvent de gisement exploitables à ciel ouvert, donc à moindre coût.
Bref, si tu t'intéresses au sujet, tu saisiras les enjeux.