Portail communautaire francophone consacré à la pratique du 4x4 : Informations pratiques, annonces, clubs, voyages, trial, préparation et forum de discussions.
nodomino a écrit :bloquer le piston avec une cale (bois, feraille etc ) et sangler/scotcher/fildefériser/enfin fixer avec ce que t'as l'étrier ailleurs pour pas qu'il t'emmerde....
Ezact , pour etre plus précis, je dépose l'étrier complet, je positionne un cailloux contre le piston, un petit coup sur la pédale pour coincer le cailloux que je prends ensuite soin de scotcher avec amour, je pete tous les colliers qui maintiennent la tubulure de frein, je fais remonter l'étrier dans un coin du chassis abrité des castagnes, je le sangle fermement.......et ça repart
De cette manière, il n'auront juste qu'à remettre un jeu de plaquettes au bivouac.
Réparation terminée, encore un peu plus d’une heure cramée, la lumière commence à baisser, il nous reste une soixantaine de km de spéciale (340 pour le Bowler !!!) en environ 300 de liaison (200 sur piste) … on n’est pas couché ….
On poursuit notre route … environ 10 km avant notre arrivée, on rattrape un nuage de fumée, puis on aperçoit des feux, c’est une voiture au ralenti et AARRRGHHH … je reconnais les feux arrières et la forme du WILCAT. Il avance lentement, on reste derrière jusqu’au CP d’arrivée camion, le temps que l’on pointe, il s’éloigne, mais qué passa encore ??
On ne tarde pas à le savoir quelques km plus tard ; ils sont arrêtés, inquiets et un poil en colère. Après avoir eux de nombreux ratés, le moteur du chat sauvage a décidé de se mettre en grève. On tente quelques coups de démarreur, que dalle, rien !! coup d’œil du côté allumage, les étincelles sont là ; les pompes à essence tournent, peut-être un problème d’injection ?? on cherche vers la connectique, les masses … Robert nous rappelle alors que c’est exactement le même symptôme que lors de son abandon l’an dernier pour cause d’essence pourrit… donc direction la filtre à essence, mais il est ou ? on cherche, on tourne, on vire à la recherche du filtre…coup de téléphone à leur assistance au bivouac, le filtre est sous le tunnel de boite !!! on démonte, souffle, tape dessus, … mouais, bof, rien de spectaculaire ; je suis septique. On remonte, avant de resserrer la durite de sortie, on rallume les pompes, le jus arrive c’est déjà ça ;je resserre et on essaye de démarrer …et le bon gros V8 se met à respirer à plein poumon ! on coupe, redémarre, recoupe, redémarre … nickel, on remonte tout et Yallah ça repart pour eux et pour nous !
Perso, je ne vois pas trop ce qui s’est passé, hormis peut-être un problème de Vapor lock, vu l’endroit ou se trouve le filtre, en haut du tunnel de boite, au dessus de la BV et BT et l’échappement !!
Bilan une bonne grosse heure envolée, il doit être grosso modo 21h30 !
DSC02631_redimensionner.JPG
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Le bowler repart pour finir ses 280 km de spéciale, et nous continuons sur la liaison en piste, sinueuse en montagne. Depuis quelques km, JC se plaint d’une garde d’embrayage qui lui semble t-il diminue bizarrement, ah qu’est ce qu’il y a encore ?? on avance, on verra ça au bivouac. On quitte la piste pour reprendre quelques km de goudron, l’embrayage devient de plus en plus capricieux … lorsque dans une longue montée, l’embrayage se met à patiner, odeur caractéristique et stop d’urgence !! grand silence dans le camion …. Là on est mal !!! on fait quoi ?? une purge et un essai n’y changerons rien … la messe est dite, ça pue l’abandon, en effet nous avons un embrayage dans le T5 qui est à grosso-modo 250 km, et il faut à peu près 6 heures à 4 personnes pour le changer, avec le matériel adapté !! de toute façon, dans tous les cas, il nous faut absolument récupérer le kit d’embrayage, car même si on est obligé d’abandonner, il faudra bien réparer le MAN pour rentrer .. oui mais il n’y a pas de réseau pour joindre l’assistance par téléphone … on se rappelle alors que quelques km en arrière, on a vu un équipage sur buggy, des mexicains qui avaient abandonnés, qui étaient au téléphone . Je décide avec JC de les rejoindre à pied. coup de bol, un local passe et nous amène jusqu’à eux. Ils sont sympas et nous prête leur IRIDIUM mais l’assistance ne répond pas . On joint donc le PC course qui est à PARIS ; on leur demande de joindre le TEAM SODICARS camion 554 & 569 afin qu’ils nous laissent l’embrayage au bivouac, de manière à ce qu’on puisse le récupérer dès que possible … là-dessus un TANGO (voiture de toubib) nous rejoint, nous questionne sur nos problèmes ; on lui explique et il nous propose très gentiment de joindre à leur tour avec leur téléphone le PC mais au bivouac, c’est plus simple et plus fiable ; et coup de bol (si on peut dire un jour pareil !!) la toubib connaît Pascal PATURAUD qui est le copilote du camion 554 ; elle demande donc au PC de se rendre au camion 554, pour lui demander de nous laisser la fameuse pièce ! BON NORMALEMENT l‘info doit passer !
JC décide de rester avec les mexicains au cas où l’assistance rappelle sur l’Iridium, le Tango continue sa route et moi, je décide de remonter au camion pour donner les dernières infos à Christian ….4 à 5 km à pied.
Je rejoins Christian, qui lui, a discuté avec un local ; en fait on est dans un col, il reste 4 ou 5 km à monter, et ensuite descente sur pas mal de km jusqu’à un bled ou on pourrait trouver un véhicule pour rejoindre le bivouac … le seul moyen de finir la montée du col, c’est le camion balai et une sangle ! on décide alors de contacter le PC à l’aide de l’IRRITRAC, histoire de savoir où se trouve le Balai.
Là on tombe sur le PC à PARIS, on se fait incendier par une espèce de « couenne » qui ne comprend pas pourquoi on essaie de joindre une fois le 554 et le 569 et puis après le 554 sachant que le pilote est chinois, qu’on a dû se tromper, et pourquoi ceci … et pourquoi cela … GNA GNA GNA …. IL EST OU LE BALAIIII BORDEL DE M***E ??.....en fait il est sur le point d’arriver … effectivement 5 mn après le ST BERNARD est là !
Trois gars super en descendent, dont le pilote, un petit gabarit mais un paquet de nerfs !! :
- qu’est ce qu’il a ton bahut ?
- embrayage naze
- t’es sur ??
- ben à priori oui !!
- j’ai fait 6 DAKAR sur un MAN, c’est jamais mort, je peux essayer ?
- ben ouais !!!
il monte, démarre le bestiau, qui d’ailleurs ne tourne plus que sur 4 ou 5 cylindres, et sans toucher l’embrayage, CRRRAAAC… le bahut fait un bon en avant, avance quelques mètres et RE CRRRAAAC… il rentre la seconde, fait quelques mètres et s’arrête.
- « BEn il marche ton camion, il bouge … c’est qu’il marche … tu vas pas rester là … si c’est mon camion, je continue … tu verras bien … par contre ton moteur il a un problème .. mais roule »
Ce mec est génial …. L’embrayage n’a plus l’air de patiner.. faut repartir … là encore coup de bol, j’arrête un local qui me redescend pour récupérer JC, le même chauffeur nous remonte au camion et on repart .. il est 2H du mat, il reste 250 bornes, dont 150 de piste.
Le reste de la liaison est fait piano piano, la garde de l’embrayage est toujours louche et il patine de temps à autre ; Christian et JC se relaient au volant, j’assure la nav, on somnole dangereusement mais on lâche pas le morceau.
On finit par rejoindre le bivouac à 07h30. On croise les voitures et camions qui partent vers la liaison suivante. Arrivé au CH, on demande à quelle heure partira le dernier concurrent … 09h04 !! on a donc jusqu’à 10h04 si on veut repartir.
Les camions du team ne sont pas encore reparti, les mécanos ont des petits yeux rouges. On leur explique notre problème d’embrayage.
- « ah mais c’est pas sur que l’embrayage soit mort, on a eu le même problème sur les 2 camions, par contre on a dû changer le kit sur le 554, il était cramé complet ».
Explication : rappelez vous du fesh fesh de la veille ; il a réussi à rentrer dans la cloche et gripper la butée et le récepteur d’embrayage.
Solution : il y a 2 trappes à démonter, souffler à l’air comprimé, couper le moteur, débrayer plusieurs fois, ressouffler, redémarrer … etc ainsi pendant 30 à 40 minutes !!
L’embrayage est sauvé !!
Bref contrôle des niveaux, nettoyage du filtre à air, et toujours le problème moteur qui tourne comme une patate. Cause possible : capteur de PMH pourrit par le fesh fesh, on le change et … pareil, ça déconne !! on trouve les gens de MAN SERVICE, on les supplie de passer le camion au banc, ils nous le font et … zéro défaut … pourtant il tourne comme une patate !! pas le choix, on partira comme ça !
Le temps que nous nous occupions du camion avec JC, Christian est parti récupérer le road book et apprend alors .. que nos copains belges sur le Bowler ont eu un gros accident sur la spéciale et sont partis en hélico !! 4 ou 5 tonneaux avant de sauter dans un ravin, 40 m plus bas, ils sont restés bloqués 1h30 dans la voiture avant d’être dégagé par une équipe de secours … Les dégâts sont heureusement pas trop graves …clavicule et côtes cassées…ça aurait pu être bien pire !!
Notre moral prend une grande baffe mais il faut repartir … un café … une douche … quelques formalités douanières et nous voilà au départ de la liaison suivante !!
On en voulait du DAKAR on en au eu !!
L’heure fatidique (10h04) s’approchant à grand pas, nous essayons de nous extirper du parc d’assistance, mais la loi de l’emmerdement maximum ayant décidé de nous accompagner, nous nous heurtons à un embouteillage monstre généré par la caravane des véhicules d’assistance, agglutinés les uns comme les autres sans que personne ne puisse bouger , impossible de s’approcher de la table de pointage, et donc de la sortie du parc dans les délais, Christian part faire tamponner le carton de pointage et signale au commissaire que nous sommes coincés pour un moment….ces derniers nous tamponnerons le carton a 10h03 et surtout mentionnerons que nous sommes bloqué par les T5 !!
Il nous faudra 15 bonnes minutes supplémentaires pour enfin prendre le départ de cette liaison de 554 km et dont le temps imparti est de grosso modo 7 heures, pour ensuite une spéciale de 220 km.
Petit rappel : nous sommes debout depuis la veille 7h30, il est quasiment 10h30 donc nous sommes dans le jus depuis 27 heures non stop et si mes calculs ne sont pas trop foireux, nous avons devant nous les 7 heures de liaison et si tout va bien 5 heures pour la spéciale, soit 12 de plus, qui nous feront 39 heures sans sommeil plus les 3 heures mini pour repas-révision-douche ce qui nous fera……42 heures !!! Je commence à regretter mon canapé, ma cheminée et mes babouches ….
Au fait, la liaison, elle ne manque pas de charme, puisqu’en plus d’être interminable, elle va nous faire goûter aux joies de l’altitude puisque nous allons passer au Chili par « El paso de Jama »….4800 m d’altitude.
C’est parti pour une nouvelle journée……sauf que je vous le rappelle, le moteur merde encore, surtout a bas régime et un peu faiblard en haut, on décide donc de s’arrêter dans une station service pour remplacer les 2 filtres à gasoil…..résultat, bofffff….peut être un poil mieux mais rien de transcendent.
Sur la liaison, beaucoup de circulation avec les assistances, on attaque la montée de la Cordillère à la queue leu leu, sauf que l’on avance pas, les dépassements sont très délicats et encore plus lorsque l’on rentre dans le brouillard (en fait les nuages) !!!
Malgré tout on avance, c’est bizarre il ne nous arrive rien……..mais si j’déconne…… alors que l’on sort d’un des innombrables lacets, on entends un …..CLIC…..suivi d’un PSCHIIIIIIIIIIIIT……et un brouillard provenant de sous les pieds à JC monte vers le pare brise, un phénomène surnaturel vient de se produire dans l’habitacle puisque un extincteur a décidé de se déclencher……pourquoi comment, ne me le demandez même pas, il s’est fait éjecter de la cabine manu militari, nous ne pourrons donc pas enquêter sur les raisons de la chose…..par contre il faut nettoyer un minimum les embruns dégagés par le fourbe au plus vite.
Petit à petit nous sortons des nuages, le soleil réapparaît, la chaleur aussi…. la fatigue commence à se faire sentir de plus en plus, Christian et JC se relaient et lors d’un changement de volant, moteur au ralenti donc, nous entendons un….PLOCPLOC….PLOC……PLOCPLOCPLOC…….une sorte de détonation sourde derrière nous, et derrière nous il y a quoi ????? Le vase d’expansion !!!!! Alerte, coup d’œil sur la température, chaude mais pas plus (95-98°C)……le circuit est en grosse grosse surpression, arrêt du bouilleur et je commence alors avec moult précautions à desserrer le bouchon du vase, dixième de tour par dixième de tour…….ça durera 30 bonnes minutes, et il nous recrachera facilement 5 à 6 litres de liquide…….une inquiétude m’envahit, je me demande si la surpression et les ratés moteurs ne seraient pas liés…….style joints de culasse ou culasses ???
On refait le plein d’eau, on redémarre……..et tout rentre dans l’ordre, enfin presque puisque le moteur boite toujours, mais plus de pression dans le vase, roulons on verra bien !!
Plus on monte et plus je somnole à mon tour, à coups de 2 ou 3 minutes, je me réveille avec cette sensation bizarre d’étouffer, de manquer d’air, ce qui est a priori logique puisque nous sommes maintenant au dessus des 4000m, mes 2 acolytes n’y sont pas sensibles, moi je ressens l’altitude….mais bon il faut faire avec .
Lorsque nous arrivons au poste de douanes, au point le plus haut, les formalités sont assez rapides, quoique …..puisque nous sommes encore coincé au milieu des assistances, et vu la distance qu’il nous reste à parcourir, nous ne serons jamais dans les temps….surtout que là, ça y est, on est vraiment naze……à tel point que dans une ligne droite, le camion se met à tirer dangereusement vers la droite……..dans un même réflexe, Christian (qui est trop loin)et moi nous jetons sur le volant pour vite redresser la trajectoire……ce qui a pour effet de réveiller JC…..qui s’était endormi !!! On est dans le rouge .
On décide alors de s’octroyer 5 minutes de repos, en se garant sur le bas cotés, on descend un micro talus…….et…….surprise, une alarme s’allume sur le SYEGON, le système de dégonflage regonflage des pneus nous indiquant un problème sur le pneus avant droit !!!! Après observation et recherche RAS, le voyant reste allumé, on verra bien…..et boum patatra…20 bornes plus loin un second voyant s’allume pour le pneus av gauche…..re arret, recontrole et rien……et re on verra bien…..mais ça devient lourd !!
Vu la succession de petites galères du jour et le temps cramé a chaque fois, nous devons nous rendre à l’évidence, nous ne serons pas à l’heure pour le départ de la spéciale, d’ailleurs lorsque nous arrivons au départ, il n’y a plus personne….que faire ??
On prends le départ, le GPS enregistrant le waypoint correspondant, attestant que nous sommes bien passé au départ, et continuons la spéciale….mais à quoi bon puisque nous ne serons pas enregistrer comme partant….donc pourquoi continuer en sachant que cela ne servirait à rien !!!
Heureusement, juste avant les vérifications technique, nous nous sommes fait passer de la catégories T4.1 à T4.3 (camions de course FAISANT de l'assistance), d’où le numéro inscrit sur fond rose, et nous allons alors essayer de bénéficier d’un Joker, c'est-à-dire court circuiter la spéciale en justifiant le fait que nous avons pris beaucoup de retard suite aux assistances effectuer la veille sur le WILCAT et le temps perdu à tracter le pajero, surtout que tout est vérifiable par l’IRRITRACK, on prendra 50 heures de pénalités mais c’est pas vraiment un problème.
Demi tour, reprise du goudron jusqu'à Calama en priant pour que les commissaires soient conciliants……ce qu’ils ne seront pas dans un premier temps puisqu’ils nous annoncent notre mise hors course, n’ayant pas tenu compte de nos interventions de la veille……avant de nous réintégrer après avoir vérifier nos dires…….OUUUARFFFF, là c’est passé prés, mais demain on repart !!!!
Quelle surprise !!! Je pensait que les camions été beaucoup plus fiable que ça sur un Dakar.
Pour moi un Dakar en camion c'était un coup de soufflette dans le filtre à air le soir et roule.
La betterave ne passera pas par moi, vive les assistances électronique.
pat 25 a écrit :Vous vous ^laignez des amortisseurs, c'est quel fournisseur? En MP si nécessaire.
Merci pour ton récit qui tient en haleine.
La marque je crois me rappeler que c'était des sachs qui avaient été montés lors de la fabrication du camion, qui avaient donné entiere satisfaction sur les 2 Dakar africains et sur le dakar series auquels ils avaient participé, par contre ils avaient besoin d'une revision avant notre départ et nous avions confié cette tache à Fournales vu sa proximité.....maintenant il ne faut pas tirer de conclusion hative sur ce préparateur, j'ai pas mal couru avec mon range T3 équipé de 8 Fournales sans soucis et actuellement j'en ai 4 sur mon defender.
Pourtant on avait pris de l'avance puisque le contact a été pris avec le spécialiste courant Aout, on les lui a confié fin Aout pour bilan de santé et révision.......il nous les a promis fin Septembre......on les a récuperé le 10 Novembre!!!! On a pu en catastrophe rouler une paire d'heure au circuit de Fonjoncouse le 11 Novembre au matin, le circuit n'ayant plus aucun crénéau dispo avant l'embarquement du camion le 25/11 (départ de Pezens le 23!!)....l'éssai ne m'avait pas emballé, le camion étant vide de tout, le circuit relativement court....bref des conditions foireuses, de plus que faire en une semaine, sachant que la derniere semaine a été rock'n roll avec tout ce que nous avons eu à faire, en plus de nos job!!!
Si les supensions avait été livrés dans les délais prévus,nous aurions pu approfondir la question, les renvoyer et corriger le tir.....dommage.
Nous avions déjà connu ce type de probleme pour le Dakar 2005, avec ohlins, avec Stac pour le reservoir et le fabriquant d'arceaux.........ils font passer les gros teams en priorité et nous en catastrophe au dernier moment ........avec les conséquences qui vont avec!
ttmavie a écrit : Pour moi un Dakar en camion c'était un coup de soufflette dans le filtre à air le soir et roule.
Ce serait trop beau......il y a de la casse chez beaucoup, des moteurs, des turbos, des embrayages, des boites, des lames, des amortos et plein de trucs vicelards dus au fesh-fesh.