Grèves, grèves, grèves ...

[AuverAuverland]

J'ai toujours été un mauvais ouvrier et un mauvais patron........... Les deux en même temps......... Ouvrier je faisais chier le patron parce que je je voulais du taf pour faire travailler mes gars, et patron j'ai jamais voulu embaucher quiconque........

[jibus]

Au mieux, il peut te planter tes CP.
Si tu les as pris, il peut juste pleurer.

Vous êtes toujours en train de gueuler après vos salauds de patrons, alors que dans les faits, vous devriez les remercier d'avoir pris le risque de vous embaucher.

Ou l'inverse , on patron devrait me remercier que je choisisse son entreprise pour travailler .
+ sérieusement , je suis content de bosser dans la boite ou je bosse et je pense être réglo avec mon employeur , même si des fois ça m'arrive de raler .

[christian.styling]

[...] j'ai jamais voulu embaucher quiconque........

avec Myriam on es mariés mais on était associés dans notre boite (on en a vécu trente cinq ans) et on n'a jamais accepté les candidatures de représentants de boites concurrentes.
parce qu'on a préféré ne pas partager notre aventure... on se débrouillait très bien sans se faire chier avec des salaires à assurer en fin de mois même les mois où le chiffre d'affaires est faiblard !

[didi]

y a patron et patron
y a salarié et salarié

un patron ça peut être un suce boules d'homme politique qui se voit offrir le trône d'une boite où le déficit est comblé par le beau pognon de nos impôts
un patron ça peut être un mec qui a une idée, qui entreprend de rendre ça "vrai" et qui paie des collaborateurs pour l'aider parce qu'il peut pas tout faire

un salarié ça peut être un connard qui cherche à toucher du fric sans trop bosser
un salarié ça peut être un collaborateur efficace sans lequel la boite de son patron ne vaudrait pas grand chose


ne mélangeons pas torchons et serviettes

vous m'excuserez du peu jeune homme, mais j'ai peut être écrit ça, mais c'est pas moi qui le dit

[didi]

c'est l'inverse, j'avais des c******, mais je me les suis faites dégréffer, c'était trop chiant quand il y avait des moustiques

[funquad]

Perso, ce qui me choque, en France plus que nulle part ailleurs, c'est cette opposition affichée entre patron et ouvriers, aussi stupide et aussi contre-productive que l'opposition gauche/droite. Une entreprise, elle a de meilleures chances de prospérer si le patron et les ouvriers le souhaitent tous, c'est pourquoi certaines petites boites arrivent à créer des trucs étonnants, quand il y a une bonne osmose.

Parfois, je me demande si il n'y a pas un problème de management, si on ne s'est pas trop inspiré de méthodes qui fonctionnent peut-être dans d'autres pays, mais difficiles à reproduire chez nous. Chaque peuple possède ses spécificités, je crois qu'on aura jamais la mentalité des asiatiques, le français accepte mal d'être considéré comme un rouage interchangeable. Quand j'étais gamin, mon père était directeur technique d'une usine de 200 salariés, et il connaissait la grande majorité des ouvriers par leurs prénoms, et tenait compte du facteur humain. On a perdu tout ça, on a voulu rationaliser tout, mettre trop de règles, résultat, on ne se parle plus.

[brunal 38]

Divise et regne

[christian.styling]

Divise et regne

quand t'as accédé au poste suprême déjà il y a ceux qui ont fait campagne pour toi, ceux qui se sont au moins déplacés pour voter pour toi et les autres

[baby]

Perso, ce qui me choque, en France plus que nulle part ailleurs, c'est cette opposition affichée entre patron et ouvriers, aussi stupide et aussi contre-productive que l'opposition gauche/droite. Une entreprise, elle a de meilleures chances de prospérer si le patron et les ouvriers le souhaitent tous, c'est pourquoi certaines petites boites arrivent à créer des trucs étonnants, quand il y a une bonne osmose.

Parfois, je me demande si il n'y a pas un problème de management, si on ne s'est pas trop inspiré de méthodes qui fonctionnent peut-être dans d'autres pays, mais difficiles à reproduire chez nous. Chaque peuple possède ses spécificités, je crois qu'on aura jamais la mentalité des asiatiques, le français accepte mal d'être considéré comme un rouage interchangeable. Quand j'étais gamin, mon père était directeur technique d'une usine de 200 salariés, et il connaissait la grande majorité des ouvriers par leurs prénoms, et tenait compte du facteur humain. On a perdu tout ça, on a voulu rationaliser tout, mettre trop de règles, résultat, on ne se parle plus.

plutôt des raison/explications historiques
la royauté versus le peuple
les syndicats versus le patronat
la lutte des classes et tout le touti quanti
et puis les français réputés raleurs doivent tenir leur réputation

[AuverAuverland]

avec Myriam on es mariés mais on était associés dans notre boite (on en a vécu trente cinq ans) et on n'a jamais accepté les candidatures de représentants de boites concurrentes.
parce qu'on a préféré ne pas partager notre aventure... on se débrouillait très bien sans se faire chier avec des salaires à assurer en fin de mois même les mois où le chiffre d'affaires est faiblard !

+111

Pareil.......

Anecdote:
Quand je suis arrivé chez les porteurs de sabots, je suis arrivé sans taf avec une maison à retaper mais pas de croum (payée cash)........ Mais plus de monnaie pour faire les travaux et même pour simplement vivre......

Tous les permis, donc facile de taffer (quand on veut!). J'ai poté en poids lourd chez Logidis pour ceux qui connaissaient. Au bout de 6 mois je suis allé chez le patron sans RDV pour lui rendre les clefs du bahut en lui disant qu'on avait pas les mêmes objectifs de boulot........ Il était soufflé! Après 10mn d'explications (sérieuses) il a fait préparer mon solde. pas de préavis, partis dans les minutes qui ont suivies......

J'ai jamais été viré, je suis toujours partis quand je voulais...........