sebrunner a écrit :Pourquoi tu nous ressort un article de 2006
Bon, perso pour mon chez moi, j'men cogne de tout ça maintenant... mais c'est sur que si y a plus de jus dans le pays le 25 décembres, ça risque de saigner dans les grandes villes![]()
Normal les hivers très rigoureux c'est pas tous les ans...

Pour mémoire (désolé Klug c'est du "réchauffé wikipedia" de 2006) :
Article détaillé : Panne de courant européenne de novembre 2006.
Le 4 novembre 2006, vers 22 heures 10, une panne de grande importance a touché le réseau de l'UCTE, privant d'électricité environ 15 millions de clients européens8. L'origine serait la mise hors-service programmée puis différée de deux lignes 400kV, pour laisser le passage à un navire sur le fleuve Ems, en Allemagne. Ces coupures des deux lignes 380 kV reliant Conneforde à Diele sont intervenues à 21h 38 et 21h 39. À 21h 41, RWE TSO informa E.ON Netz de la valeur limite de 1 795 A sur la ligne Landesbergen-Wehrendorf (reliant E.ON Netz et RWE TSO), mais le réseau continuait à fonctionner conformément aux recommandations. Les deux entreprises ont été en communication téléphonique à 21h 46, 21h 50 et 21h 52, et purent s'échanger des informations sur les valeurs limites de cette ligne qui n'étaient pas les mêmes pour les deux entreprises9. Entre 22h05 et 22h07, la charge de la ligne de 380 kV Landesbergen-Wehrendorf augmenta de 100 MW dépassant la valeur limite de 1 795 A fixée par RWE TSO. RWE TSO appela E.ON Netz à 22h08 pour demander une intervention urgente. Après des estimations empiriques, E.ON Netz décida d'intervenir à Landesbergen. L'intervention se produit à 22h 10. Le résultat fut contraire à celui attendu: au lieu de baisser de 80 ampères, le courant augmenta de 67 ampères. La ligne fut déconnectée par les automatismes de sécurité à la sous-station de Wehrendorf (RWE TSO) pour surcharge. Par un « effet domino » de report de charge, de nombreuses autres lignes auraient décroché, entraînant pratiquement une scission du réseau de l'UCTE en 3, suivant une ligne Nord-Sud, ainsi qu'une déconnexion du Maroc10,11. La séparation du réseau se produisit à 22h10m28s7 et 22h10m28s9, et la séparation entre l'Espagne et le Maroc se produisit à 22h 10m 32s.
Durant la minute précédent la séparation, la puissance était d'environ 274 100 MW dont 15 000 MW éoliens (essentiellement en Europe du Nord, et en Espagne). Après la séparation, les puissance se répartissaient comme suit :
Zone ouest : 182 700 MW dont 6 500 MW éoliens
Zone nord-est : 62 300 MW dont 8 600 MW éoliens
Zone sud-est : 29 100 MW.
La séparation du réseau, a conduit au dépassement de seuil de 49 Hz à l'ouest, et de 51 Hz à l'Est 12. Ce franchissement de seuil a conduit à l'arrêt de centrales. Le rétablissement des fréquences normales a été rétabli en 20 minutes, dans les zones en sous-fréquence. Il a été compliqué dans les zones en sur fréquence, en raison du manque de contrôle des centrales de production8. Les conséquences de cette panne d’électricité ont été aggravées par le comportement d’ensemble de la production décentralisée. Dans la plupart des pays européens, ce comportement a été marqué par le caractère aléatoire des déconnexions et des reconnexions des centrales éoliennes. L'Europe de l'Ouest étant alors en déficit de production, des délestages ont été nécessaires pour éviter un écroulement total du réseau. 10 % des clients ont dû être déconnectés. En France, 6400 MW de la consommation (12 %) soit 5 millions de foyers ont dû être déconnectés12. L'ensemble du réseau européen a pu être resynchronisé en 38 minutes8. L'ensemble du réseau a pu être rétabli en environ une heure. L'ensemble des pays sont revenus à une situation normale en deux heures8. En France, les barrages hydro-électriques ont été mis en œuvre afin d'augmenter la production locale de 4000 MW.
À la suite de cette coupure, les investigations menées par l'UCTE ont conduit à un rapport final sur cette System Disturbance du 4 novembre 2006 qui a fait l'objet d'une présentation à Bruxelles en 2007