actualité syrie

[Bebop]

le monde Arabe est un monde qui n'a pas grand chose à voir avec çui des occidentaux...

Le monde arabe est un monde qui est situé à 5mn de nous pour un missile...

[earl]

tout le monde craint la France et son président, et le monde fait où la France dit de faire , sauf...daimler, commercialisation fissa des merco privées de carton pour cause de réfrigérant très très très très dangereux, et 3000€ de manche pour faire circuler le sang de la grande puissance

[christian.styling]

tout le monde craint la France [...]

bachar est terrorisé, il n'en dort plus la nuit

quant à l'irak, le programme était de les éveiller à une nouvelle forme de société :
rock and roll, coca cola et démocratie
on a foiré un truc quelque part mais c'est pas vraiment ça
ils disent que c'était mieux avant
jamais contents !!!

[Jipépé]

j'espère qu'on ne va pas envoyer se faire tuer des soldats là bas...

[alainps10]

j'espère qu'on ne va pas envoyer se faire tuer des soldats là bas...

(Sympa ton avatar jipépé ) je crois bien que ça se fera seulement par drone interposé.

[jibus]

Je marche peut être à contre courant , mais je ne sait pas ce qu 'on va foutre là-bas , c 'est une guerre civile , une révolution , on y appelle comme on veux mais c 'est un pays qui se révolte contre son dictateur et pour moi on a rien à y faire . Même si le gars qu ' il essaie de renverser est la pire des ordures .

[christian.styling]

ceux qui s'apprêtent à le remplacer sont aussi des ordures

[Runner]

Je suis Bachar Al Assad…

Sous la pression de leur opinion publique, et bien que stratégiquement ça leur mette une épine dans le pied, les pays occidentaux (dont les membres permanents USA, UK et France) ont déclaré que l’utilisation d’armes chimiques contre mon peuple représenterait une « ligne rouge » à ne pas franchir.
Je me suis empressé de franchir cette ligne rouge, ostensiblement et de façon répétée.
Pour ne pas perdre la face, les occidentaux vont être forcés d’opérer des frappes contre moi, sur des objectifs militaires symboliques.
Comme la Russie et la Chine sont opposées à toute intervention, ils ne pourront pas opérer dans le cadre d’une résolution de l’ONU.
L’opinion des pays arabes ne manquera pas de constater ce manque de légitimité, qui contribuera à donner à ces frappes un air d’agression unilatérale de l’occident contre le monde arabe.
En réponse aux frappes occidentales, je tire des missiles contre Israël.
La plupart sont interceptés, mais certaines cibles sont atteintes, faisant des victimes militaires et/ou civiles (la précision des Scud étant ce qu’elle est).
Israël répond en respectant ses proportions habituelles : 10 arabes tués par victime israélienne.
Cette riposte engendre immédiatement un retournement de l’opinion arabe :
Si une minorité continue à soutenir la rébellion contre moi, la rue appelle au jihad contre les croisés et les sionistes.
Le Hezbollah s’engouffre dans la brèche et tire des roquettes contre Israël depuis le Sud Liban, comme en 2008.
La plupart sont interceptées ou ratent leur cible, mais quelques civils israéliens sont tués.
De toute façon, le simple fait de tirer des roquettes contre eux constitue un casus belli pour les israéliens.
Comme en 2008, Israël répond donc par des frappes aériennes contre des positions du Hezbollah au Liban. L’aéroport de Beyrouth est une nouvelle fois détruit.
Et comme en 2008, Tsahal entre au Sud Liban avec ses blindés.
Du côté de mes autres alliés shiites iraniens, on hésite.
Le nouveau pouvoir « modéré » qui vient de remporter les élections ne peut pas se permettre de passer pour plus faible que son prédécesseur vis-à-vis de l’ennemi de toujours américano-israélien.
Mais il sait aussi que toute action armée contre Israël engendrerait immanquablement une riposte implacable qui toucherait gravement son potentiel militaire.
On serait alors à l’aube de la troisième guerre israélo-arabe.
S’il y a la moindre chance que mon régime survive, c’est là qu’elle se situe.
Et si je suis voué à tomber, que ce soit en martyr des sionistes et des croisés plutôt que par mon propre peuple !
Bref, ça pue…

[dede83]

ça vas accoucher d une souris


seul conséquence le prix du carburant va s envoller

[Runner]

Si j’étais Obama, pour moi il n’y aurait que deux options raisonnables :

Première option, on n’intervient pas et on laisse El Assad cuisiner son peuple à petit feu et au gaz sarin, jusqu’à provoquer lui-même sa propre chute, qui est inéluctable.
Deuxième option, on décapite en une nuit son régime, au sens propre. J’entends par là essayer de supprimer El Assad lui-même (ce serait une première), et supprimer simultanément toutes ses capacités de riposte significatives (centres de commandement, sites de missiles, bases aériennes…)
Ça va à l’encontre des doctrines d’attaque standard du Pentagone, ça nécessite d’énormes moyens, mais on en a la capacité.
Inconvénient de la première option : je reste dans l’histoire comme un lâche qui a laissé un dictateur massacrer son peuple au nez et à la barbe de l’occident.
Inconvénient de la deuxième option : je passe pour un agresseur brutal et je me mets définitivement à dos le monde arabe, ainsi qu’une bonne partie de l’opinion occidentale.
Maintenant, il faut s’entendre sur le sens à donner au terme « options raisonnables »… Je m’explique :
Ces options sont les seules raisonnables sur le plan humain, à grande échelle et à long terme.
C’est moche pour le peuple syrien qu’on va laisser crever, mais son sacrifice évite une nouvelle guerre israélo-arabe suivant le scénario ci-dessous, ce qui serait bien pire.
C’est d’ailleurs pour ça que personne ne bouge depuis presque deux ans malgré les provocations répétées d’El Assad, car c’est le scénario que tout le monde voudrait éviter. (Alors qu’en Lybie, il n’a fallu que quelques semaines pour intervenir contre Kadhafi, et quelques mois pour le faire tomber).
Le problème de ces options objectivement raisonnables, c’est qu’elles sont impossibles à assumer pour les dirigeants politiques des pays démocratiques.
Donc tout en étant parfaitement conscient de ce qu’il fait, Obama va appliquer le manuel et opérer des frappes aériennes symboliques.
Et la guerre ci-dessous, elle risque bel et bien d’avoir lieu… Mais ce ne sera pas de sa faute, du moins aux yeux de l’opinion !
Car en ripostant par des frappes contre Israël, El Assad jouera parfaitement son rôle de méchant (ou d’idiot) utile, en devenant automatiquement l’agresseur aux yeux de l’opinion occidentale.
C’est là tout le drame de la démocratie :
Pour éviter des catastrophes à long terme, il faut parfois faire preuve d’un grand courage à court terme, ce dont sont intrinsèquement incapables nos dirigeants politiques.
Parce que notre mode de fonctionnement démocratique, dans lequel les actions de nos dirigeants sont guidées en permanence par l’opinion publique, les empêche totalement d’agir autrement qu’en appliquant le manuel.
Un exemple : quand Hitler a remilitarisé la Ruhr en 1934, en violation explicite du traité de Versailles, on sait maintenant qu’il aurait fallu lui marcher dessus ; on en avait très largement les moyens, et ça aurait évité bien des catastrophes.
Mais pour nos dirigeants de l’époque, ç’aurait été prendre le risque de passer pour des bellicistes à l’époque du pacifisme à tout prix et du « plus jamais ça »… On connait la suite : la IIIème République n’a pas survécu à ce manque de courage, et c’est là le moindre mal de la seconde guerre mondiale…
Pour revenir à Obama, il est un peu comme le chauffeur d’un bus pour lequel il est devenu préférable de rester sur la route coûte que coûte, tout en sachant qu’à un moment donné il y a un mur construit en travers, plutôt que de couper à travers champs, car ce serait prendre le risque que les passagers soient rendus mécontents par le manque de confort ainsi provoqué.
Et malheureusement, on vit dans un système où il est devenu préférable pour le chauffeur de se prendre le mur, du moment que les passagers sont persuadés jusqu’au bout qu’il fait du bon boulot puisqu’il conduit le bus bien au milieu de la route.
Tout ça parce que les passagers du bus sont trop cons, et préfèrent écouter le match à la radio plutôt que de s’intéresser vraiment à la route à suivre, puisque de toute façon le chauffeur est là pour ça.
Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est que quand on va se prendre le mur le chauffeur pourra compter sur ses supers airbags, alors que certains des passagers devront descendre du bus avec un treillis sur le dos et un M16 à la main pour aller se faire trouer la peau dans les faubourgs de Damas…

Enfin ça pue quoi…