vincent sch a écrit :En fait, je n’utilise pas ma PAC en mode réversible. J’avais cette option mais je me suis rapidement rendu compte que ce n’était pas du tout intéressant dans mon cas.
J’explique :
J’ai construit ma maison en créant de vastes baies vitrées coté sud mais en prévoyant en même temps un avancée de toit suffisante pour qu’en plein hivers je bénéficie au maximum des rayons du soleil (rayons horizontaux) et , par contre, en été, quand la courbe du soleil est vraiment bien haute, (rayons verticaux) l’avancée de toit se retrouve en plein dans la trajectoire des rayons du soleil. Donc pas de rayons de soleil vers les pièces à vivre. En ayant été l’un des premiers dans ma région à mettre en place un système d’isolation uniquement extérieur, je me retrouve avec une maison qui est quasi toujours à 19 20°C été comme hivers. Même en ouvrant les fenêtres et porte fenêtres de la cuisine toute la journée en plein été et en plein canicule. La température de la pièce n’a jamais dépassé 26°C. Ce qui est tout à fait acceptable quand dehors il fait 35°C. Naturellement on garde les portes fermées pour maintenir la chambre et la pièce de vie à des températures fraiches.
Tout cela fait que je n’ai jamais eu besoin de la clim depuis 1994 date de la création de la maison.
Par contre, j’aimerai bien en savoir plus sur les dernières pompes à chaleurs et leur gestion.
J’expose mon installation.
J’ai un plancher chauffant qui fonctionne à l’eau glycolée et une PAC qui est raccordée à un capteur horizontale en deux couches enterré dans le jardin.
Le capteur dans le jardin.
Il est réalisé en tube PE d’environ 20mm. Il est composé de 50 boucles de 100m de long chacune. On a donc réalisé 25 tranchées de 50m de long, de 1,60m de profond et espacées chacune de 60cm dans le jardin. Tout cela raccordé à un collecteur installé dans la cave de la maison. Il y a deux boucles par tranchées. Une à 1,60 de profondeur et une à envion 0,90 de profondeur .
A l’époque, j’ai demandé qu’on me prévoit le double de circuit capteur par rapport à ce qui était préconisé. Je ne voulais pas d’un collecteur externe pour la simple raison qu’en cas de casse d’une boucle, je voulais pouvoir l’isoler et continuer de fonctionner sur les suivantes sans avoir à creuser le jardin. Résultat : au plus froid de l’hiver, en février, mon capteur fournit une eau entre 3 et 5°C . (résultat constant depuis plusieurs années) En début de période de chauffe, je pars de 18°C pour attendre 12°C après un mois de puisage puis cela descend doucement.
Tout ce capteur alimente une PAC de 10KW d’une simplicité déroutante. Il y a un compresseur scroll de marque américaine, un détendeur mécanique, un pressostat BP et un pressostat HP et c’est tout. Même pas de cartouche déshydrateur. Les condensateurs et évapo sont réalisés en tube de cuivre formé en boucle. Tout est brasé à l’argent et il n’y a absolument rien de démontable.
La régulation était des plus basique et pas vraiment à la hauteur. Les disjoncteurs, une belle m….e qui est rapidement tombé en panne.J’ai remplacé pas mal d’organes coté électrique par du matos industriel. J’ai également équipé le compresseur d’un démarreur électronique pour atténuer les à-coups au démarrage.
J’ai rajouté une résistance chauffante ( câble traceur autorégulant) autour du corps de la PAC pour maintenir le corps du compresseur à température pendant les moments ou il ne tourne pas. J’allume cette résistance environ 15 jours avant le redémarrage de la saisons de chauffe. Je ne sais pas si c’est utile, mais je pense que oui. Comme elle ne tourne pas pendant environ 3 voirs 4 mois dans l’année, j’avais dans l’idée que le R22 était lentement « absorbé » par l’huile de circuit et en mettant en température, j’imagine, peut être à tord, que le R22 s’évapore de l’huile.De mémoire, pour les anciens fluides et sur les compresseurs à pistons QUIRI il y avait toujours une résistance chauffante pour maintenir l’huile en température. C’est un peu ce qui se fait encore pour les Volvos dans les pays froids. Ils maintiennent l’huile en température pour éviter une trop grosse usure des moteurs lors des démarrages par température très basse ou la viscosité de l’huile est vraiment très haute.
Questions :
Les nouvelles PAC utilisent elles encore les même compresseurs scroll qu’il y a 20ans ?Y a-t-il réellement eu des progrès du coté des compresseurs ? Des modifs mécaniques des compresseurs ?
Est-ce que la variation de puissance est vraiment un plus en mode chauffage ?
Si ma PAC devait tomber en panne, j’aimerai trouver juste la partie mécanique (compresseur, circuit frigo, échangeur froid et échangeur chaud.) Tout le reste, je l’ai externalisé dans une armoire de commande et j’envisage de piloter l’installation avec un petit automate genre Zélio.
Voilà
Si vous avez des pistes ou des idées, je suis preneur.
A plus
Vincent
Bon, en fait je répondais au 1er post.
Après avoir tout lu:
Les nouvelles PAC utilisent elles encore les même compresseurs scroll qu’il y a 20ans ?Y a-t-il réellement eu des progrès du coté des compresseurs ? Des modifs mécaniques des compresseurs ? non, pas de grandes modifications. Perso, je garderais ce système très basique, qui fonctionne et qui a fait ses preuves. Il y a encore sur le marché des PAC comme la tienne mais qui fonctionnent au R407c ou au R410A ...et bientôt avec de nouveaux gaz.
Est-ce que la variation de puissance est vraiment un plus en mode chauffage ? oui sur une climatisation réversible air/air, par sur du sol/sol comme toi. Ton installation est simple et fonctionne, restes comme ça.
Si ma PAC devait tomber en panne, j’aimerai trouver juste la partie mécanique (compresseur, circuit frigo, échangeur froid et échangeur chaud.) Tout le reste, je l’ai externalisé dans une armoire de commande et j’envisage de piloter l’installation avec un petit automate genre Zélio. tu trouveras, ça se fabrique encore...