Verts parisiens vs/ conseil régional

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Landy
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Verts parisiens vs/ conseil régional

#1

Message par Landy »

Le Conseil régional défavorable au plan de protection de l'atmosphère

Le Conseil régional d'Ile-de-France a donné jeudi un avis défavorable, assorti de propositions, au projet de Plan de protection de l'atmosphère (PPA) établi par les services de l'Etat.

Le texte avait déjà été rejeté le 8 mars par le Conseil de Paris.

Dans son rapport, Michel Vampouille (Verts), vice-président à l'Environnement, a regretté une absence de volonté réelle de l'Etat dans la lutte contre la pollutio
n, jugeant peu vigoureux le PPA, préparé en application de la loi sur l'air.

Le PPA prévoit notamment des abaissements de certains seuils de pollution, des restrictions de circulation en cas de pics de pollution, suggère la nécessité de développer les transports en commun.

Condamnant le retard de l'Etat dans les réalisations de transport en commun, le Conseil a évoqué la pollution élevée en dioxyde d'azote (N02) issue à 80% de l'automobile, la hausse constante de l'ozone et une exposition trop forte à la pollution de particules (particules fines PM10). Pour atteindre les objectifs de qualité de l'air fixés par la loi, il faudrait diminuer les émissions de NO2 de 40% en 5 ans.

La Région souhaite des mesures énergiques et concrètes : acquisition et utilisation d'au moins 2O% de véhicules fonctionnant à l'électricité, au GPL ou au GNV par l'Etat et les collectivités, étude d'impact sur l'air des 4X4, obligation d'installer des chauffe-eau solaires dans tous les bâtiments neufs ainsi que d'inciter leur mise en place dans les bâtiments anciens, notamment.


C'est incroyable à quel point c'est devenu de la ségrégation.
Il y a 60 on étudiait aussi l'impact de certains éléments néfastes à un pouvoir en place !
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Landy
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re: Verts parisiens vs/ conseil régional

#2

Message par Landy »

Mais les écolos énervent : les parisiens se réveillent enfin.

Paris, mars 2005. L'agitation prévaut dans l'attente du verdict de la commission des Jeux. Voici que des fuites accréditent l'existence d'un plan secret pour 2012, établi sous le contrôle de Denis Baupin ­ adjoint écologiste aux transports et à la circulation. Deux ans d'études pour le projet identificateur de la prochaine mandature. Sur l'emprise des quatre premiers arrondissements, l'objectif serait, en trois étapes, de réduire drastiquement le trafic. On entreprend ici de «pacifier l'hypercentre» : multiplication des pistes cyclables, rétrécissements des voies, élimination de la circulation de transit, quasi-prohibition du stationnement puis éradication du trafic non résidentiel, contingentement drastique des livraisons, fermeture de la voie Georges-Pompidou, «traitement, voire déplacement de la mono-activité» textile du Sentier et des Gravilliers...

La prudence est de mise, le projet n'est qu'officieusement lâché en pâture aux médias, et l'on pourrait s'en tenir à de graves conjectures sur le bien-fondé économique d'un tel plan. Cependant, en l'état ­ quel que soit le niveau d'avancement et de crédibilité du projet ­, l'occasion est trop grave pour ne pas voir en un tel dessein, sous le couvert du meilleur, l'accomplissement d'une politique du pire, en ce qu'il affecte profondément le visage de la ville.

Dans l'émission Métropolitains (France Culture, mercredi 16 mars), derrière le beau voeu de la mixité inscrit au plan local d'urbanisme (PLU) de Paris, le géographe Guy Burgel relevait ainsi une série d'écueils. «Absence de hiérarchisation» des priorités ; à vouloir afficher la primauté du «cadre de vie» ou de la «forme de la ville», on en vient à sous-estimer les enjeux économiques cruciaux : l'offre en logements pour toutes les couches de population, la génération d'une «mobilité douce mais efficace», la contradiction entre crispation patrimoniale des «ayants droit» et conscience d'une densification démocratique pour les «laissés-pour-compte». «Timidité» était le terme invoqué. Timidité, oui, que ce plafond des 37 mètres sous lequel la ville, bien égoïstement, s'apprête à s'abriter. «Naïveté», enfin, de procédures visant, le cas échéant, à surseoir à l'obligation de stationnement résidentiel intégré, pour les opérations de logement de petite taille. Or, nous le savons, le citadin de l'intra-muros est désormais identifiable à son vélo hollandais, son abonnement SNCF Fréquence France entière et sa maison de campagne...

Le plan pour Paris en 2012 peut être compris comme l'_expression_ caricaturale de ce cadre réglementaire, comme son décodeur. Cela n'est pas sans susciter ire et frayeur. Paris pourrait demeurer ville ouverte. Nous la voyons bientôt davantage recluse. Le plan 2012 peut valoir comme le spectre de la «communauté cloîtrée» (ou gated community), soit l'_expression_ de la stratégie de la peur. Dos à Notre-Dame, face au hors-les-murs, la nouvelle Geneviève est dressée, à l'Est, en sainte expiatoire de la déferlante des Huns.

Il se pourrait bien que Paris, «ville ouverte», ne soit plus que perdue, cédée au syndrome de la «touristisation» et à la plus-value de l'«impossible voyage», là où il s'agit, sur quelques hectares providentiels, de pomper la manne de l'économie du transport exotique. Ici le factice suranné des rues piétonnes, des boutiques de souvenirs et des magasins du plaisir triste ; là-bas la «vraie vie» ­ qui n'est certes pas nécessairement rose tous les jours ­, celle des supérettes Ed, des cordonniers Topy, des relais H et des cafés-PMU.

Au Paris historique recroquevillé comme une pomme triste, en un inutile et malsain réflexe binaire, nous serons tentés plus encore d'opposer la ville «quelconque». Avec ce qui tient du fantasme de la Ville (l'Urbs), surgira en contrepoint le masque grimaçant des banlieues, lieux du bannissement social et du regard voilé, paysages sans qualités en lesquels peut-être les édiles ne voient-ils que des non-paysages.

Par ici, les souriantes pistes cyclables et autres allées arborées, comme la figuration déphasée d'un Eden en plein Paris, campagne d'un gros bourg à l'urbanité rétrécie aux contours de l'enceinte. Par ici, les campements de néo-villageois irréductibles opposant une fin de non-recevoir à ces persona non grata des fuyantes périphéries. Par ici, les périmètres (hyper) protégés de (l'hyper) centre, la quintessence d'un patrimoine pour boboïsation qui ne saurait supporter de voir surgir à portée de vue (à portée de canon ?) les improbables tours d'une densification rendue pourtant nécessaire par la pression démographique et économique.

Voilà le message que vous nous adressez ­ hélas ­ Monsieur Delanoë, premier magistrat socialiste de la bourgeoise capitale de la France. Que de contresens, quelle absence de perspectives, quelles déconvenues... Il nous reste, Monsieur le Maire, en qui nous avons cru, le temps de vous accorder nos suffrages, à vous offrir un billet Paris-Montpellier aller-retour en TGV vers l'empire de la belle Languedocienne, aux mains, depuis tant d'années, de votre confrère en politique, Georges Frèche.

Rassurez-vous, Monsieur le Maire, entre la gare ferroviaire et la riante place de la Comédie, vous n'aurez alors que cinq cents mètres à avaler les yeux fermés, la bouche cousue, les oreilles closes ­ le temps de croiser le ring des pestilentiels boulevards de ceinture, pour gagner ce que d'aucuns estiment être la vraie cité (rues piétonnes, quartiers résidentiels barrés, fringues, escarpins, design ­ pauvres, vieux, familles évaporés dans un au-delà indésirable), là où les Virgin Megastore de tous acabits, pompant la sève de l'espace public, s'accaparent, par la grâce des échevins, les halles centrales d'un marché autrefois de plein jour, devenu cryptique depuis lors. Fin des idéologies. Société du spectacle. Bien modestement, nous nous permettrons d'imaginer que l'agglomération parisienne mérite de bien plus délicats égards, et que la ville-centre requiert de bien plus ordinaires atours.


http://www.liberation.fr/page.php?Article=286525
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HaDaJ80
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re: Verts parisiens vs/ conseil régional

#3

Message par HaDaJ80 »

ce que je remarque chez les KH (kmers verts) c'est que avant ils parlaient des émissions de co2 et comme c'est un rejet polluant qui à tendance a baisser tres fortement sur les véhicules modernes donc sur l'ensemble du parc suite a son renouvellement, ils tapent maintennant sur le NO2. LE BUT ETANT BIEN ENTENDU DE TAPER SUR LA VOITURE ET C'EST TOUT :bang:
LC KDJ 120 VXE 2005 BVA 8PL - TOYOTA RAV 4 D4D 143 BUSINESS 2017
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j2m
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re: Verts parisiens vs/ conseil régional

#4

Message par j2m »

Et lorsqu'on aura des bagnoles à l'hydrogène, qui cracheront de l'eau, ils gueuleront parceque les nappes phréatiques déborderont! :diable:
If it can go wrong, it will. :devil:
Knut : "...Mieux vaut perdre un être cher que ne l'avoir jamais connu."
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GINO
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re: Verts parisiens vs/ conseil régional

#5

Message par GINO »

[quote="&quot"]ce que je remarque chez les KH (kmers verts) tu voulai peut etre dire KV (Kmers Verts) :lol: [/u]
qui veut aller loing ménage sa monture (cherokee 2L8 crd wild dreem) et 1 quad yamaha grizzly 660 \"yeaaaah\"
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