Jo49 a écrit :Les forces de l'ordre savent très bien évaluer la vitesse d'un véhicule en cas de choc, en fonction des dégats et de la trajectoire du motocycliste si celui-ci est éjecté, des traces de frein... encore faut-il les faire intervenir
la détermination de la vitesse est très complexe et dépend de nombreux facteurs:type de véhicule, charge, type et état du revêtement, type de pneus, décomposition du choc, type de trajectoire, absorption d'énergie due à l"impact, position des roues directrices, etc ...
La détermination du point d'impact est déjà difficile: dans 90% des cas, l'expert détermine un point différent de celui renseigné par les policiers: ils prennent comme point d'impact la position des premiers débris (souvent du verre), alors qu'eux aussi ont été projetés à la même vitesse que le véhicule!!. Cela fausse déjà tous les calculs.
Ces aspects relèvent de l'accidentologie qui devient une science à part entière. Il existe des logiciels qui permettent de reconstituer l'historique d'un accident, mais ils sont encore peu fiables.
D'autre part, vitesse excessive (tout comme l'alcoolémie ou l'ivresse) n'entraîne pas forcément une responsabilité: il faut toujours établir le lien de causalité entre la faute et le dommage!
Exemple simple: un gars bourré est arrêté au feu rouge; il se fait rentrer dedans (tamponnement arrière); il sera reconnu en droit à 100% et se prendra des sanctions pénales pour son ivresse (retrait de permis, amende, etc ...)
autre exemple: "A" roule à 140 km/h sur la bande de gauche (autoroute); "B" déboîte (changement de file), alors qu'il roule à 110. Qui est responsable? "B", bien évidemment!