
Selon "BORDELUS" le vert , le MALUS ( nos SUV et 4X4 entres autres ) devaient permettre d'équilibrer le "BINZ " , ben c'est une réussite leur truc ( n'oublions pas que les achats neufs d'aujourdhui seront les occasions de demain)
Marchés - 15/06/2009
Bonus/malus : les immatriculations des moins de 100g multipliées par 6 en mai 2009
Le développement d'une offre de véhicules très économes dont les émissions descendent en dessous de 100 g de CO2 avec désormais 5 modèles différents se lit dans la très forte croissance des immatriculations de cette catégorie.
En mai, le bonus/malus a coûté 50 millions d'euros.
Les chiffres des 3A montrent une accélération de la croissance des immatriculations des véhicules dont les émissions sont inférieures à 120g de CO2, toutes les autres catégories sont en baisse.
La hausse des immatriculations est même spectaculaire pour les véhicules dont les émissions sont à moins de 100 g de CO2 avec des volumes multipliés par 6 au mois de mai.
Certes, dans l'absolu les volumes restent faibles avec seulement 813 unités sur le mois, mais avec le développement de l'offre sur ce créneau (qui bénéficie de 1 000 euros de bonus), la croissance de cette catégorie va être exponentielle dans les mois qui viennent.
Le palmarès 2009 de l'Ademe y recense 5 modèles :
une seule motorisation essence avec la Toyota iQ 68 VVT-i (4,3 l/100 km, 99 g)
Mais déjà quatre modèles Diesel
-avec la Smart Fortwo 0,8 l (3,3 l/100km, 88 g)
-la nouvelle Ford Fiesta Econetic (3,7 l, 98 g),
-la nouvelle Seat Ibiza 1,4TDI (3,7l, 98 g)
-et la VW Polo 1,4TDI (3,8 l, 99g).
La catégorie suivante, 101 à 120 g, connaît une croissance de 46% en mai (à 91 723 immatriculations) et une hausse au cumul de 43% (418 000 immatriculations), alors que le marché global est en hausse de 11,8% en mai et à -1,4% au cumul.
Toutes les autres catégories sont en baisse et
notamment celle des véhicules à plus de 250 g de CO2 à -48% et 789 immatriculations en mai.
Pour la première fois les immatriculations de cette catégorie sur un mois ont été inférieures à celles des moins de 100g.
Un coût de 50 millions d'euros en mai
Le soutien de l'Etat à l'industrie automobile ne s’exprime pas uniquement par la prime à la casse (déjà 176 millions d'euros de primes versées)
mais également par le bonus dont le coût dépasse très largement les recettes du malus.
En mai, le coût global de la mesure a atteint 50 millions d'euros, encore en hausse par rapport à avril (45 millions).
Au cumul, le coût est de 225 millions d'euros (hors prise en compte des surprimes hybrides et autres énergies à 2000 euros), et sera probablement d’au moins 600 millions d'euros pour l’année 2009. Ajouté au budget de la prime à la casse qui devrait largement dépasser les 220 millions d’euros prévu, le soutien des ventes de véhicules en France pourrait représenter 1 milliard d’euros en 2009.
Un chiffre qui reste toutefois très inférieur au 5 milliards d’euros du gouvernement allemand.