AUTOMOBILE. Le 4 x 4 n'en finit pas de grimper
Les véhicules 4 x 4 connaissent un succès croissant. Les ventes de ces engins, en progression constante depuis 1996, ont encore augmenté de 19,6 % au premier semestre 2004. Un tout-terrain qui est devenu un must urbain.
LE 4 x 4 ne connaît pas la crise. Du haut de ses quatre roues motrices et fort de ses 2 tonnes, c'est le véhicule champion toute catégorie. Au premier semestre 2004, le SUV (ensemble des catégories de 4 x 4) continue de s'envoler avec une hausse de 19,6 %, soit 53 596 immatriculations.
Un succès jamais démenti depuis 1996. Sur les six premiers mois de l'année, ce tout-terrain se taille 5,3 % des parts de marché (selon le Comité des constructeurs automobiles français) contre 5,1 % un an auparavant. En 1996, il occupait à peine 1,3 %. Un succès continu depuis huit ans. Le parc automobile français en comptait 22 000 en 1994, on devrait atteindre les 100 000 en fin d'année. Un gâteau que se partagent 30 constructeurs pour 60 modèles : du plus sobre, proche du monospace, jusqu'à la gamme prestige avec 450 chevaux sous le capot. Un créneau que les Français boudent encore, laissant aux Japonais le quasi-monopole : Renault Nissan a un projet qui ne devrait pas voir le jour avant plusieurs années.
Véhicule vedette chez les chefs d'entreprise. Le marché du 4 x 4 a commencé à exploser en 1994 avec l'arrivée du Toyota RAV 4 et Honda CRV. « C'est un nouveau concept hérité de la Jeep des années 1940 qui combine une voiture urbaine, une grande routière et un tout-chemin avec quatre roues motrices. Que l'on roule à Paris ou sur les routes enneigées de montagne, la conduite est toujours aussi facile », plaide Philippe Boursereau, un des responsables de Toyota France, leader du marché avec deux autres constructeurs japonais (Nissan et Suzuki). Maniabilité, confort, sécurité, puissance, robustesse : tel est le credo des vendeurs qui voient venir à eux les catégories socioprofessionnelles les plus aisées : cadres sup, PDG et chefs d'entreprise indépendants, selon une étude réalisée par Toyota. « C'est la voiture symbole des beaux quartiers et de la réussite », résume-t-on au CCFA. Les prix expliquent ce coeur de cible : le plus petit modèle démarre à 24 000 € en moyenne et le plus luxueux, à deux doigts de la limousine, finit à 68 000 €. Les femmes ne sont pas en reste : elles représentent 40 % des titulaires de carte grise de 4 x 4, contre 28 % pour tous les modèles confondus. « Elles ont le sentiment d'être vraiment bien protégées », explique un vendeur de l'avenue de la Grande-Armée. Reste que les 4 x 4, jugés gloutons en carburant - donc polluants - sont aujourd'hui dans le collimateur. La mairie de Paris ne cache pas son envie d'interdire l'accès au centre-ville. Et le ministre de l'Environnement - avec le soutien de Renault et de Peugeot - a même concocté un projet de taxe sous forme de bonus-malus en fonction de la consommation et des émissions de CO2, qui risque de freiner cette envolée. Un scénario qui n'inquiète pourtant pas les constructeurs comme Toyota : « Cela pénalisera toutes les grosses voitures, pas seulement les 4 x 4. Mais ce n'est pas demain la veille. »
Salon du 4 x 4 à Val-d'Isère (Savoie) du 14 au 22 août.
Catherine Gasté-Peclers
Le Parisien , mardi 03 août 2004
Vers l'infinissan et au delà......................
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je vais attendre ma promotion pour passer en 4H ou 4L 
ah , oui , c' est signé de qui l' article ?
POURQUOI TANT DE HAINE ??????
il ne me reste plus qu'a noyer mon chagrin dans l'alcool et aller m'acheter une plate ....
CA VA PAS NON