le quad en deuil
Posté : lun. août 23, 2010 8:48 pm
Dans les stands, quelques secondes après l’arrivée finale du Mondial du quad, l’information n’a encore pas été transmise à tout le monde. Alors on célèbre une victoire, une belle performance ici, la remontée fantastique d’un autre là. Sans savoir.
Sans savoir que dans la matinée, à 10 h 45, un motard qui participe à l’épreuve du quad contest (course réservée aux amateurs) vient de faire une sévère chute à la réception d’une table (sorte de bosse allongée).
L’accident se produit pratiquement sous les yeux des pompiers et des médecins urgentistes qui, en voyant le choc, se doutent immédiatement de la gravité du fait. « Il a été éjecté pendant le saut et le quad lui est retombé dessus », nous expliquait hier un témoin de la scène.
L’homme est longuement soigné sur place puis évacué dans une ambulance des pompiers vers l’arrière du circuit. Le Samu de Mâcon est présent en renfort ainsi que l’hélico de la sécurité civile de Lyon. Tout va être mis en œuvre pour sauver la vie du pilote, y compris un aller-retour héliporté sur Mâcon pour rapporter des poches de sang. Mais le décès du pilote marseillais, âgé de 32 ans, sera constaté au centre hospitalier de Mâcon, en milieu d’après-midi.
Dans la matinée, toujours dans cette même épreuve, un autre quadeur s’est mal réceptionné à une bosse et s’est fracturé le péroné. Et la veille, un pilote est lourdement retombé sur le dos, perdant connaissance. Dimanche matin, il était toujours dans le coma et son pronostic vital restait engagé.
Les organisateurs, tous de vrais passionnés de sport, essayaient tant bien que mal de veiller au bon déroulement de la fin de la compétition. Mais il était dit que ce dimanche 22 août, le mauvais sort s’acharnerait sur Pont-de-Vaux. Cette fois, c’est la famille Maingret qui est touchée directement avec le décès de Dominique, suite à un malaise cardiaque, en fin d’après-midi, au cœur des stands.
Dominique Maingret était âgé de 53 ans et avait, comme ses frères, du carburant de compétition dans les artères. Son dernier projet remontait à 2008 où, avec Julien Ferrand, il met au point l’un des premiers quads de compétition roulant à l’éthanol. Le visage de « Babar », surnom sous lequel il était davantage connu, et son imposante barbe vont beaucoup manquer sur ce fameux circuit de Pont-de-Vaux.
Lionel Janin ljanin@lejsl. fr
Sans savoir que dans la matinée, à 10 h 45, un motard qui participe à l’épreuve du quad contest (course réservée aux amateurs) vient de faire une sévère chute à la réception d’une table (sorte de bosse allongée).
L’accident se produit pratiquement sous les yeux des pompiers et des médecins urgentistes qui, en voyant le choc, se doutent immédiatement de la gravité du fait. « Il a été éjecté pendant le saut et le quad lui est retombé dessus », nous expliquait hier un témoin de la scène.
L’homme est longuement soigné sur place puis évacué dans une ambulance des pompiers vers l’arrière du circuit. Le Samu de Mâcon est présent en renfort ainsi que l’hélico de la sécurité civile de Lyon. Tout va être mis en œuvre pour sauver la vie du pilote, y compris un aller-retour héliporté sur Mâcon pour rapporter des poches de sang. Mais le décès du pilote marseillais, âgé de 32 ans, sera constaté au centre hospitalier de Mâcon, en milieu d’après-midi.
Dans la matinée, toujours dans cette même épreuve, un autre quadeur s’est mal réceptionné à une bosse et s’est fracturé le péroné. Et la veille, un pilote est lourdement retombé sur le dos, perdant connaissance. Dimanche matin, il était toujours dans le coma et son pronostic vital restait engagé.
Les organisateurs, tous de vrais passionnés de sport, essayaient tant bien que mal de veiller au bon déroulement de la fin de la compétition. Mais il était dit que ce dimanche 22 août, le mauvais sort s’acharnerait sur Pont-de-Vaux. Cette fois, c’est la famille Maingret qui est touchée directement avec le décès de Dominique, suite à un malaise cardiaque, en fin d’après-midi, au cœur des stands.
Dominique Maingret était âgé de 53 ans et avait, comme ses frères, du carburant de compétition dans les artères. Son dernier projet remontait à 2008 où, avec Julien Ferrand, il met au point l’un des premiers quads de compétition roulant à l’éthanol. Le visage de « Babar », surnom sous lequel il était davantage connu, et son imposante barbe vont beaucoup manquer sur ce fameux circuit de Pont-de-Vaux.
Lionel Janin ljanin@lejsl. fr