Transports par "Barges" dans le 44 ça coule !!
Posté : jeu. nov. 12, 2009 7:53 am
Article paru ce matin dans notre "Journal du Jour :
"""""""""""""""""""""""""""""""""""""Début copié/collé sec :
LOIRE-ATLANTIQUE
jeudi 12 novembre 2009
TRANSPORTS. Montoir-Nantes par la Loire : service supprimé au bout de six mois
Le fluvial coule à pic
Transporter des conteneurs sur le fleuve plutôt que sur la route : la première expérience a échoué.
Mettre des conteneurs sur une barge plutôt que sur des camions : l'idée était séduisante. Elle a échoué.
LOIRE-ATLANTIQUE
A Montoir arrivent les navires porte-conteneurs. Les « boîtes » déchargées doivent ensuite être acheminées vers leurs destinations terrestres finales. En faire voyager une partie sur une barge, jusqu'à Nantes, c'était retirer des dizaines de camions de la route. L'expérience initiée au mois d'avril vient de prendre fin. Pas rentable.
Avec succès sur la Seine
L'armement Marfret connaît pourtant son sujet. Il opère avec succès sur la Seine. Sa barge, Marfret Gabare, mise en service sur Montoir-Nantes offrait une capacité de 72 conteneurs.
« Pour la période de démarrage nous visions deux allers-retours par semaine et 5 000 EVP (conteneurs de 20 pieds) par an », explique Vincent Saurel, le directeur transport fluvial de Marfret. « En fait, nous n'avons effectué qu'une rotation par semaine. Certaines étaient même blanches. Et nous n'allions pas dépasser les 500 EVP l'an... ». Marfret a donc jeté l'éponge.
Concurrence routière
Les raisons de l'échec ? Un peu la crise économique. Mais surtout la politique agressive des transporteurs routiers. Ceux-ci ont vu d'un mauvais oeil le nouvel arrivant. Ils ont consenti des rabais importants par rapport à leurs tarifs antérieurs. « Jusqu'à - 50 % », dit un opérateur portuaire. « Du véritable dumping » traduit Yves Tual, le secrétaire CGT des personnels portuaires.
« Plusieurs entreprises qui s'étaient engagées à nous fournir du volume se sont finalement désistées au profit de la route », convient Vincent Saurel.
« On va remettre ça »
Déception aussi du côté du port. Lui aussi misait sur ce nouveau type de transport. « C'est une forme d'injustice, considère Yves Gauthier, son directeur. Mais on va remettre ça ». Il pronostique même un nouveau service fluvial en 2010. Comment réussir ? « En associant le transport routier en fin de chaîne, préconise-t-il. Et en ne faisant pas payer au fluvial deux taxes, au chargement et au déchargement, quand le routier n'en paie qu'une ». Yves Tual pour la CGT pense qu'il faudrait aussi « des aides publiques au démarrage ».
Jean-Philippe Lucas
""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""Fin
Le "goudron" aurait donc encore de beaux jours devant lui ...

"""""""""""""""""""""""""""""""""""""Début copié/collé sec :
LOIRE-ATLANTIQUE
jeudi 12 novembre 2009
TRANSPORTS. Montoir-Nantes par la Loire : service supprimé au bout de six mois
Le fluvial coule à pic
Transporter des conteneurs sur le fleuve plutôt que sur la route : la première expérience a échoué.
Mettre des conteneurs sur une barge plutôt que sur des camions : l'idée était séduisante. Elle a échoué.
LOIRE-ATLANTIQUE
A Montoir arrivent les navires porte-conteneurs. Les « boîtes » déchargées doivent ensuite être acheminées vers leurs destinations terrestres finales. En faire voyager une partie sur une barge, jusqu'à Nantes, c'était retirer des dizaines de camions de la route. L'expérience initiée au mois d'avril vient de prendre fin. Pas rentable.
Avec succès sur la Seine
L'armement Marfret connaît pourtant son sujet. Il opère avec succès sur la Seine. Sa barge, Marfret Gabare, mise en service sur Montoir-Nantes offrait une capacité de 72 conteneurs.
« Pour la période de démarrage nous visions deux allers-retours par semaine et 5 000 EVP (conteneurs de 20 pieds) par an », explique Vincent Saurel, le directeur transport fluvial de Marfret. « En fait, nous n'avons effectué qu'une rotation par semaine. Certaines étaient même blanches. Et nous n'allions pas dépasser les 500 EVP l'an... ». Marfret a donc jeté l'éponge.
Concurrence routière
Les raisons de l'échec ? Un peu la crise économique. Mais surtout la politique agressive des transporteurs routiers. Ceux-ci ont vu d'un mauvais oeil le nouvel arrivant. Ils ont consenti des rabais importants par rapport à leurs tarifs antérieurs. « Jusqu'à - 50 % », dit un opérateur portuaire. « Du véritable dumping » traduit Yves Tual, le secrétaire CGT des personnels portuaires.
« Plusieurs entreprises qui s'étaient engagées à nous fournir du volume se sont finalement désistées au profit de la route », convient Vincent Saurel.
« On va remettre ça »
Déception aussi du côté du port. Lui aussi misait sur ce nouveau type de transport. « C'est une forme d'injustice, considère Yves Gauthier, son directeur. Mais on va remettre ça ». Il pronostique même un nouveau service fluvial en 2010. Comment réussir ? « En associant le transport routier en fin de chaîne, préconise-t-il. Et en ne faisant pas payer au fluvial deux taxes, au chargement et au déchargement, quand le routier n'en paie qu'une ». Yves Tual pour la CGT pense qu'il faudrait aussi « des aides publiques au démarrage ».
Jean-Philippe Lucas
""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""Fin
Le "goudron" aurait donc encore de beaux jours devant lui ...
