à Aujourd’hui je ne bosse pas donc je vais pouvoir prendre du temps pour sortir ma science
Bon je connais pas les pistes que tu veux faire et je n’ai pas un Gr mais 260 châssis long (à lames).
Après 10 ans de pratique 5 véhicules différents et au moins autant de marques d’amorto la seule constance c’est que j’étais toujours déçu par la qualité de mes amorto (origine et seconde monte)
Comme le dit Pat pour l’Islande (8000kms de pistes en 5 semaines) vu le budget nécessaire à la ballade j’ai voulu investir dans de bons amortos pour de ne pas me gâcher le séjour.
J’ai demandé à de vrais connaisseurs entre autres, Eric du forum, mon voisin (plusieurs fois champion du monde d’enduro et qui a fini dans les 10-12 aux 2 derniers dakar en auto) :
Etant donné mon enclume, l’usage que j’en faisait et mon budget (env 1000 € ) une seule marque revenait sur le tapis : Koni
Lames d’origines (60.000 kms) avec silent blok OK
A l’AR Renfort de lames I…N « Homme d’acier » prévue pour charge lourde (tip top sur route)
Amorto neufs Koni Heavy Track série 88 (selon les doc tech. 25% sous dimensionnée par rapport au Raid (série 90)
400 kg de charge méticuleusement répartis (je suis obsédé par le centre de gravité donc interdiction formelle de mettre quoi que soit sur le toit)
Pour le tarage des amorto et malgré l’avis d’Eric qui à l’époque m’avait préconisé « médium » à l’avant et « hard » à l’AR, j’avais choisi « soft » à l’AV et « médium » à l’AR.
En moins d’une semaine mes renforts I….N ont pété, avec nous un pick nissan en conf d’origine à véritablement détruit ses amortos ( les lames AR ont fini par se « retourner » les barres de torsions dansaient la gigue). A chaque arrêt pipi ou pause photo on constatait les dégats : ses amortos étaient plus que bouillants. Pendant ce temps là les Koni restaient désespérément tièdes
Résultat pour le pickup à la fin de la semaine : dépasser 20 km/h devanit suicidaire, séjour compromis et passage obligé à la capitale pour installer en catastrophe des Koni.
Plus tard pendant le séjour alors que la tôle ondulée étaient de plus en plus présente je m’amusait à suivre le rythme des locaux dont le pilotage est à l’image de la préparation de leur véhicule : Kolossale Finesse.
Résultat de ce petit jeu à la con :
Je me suis démonté le dos vertèbre par vertèbre (ainsi qu’a ma copilote préférée)
A cause des vibrations j’ai cramé en moyenne 2 à 3 ampoules H4 par semaine (en islande faut rouler avec les codes)
Malgré de multiple réglages mes silent block de capot ont vulcanisé puis disparu.
Plusieurs faisceaux de mon radiateur ont laché (ce dernier a eu la bonne idée d’attendre le jour de mon retour à la maison pour se couper littéralement en deux).
Mes silent block de lames se sont détruit.
La sonde de mon trip artisanal qui avait résisté à de + 10.000 kms de pistes gélées en finlande a laché
Sur un gros gros choc j’ai sorti du sable un rocher de + d’ 1/2 m3 : platine AR support inférieur amorto méchamment tordue ainsi que paquet de lame faussé mais amorto intact.
Résultat : 100% sataisfait de mes amortos.

mais nettelent moins de mes lames.
A l’usage pour moi le plus gros défaut est que la peinture ne résiste pas à un sablage en règle.
Maintenant ils ont 20 mkms et pour ma prochaine grosse ballade je repart avec les mêmes (je changerais par précaution leur silent block).
Au fait, pour les fondus de la piste le fait qu’il y ait des butée de compression et ou de détente ne dispense pas pour autant de mettre des sangles anti-débattement.
PS je ne suis pas sponsorisé par KONI mais s’ils veulent me construire une version Raid qui encaisse + 5 +10 de rehausse (pour mettre de vraies lames) et me l’offrir je suis pas contre.
