L'industrie automobile européenne en danger ?
Posté : mar. oct. 02, 2018 9:00 am
Interview de Mr Carlos Tavarès, PDG du groupe PSA (Morceaux choisis) :
"Les gouvernements ont pris la décision scientifique de demander aux constructeurs d'aller vers l'électrique. Cette instruction est très claire, elle est visible dans les objectifs de C02 qui nous sont imposés par l'Union européenne"
"La mutation qui nous est proposée est une mutation lourde de conséquences"
Article complet : https://www.bfmtv.com/economie/pour-car ... 33624.html
Le souci, si j'ai bien tout compris, vient des batteries, qui représentent 40% du coût d'une voiture électrique et qui "sont aujourd'hui un monopole asiatique des Coréens, des Chinois et des Japonais".
"Nous sommes, nous le groupe PSA, un ardent supporter de (la) démarche de créer un champion européen de la batterie pour équilibrer la situation asiatique dominante", a-t-il affirmé, en ajoutant que "c'est il y a dix ans qu'il aurait fallu lancer ça".
Même son de cloche chez le président de la plateforme automobile, Luc Chatel :
"Peut-on conserver les savoir-faire en Europe ou s'embarque-t-on dans un suicide collectif de l'industrie automobile européenne?", demande-t-il, dans un entretien samedi au Figaro.
Le débat est ouvert, en attendant,il va falloir passer à la caisse
Carlos Tavarès :
"C'est comme la nourriture bio, c'est plus cher" ... "En tant que citoyens, soit nous acceptons de payer la mobilité propre plus cher, soit nous mettons l'industrie automobile européenne en difficulté", a-t-il estimé.
"Les gouvernements ont pris la décision scientifique de demander aux constructeurs d'aller vers l'électrique. Cette instruction est très claire, elle est visible dans les objectifs de C02 qui nous sont imposés par l'Union européenne"
"La mutation qui nous est proposée est une mutation lourde de conséquences"
Article complet : https://www.bfmtv.com/economie/pour-car ... 33624.html
Le souci, si j'ai bien tout compris, vient des batteries, qui représentent 40% du coût d'une voiture électrique et qui "sont aujourd'hui un monopole asiatique des Coréens, des Chinois et des Japonais".
"Nous sommes, nous le groupe PSA, un ardent supporter de (la) démarche de créer un champion européen de la batterie pour équilibrer la situation asiatique dominante", a-t-il affirmé, en ajoutant que "c'est il y a dix ans qu'il aurait fallu lancer ça".
Même son de cloche chez le président de la plateforme automobile, Luc Chatel :
"Peut-on conserver les savoir-faire en Europe ou s'embarque-t-on dans un suicide collectif de l'industrie automobile européenne?", demande-t-il, dans un entretien samedi au Figaro.
Le débat est ouvert, en attendant,il va falloir passer à la caisse
Carlos Tavarès :
"C'est comme la nourriture bio, c'est plus cher" ... "En tant que citoyens, soit nous acceptons de payer la mobilité propre plus cher, soit nous mettons l'industrie automobile européenne en difficulté", a-t-il estimé.