ghimi06 a écrit :Bonjour ,à quel endroit

Quand j'ouvre me marque erreur
Je vous ai copié les textes...
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Le contrôle technique change en mai 2018. Parmi les nouveautés : les véhicules transformés pour servir de camping-car devront changer leur carte grise.
Vous passez vos vacances dans votre van tout confort ? Attention, l’été prochain risque de s’avérer plus compliqué. À partir du 20 mai 2018, les fourgonnettes aménagées se verront refuser le contrôle technique pour non concordance avec son document d’identification. En clair, votre carte grise n’est plus conforme. Jusqu’alors considérées comme une VP (voiture particulière) ou CTTE (utilitaire de moins de 3,5 tonnes), ce type de véhicule devra afficher la mention VASP (véhicule automobile spécifique) sur sa carte grise.
“Le propriétaire doit passer en contre-visite dans les deux mois”, nous explique Jacques Guillermin, vice-président de la section contrôle technique au Centre National des Professions Automobiles (CNPA). Un délai qui lui permet de renoncer à l’aménagement de sa camionnette ou de se mettre en conformité. “En cas de récidive, le propriétaire ou conducteur risque une amende de 135 euros, une immobilisation de la carte grise et la mise en fourrière du véhicule” ajoute-t-il. Pour obtenir l’homologation VASP, quatre éléments fixes sont nécessaires : la table, le lit, la cuisine et les rangements. “Dans ce cas, il faut faire changer la carte grise et passer devant les DREAL (directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement)” informe Jacques Guillermin. “Si un seul des ces module est amovible, l’homologation n’est pas accordée” précise-t-il.
Par ailleurs, il existe une autre solution pour passer le contrôle technique : l’installation d’équipements amovibles justement pour conserver la mention VP ou CTTE sur sa carte grise. Une astuce qui fera illusion au moment de la vérification mais qui reste illégale. Bonne nouvelle pour les propriétaires de Combi Volkswagen, il reste possible de se munir d’une carte grise de collection.
Pour rappel, le contrôle technique devient plus exigeant à partir du 20 mai 2018. De 123 points de contrôle, il en passe à 132, permettant de faire remonter 606 points de défaillance contre 453 aujourd’hui. Parmi eux, 340 sont classés comme des “défaillances majeures” avec une contre-visite dans les deux mois et 127 comme “critiques” avec l’interdiction de circuler excepté jusqu’au lieu de remise en état. Un élargissement de l’inspection du véhicule implique une durée d’examen plus longue et, par conséquent, un coût plus élevé. La facture devrait augmenter de 10 à 15%.
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Et l'autre article...
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Dans un souci de sécurité, l’homologation VASP sera désormais obligatoire pour les fourgons ou vans aménagés. Une mesure qui met en colère les nombreux usagers de ce mode de transport.
Baroudeurs, préparez-vous ! Comme nous l'avons détaillé le 16 avril, les camionnettes aménagées homologuées VP (voiture particulière) ou CTTE (utilitaire de moins de 3,5 tonnes) seront recalées au contrôle technique à partir du 20 mai prochain. Sauf à rendre son équipement démontable le temps de l’examen, les particuliers devront donc obtenir une homologation VASP (véhicule automobile spécifique). Entre l’attestation de conformité auprès de l’organisme agréé (près de 400€), la redevance DREAL/DRIEE (86,90€) et le coût de la nouvelle carte grise en préfecture, cette démarche leur coûtera entre 600 et 700 euros.
Logiquement, sur les nombreux forums de passionnés, la colère monte. “Ce type de véhicules permet aux propriétaires qui n’ont pas forcément les moyens de se payer des nuits d’hôtel de partir en vacances à moindre coût”, rappelle Thierry, de l’Allier, qui voyage depuis toujours dans le van qu’il s’est aménagé tout seul. Et d’ajouter : “A l’inverse des énormes camping-cars, ces camionnettes permettent aussi de s’installer n’importe-où en toute discrétion et d’éviter de se faire expulser.”
Même son de cloche pour Adèle, qui roule à bord d’un utilitaire Opel aménagé. “Avec mon mari, nous avons passé des dizaines d’heures à l’équiper. Bien sûr, les installations ne sont pas réalisées par des professionnels mais rien n’est dangereux” assure-t-elle. “Je comprends la bonne intention de cette mesure, mais ce sont toujours les mêmes qui vont devoir payer à l’arrivée.”
Parmi les fans de vans équipés, certains voient tout de même un intérêt à la réforme. “Il y a beaucoup d’abus, certains aménagent trop et n’importe comment, explique Jean-Louis, de La Courneuve. Il ne suffit pas de 4 boulons pour installer des sièges convenablement”. Ce récent acquéreur de camping-car met en avant un autre avantage de la nouvelle réglementation : grâce à l’homologation VASP, les particuliers pourront se faire indemniser par leur assureur en cas de vol ou d’accident. Ce qui n’était pas toujours le cas jusqu’alors.
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