Islande 2017

[famille Cromagnon]

Je vais faire mon chieur (smiley)

Certaines photos, et paysages sont magnifiques, par contre les conditions suffisent tres largement a ce que jamais je foute les pieds la bas avec le meme genre de mode de voyage.

Tu comprends pourquoi on a pris un camion??...on n'aime pas le froid ni la pluie....

[platplat]

Tu comprends pourquoi on a pris un camion??...on n'aime pas le froid ni la pluie....

Je comprends tres bien. Vraiment tres bien.

[famille Cromagnon]

Je comprends tres bien. Vraiment tres bien.

[edefaverney]

Je vais faire mon chieur (smiley)

Certaines photos, et paysages sont magnifiques, par contre les conditions suffisent tres largement a ce que jamais je foute les pieds la bas avec le meme genre de mode de voyage.

C'est dommage !!!!
Tu vas vraiment passer à côté de quelque chose de Fabuleuuuuuuux !!!!!

[edefaverney]

Merci pour toute ton aide. Faut que je pense à te retourner tout cela.

Y'a pas le feu au lac !!!!
Je ne vais malheureusement pas y retourner cette année !!!

[vincent sch]

Je vais faire mon chieur (smiley)

Certaines photos, et paysages sont magnifiques, par contre les conditions suffisent tres largement a ce que jamais je foute les pieds la bas avec le meme genre de mode de voyage.

Salut

Je comprends bien, et encore on ne raconte pas tout. Mais je ne sais pas pourquoi, plus on en chie et plus on apprécie les moindres bons moments. Faudrait qu'on fasse une analyse: mais nous on aime quand les conditions sont difficiles.

A plus

Vincent

[vincent sch]

Jour 16 : 3 juillet 2017.

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Départ à 9H00 du Guesthouse de SVINVATN au bord du lac. Nous sommes arrivés ici par un temps superbe. Avons pu sécher la tente, laver du linge, et avons passé une merveilleuse soirée.

Spécial pour Platplat: on sait aussi se payer du très bon temps. Un guesthouse pour nous tout seul.

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Nous avons pu décharger les photos vers l’ordi, apprendre que l’oiseau au plumage blanc et noir avec long bec orange au cri « sonnerie de téléphone » est l’huitrier pie qu’on trouve aussi sur le littoral français.

Toutes les constructions en béton ont des défauts, fissures, les angles cassés, certainement dû au mauvais gravier à la granulométrie trop grossier. (Ici le gravier de petit calibre est rare) Par contre les intérieurs sont superbe, aux finitions impeccables.

Devant nous le LAXARDAFJÖLL complexe montagneux de 750 à 965m que nous longeons par le sud, il ne semble pas être traversé par des routes carrossables, c’est une éponge remplie d’eau.
Nous évoluons à environ 270m. Le plateau, si on peut dire, est mamelonné.
La apparait une chaine montagneuse d’environ 1300m d’altitude : le BLÖDUHLIDARFJÖU

Prenons du gasoil à VARHAHLID

Frayeur de la journée : Je croyais que le retour du bateau se ferait le 14 juillet. Ce qui ne nous aurait vraiment pas laissé beaucoup de temps pour refaire la route du retour surtout que nous travaillons tous les deux dès lundi. Ouf, après nouvelle vérification des billets, le retour est bien prévu au 13 juillet de SEYDISFJÖRDUR à 10H30. J’ai eu des spasmes. J’ai vite pris 3 goutes d’élixir d’angélique pour me remettre de cette frayeur.

Jean Ralph (paix à son âme) le disait déjà : « tu es une bileuse » Vincent s’en fiche d’arriver avec un jour de retard au boulot.

Photos d’AKUREYRI : mon état s’améliore, ville de 19000 habitants.

Photo du 1er Rond point Islandais : C’est rare ici.

Ici le feu « rouge » est en forme de cœur.

Avons visité un peu la ville d’AKUREYRI et son musée historique : la vie des Islandais dans les anciens temps. Les évolutions architecturales. L’évolution du travail. Au XVIIème siècle, c’était un comptoir danois, il ne reste plus rien des settlements antérieurs. Les danois avaient pris le contrôle exclusif des commerces. Ce n’est qu’au début du XXème siècle que la vie a pris son essor : les premières maisons datent des années 1904-1930. Le musée évoque l’histoire des maisons les plus anciennes de la ville.
Une usine de harengs séchés constituait la principale ressource de la ville. Cela a attiré la venue de fermiers itinérants et des artisans.



Le musée présentait aussi des cartographies anciennes de l’Islandes. Cocorico : les plus anciennes sont en français.
On apprend également que les Islandais se sont engagés, un peu forcé, pour l’honneur de leur patrie, au côté du Canada et de l’Angleterre lors du dernier conflit mondial. (Il y avait beaucoup d’Islandais qui avaient émigré vers le Canada au début du XXème siècle. Ceci expliquant cela).

Beau jardin botanique.

Photo de la sortie de l’EYRAFJÖRDUR
Nous nous dirigeons vers HUSAVIK, petit port de pêche du nord. Pour se faire nous traversons une morne plaine sous la pluie à nouveau. La 85 est saturée d’eau.

Photo de HUSAVIK sous le soleil. Ouf la météo change vite ici

Avons visité le musée des baleines et autres cétacés. Puis avons vu le camping de HUSAVIK qui ne nous a guère inspiré. Beaucoup de parcelles en pente et des commodités en sous effectifs. Maintenant nous roulons dans la lande pelée et violette de lupins. Des lupins sur d’énormes surfaces. Cherchons un endroit pour faire du CS. (Camping sauvage)
A la recherche d’un hot pot du côté de BAEJAFJALL. Malheureusement nous ne le trouvons pas : le secteur se transforme en méga usine de géothermie avec des tuyaux partout. Ca sent fort le souffre ici. Vincent est déçu.

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[vincent sch]

Jour 17 : 4 juillet 2017.

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A 10H18, la voiture démarre. Nous avons bivouaqué près des failles de BAEJAFJALL. Il n’a pas fait très froid, pas un pet de vent, par contre une pluie un peu continue.
Vincent rassemble un troupeau de mouton avec son gros véhicule. Ils courent un bon moment devant le véhicule.
Nous cherchons notre piste à travers les pipelines.
Nota : On voit très peu d’eau en surface. On dirait qu’elle s’infiltre et qu’elle va s’échauffer au contact de magma qui met l’eau en pression

Le chemin qu’on voulait prendre vers le sud est CLOSED à cause de VERY HOT WATER. Partout de la vapeur sort du sol.
Devant nous le BAERJAFJALL plissé, silice, oxydé et fumant : 600m. Nous tournons autour de la montagne à la recherche d’une piste ouverte. Sur notre droite : champ de lave à failles parallèles dû à la terre qui bouge. De quand datent ces failles ???

Les volcabs le long de notre chemin sont couleur anthracythe avec des tâches. Pas de végétation.

Vincent ouvre une barrière .On en a pas mal de ce côté-ci de l’Islande.

GAESAFJÖLL : 882m dont 400m qui dépassent le plateau. Volcan multicratères
Vide, pas le moindre sentier, même la végétation n’arrive pas à s’accrocher à ses falns.
Devant nous une coulée noire, complétement chaotique, de 5m de haut et 500m de large. Puis une coulée silicée puis encore une autre coulée de 30 à 50cm de haut de lave bien plus liquide et très noire.
Après ces coulées,, un sol végétalisé puis à nouveau des coulées de lave noire : en fait GASTYKKIS BUNGA

La lave ressemble à une éponge et parfois la surface est lisse. L’intérieur de ce caillou de lave est rempli de milliers de bulles de gaz.

On voit des laves ocres et d’autres rouges pourpre.
On retrouve ici les failles Nord-Sud. Certaines sections de failles ont été remplies de cette lave récente.

La couche végétale (mousse) arrondie les arrêtes anguleux de cette lave

On a l’impression que le vent a rempli les interstices entre les roches volcaniques, ainsi une maigre végétation commence à coloniser ces champs.
Sur notre champ minéral qui fume au soleil, nous voyons à l’horizon, à gauche, des volcans pyramidaux.
Photo d’un ensemble capteur sismique.
Géothermie de MYVATN au KRAFTA
Sortons de cette piste avec tous les yeux des touristes braqués sur nous. Pourquoi ? En fait, en sortant de cette piste, en nous retournons, voyons un beau panneau interdisant toute circulation sur la piste que nous venons de faire.
Le KRAFTA à 10000 à 20000 ans et c’est lui qui a craché les magmas qu’on a traversé ce matin, sur 35km². De 1975 à 1984, le KRAFTA a craché ces laves par intermittence.
Avons vu le cratère remplie d’eau chargée d’acide sulfurique du KRAFTA
Après nous être approvisionnés, nous faisons le tour du MYVATN, on voit des champs de laves qui ressemblent à de la croute de pain bien cuit et toute craquelée, mais gris noir le pain.
Photo d’un bébé cratère HVANNFELL 671m autour du lac MYVATN. Il a une belle forme.
Voyons de petits volcans d’environ 400m de haut. Les flancs de ces volcans surgissent du sol et montent avec une pente brusque de 45° vers la couronne du cratère.
Visitons l’abergement du MYVATN : ce sont les restes du volcan qui dépassent du lac.
Très belle balade dans un parc autour du Myvatn. Les paysages sont vraiment splendides. On ne peut pas rester insensible devant tant de splendeur. C’est comme dans des cartes postales. Dommage que les photos ne rendent pas ce que nous vivons ici.

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[vincent sch]

Jour 18 : 5 juillet 2017.

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Nous partons à 9H40, c’est tard. Il fait beau et même chaud. Partons vers vers HVERIR près de MYVATN.
Le camping n’était pas très confortable et son eau a un gout très soufré et acide.
Temps magnifique : le démarrage est un peu long. Sommes allé à EY…. Pour acheter du dégrippant : les vitres des portes ont de plus en plus de mal pour s’ouvrir et se fermer : la poussière des pistes se glisse partout.
Avons dû laisser le chargeur de l’accu de l’appareil photo branché au camping : L’utilisation de l’appareil photo est tellement intense que les batteries s’épuisent rapidement. On a profité de ce temps de pause forcée (attendre que la batterie soit chargée) pour aller laver le 4x4 aux stations-services. Quasi toutes les stations sont équipées d’une air de nettoyage avec eau mis à disposition gratuitement. Le Terrano en avait vraiment bien besoin.
Puis sommes allé à HVERIR avec uniquement la tablette comme solution de rechange pour prendre des photos. A la guerre comme à la guerre. A notre retour, la batterie sera chargée.
On a fait le tour du sommet du HVERFJALL et son cratère de circonférence intérieur 2.3km
C’est une montagne de scories plus ou moins grosse donnant un aspect rond, et gris et un peu ocre ç ce petit volcan.
Qu’on ne s’y trompe pas, la circonférence du cratère est la plus grande d’Europe
Les flancs ont une hauteur d’environ 300m. Malgré les 2500 ans du volcan, aucune végétation n’a pu s’accrocher à ses flans.
Direction DETIFOSS. A la recherche d’un endroit ou manger avant la pluie.
Nous avons profité de cette halte pour faire du rangement dans la voiture. Vincent a resserré la tôle de protection sous le véhicule qui vibrait. Il a constaté que le radiateur de climatisation fuyait. C’est-à-dire le séparateur d’huile/air du système compresseur d’air est percé. Il perd son huile. Plus de lubrification pour le compresseur d’air. Cela pourrait être embêtant en cas de crevaison.
Nous prenons la 862 vers le Nord et longeons le fleuve JÖKULLSARFJOLLUM qui prend sa naissance plus au sud à partir d’un glacier : Le DYNGJUJÖKULL.
Le fleuve se jette dans l’arctique et sur son trajet il forme DETTIFOSS
Nous évoluons dans une plaine désolée de laves anciennes remplies de scories et couvertes par endroit d’herbes sèches et rares. Ailleurs des arbustes, des myrtilles et ces arbustes à feuilles duveteuses vert de gris. Puis paysage lunaire ocre et toujours aussi plan.
Puis le parking de DETTIFOSS
Arrivons sur l’énorme faille 100 à 200m, dans laquelle chute le fleuve. Il doit bien faire 100m de large au minimum. Hauteur des chutes : 45m
En allant vers le sud on découvre SELFOSS . On y distingue bien la coupe de la faille.
Nous évoluons dans un chemin relativement creusé (en général ils sont sur élevés). Chemin piste qui plaît à Vincent
Photo plein sud depuis HOFSJÖKULL vers BRRAHAJÖKULL en passant par le DUNGJUJOKULL qui donne naissance au fleuve qui chute à DETTIFOSS
Photo de HVERIR avec ses cheminées au sommet.

Nous prenons une piste qui prend naissance au sud du lac de MYVATN pour rejoindre aujourd’hui ou demain l’ASKJA. Il fait 14°C sans vent. Donc très doux.
Vincent c’est renseigné auprès des rangers de SEYDA.. se l’état de cette piste. La dame n’était pas très encourageante. Elle est allée se renseigner auprès d’autre collègue et est revenue au bout de 5 minutes pour lui dire qu’elle n’était pas du tout certaine de l’état de la piste. Elle n’a eu aucun retour de la part des deux autres équipages parti il y a quelques temps sur cette piste. Elle insiste pour donner les lieux où il est possible de trouver de l’eau potable sur ce circuit. D’après elle, seul les highcars peuvent s’aventurer sur cette piste.

Partons à l’aventure avec le Terrano qui ne ressemble pas vraiment à un Highcar Islandais. On verra bien su cela passe ou pas.
Vu de la forme en tente de bédouin du DYNFJUJÖKULL.
Le chemin est difficilement discernable. Nous devons essayer plusieurs directions, revenir sur nos pas, sortir du véhicule à la recherche de traces de la piste.

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La piste passe quelque part ici, mais on ne voit plus rien au sol. Faut sortir pour rechercher des traces

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[famille Cromagnon]

De magnifiques photos!!....