Phil77200 a écrit :En Italie les gens vont prendre de l'argent au distributeur et payent en espèces.
Personne ne leur reproche de "participer au financement du terrorisme"...
En Suisse les paiements en espèces ne sont pas plafonnés, pas plus qu'au Royaume-Uni: eux non plus on ne les prend pas pour des débiles en leur disant qu'ils participent au financement du terrorisme.
Faut croire que les seuls qui sont pris pour des c*ns c'est encore nous!
Oui, mais nous, on a plein de bouches à nourrir, car nous avons la "chance" d'avoir une démocratie exceptionnelle, avec le plus grand nombre d'élus au monde, soit 1 élu pour 104 habitants, les "pauvres" britanniques n'ont qu'un élu pour 2603 habitants, soit 20 fois moins d'élus que nous ! Idem pour les "pauvres" américains, qui doivent se contenter de 535 parlementaires (435 députés + 100 sénateurs) pour 303 millions d'habitants, alors que nous avons la chance d'avoir 908 parlementaires (577 députés + 331 sénateurs) pour nos 64 millions d'habitants.
Et c'est pareil au niveau des collectivités territoriales, on est aussi "champions du monde" !
Et que dire de leur professionnalisme ! Aujourd'hui , en France, on est un des rares pays au monde a avoir des professionnels de la politique, qui en ont fait un métier. Et c'est en contradiction avec les principes posés par la Révolution de 1789, pendant laquelle on insistait sur la nécessité que les élus ne transforment pas en profession une charge honorifique confiée directement par les citoyens. En principe, le fait d’être élu n’est pas un métier en soi. Il s’agit d’une fonction temporaire attribuée par les électeurs à une personne choisie par eux. Chez nous, ils sont tellement pointus que, s'ils ne sont pas ré-élus, on doit leur trouver un job, une étude, une mission ou un rapport, quitte à créer une commission quelconque ...
Alain Juppé a déclaré récemment :
Il y a 577 députés et 348 sénateurs, plus de 900 au total. C'est évidemment beaucoup trop. Je pense qu'une diminution de moitié ne serait pas absurde, autant pour une raison d'efficacité démocratique que pour une raison d'économies.
Mais ça fait des années qu'on entend le même refrain, avant chaque élection. Sarko en 2007 et le tandem Valls/Hollande en 2014 ont tenu des propos similaires, sans pouvoir les réaliser, donc, on y croit plus. Pour y arriver, il faudrait un référendum national, car si on laisse la classe politique décider, ils ne vont pas se flinguer eux-mêmes !
Pour nourrir tout ce gentil monde, il faut du fric, et pour faire rentrer du fric, il faut savoir qui dépense quoi, pour pouvoir le ponctionner intelligemment, sans faire trop de vagues ...