re: DAKAR 2015
Posté : jeu. janv. 22, 2015 9:55 am
Il est 2h du mat lorsque nous arrivons dans les dunes, les traces se font rares, de plus en plus rares….en fait on a raté « l’entrée » de l’erg, on essaie donc de trouver un point en hauteur pour tenter de repérer des phares pouvant nous indiquer une direction, faut pas oublier que l’on a pas de GPS, donc il faut absolument reprendre la bonne trace pour se recaler sur le road book !!
Pour voir des phares, on en a vu…..plein dans tous les sens et assez loin en plus….en gros c’est pas gagné .On pose le camion, on part à pied, la seule chose que l’on entend et que l’on voit ensuite, c’est un petit groupe de 4 ou 5 motards qui tentent de se sortir d’un enchevêtrement de dunettes, ils galèrent les malheureux, et visiblement se perdent de vue fréquemment.
On cherche un moment, en vain…..quand au bout d’une dizaine de minute, on entends un ronflement significatif d’un camion GINAF, il nous sort de derrière une dune au pas, rampe bien sur allumée mais aussi 2 monstrueux projecteurs mobiles balayant sur les cotés lui permettant de chercher plus précisément la bonne voie.
Visiblement il sait ou il va, Christian part au galop vers ce camion, histoire de se mettre dans sa trace et de nous matérialiser à la torche un point de passage a priori sur…..effectivement cette stratégie s’avéra payante puisque nous nous sommes retrouvé sur la bonne trace et qui plus est, sur une case du road book nous permettant de savoir ou nous sommes, en fait un passage dans un goulet.
Nous progressons prudemment lorsque nous entendons la sonnerie de l’irritrack : le PC nous appelle pour nous signaler un motard en difficulté, pas très loin de nous, en fait il serait bloqué sous sa moto, incapable de la relever tellement il est naze….nous partons donc à sa recherche en suivant les consignes du PC…..rapidement nous le trouvons, on l’aide à se relever, il va bien, très fatigué avec nous dit il une douleur au dessus du genoux, mais rien de grave, il veut se reposer un moment et repartir, nous pouvons donc le laisser.
Nous repartons, toujours à tâtons, on monte, on descend, quelques petits devers raisonnables, mais ça avance toujours à la recherche des points de repères fournis par le road book……..qui nous annonce en bas d’une descente de dune, partir à droite cap 35° me semble t’il….sauf que la descente en question en fait c’est quasiment un mur, de jour on s’en aperçoit aisément, mais alors de nuit….la surprise !!!Au moment de basculer, wouaaaahhh, la décharge d’adrénaline……surtout que nous ne sommes pas parfaitement en ligne, et c’est alors que dans un réflexe naturel mais exessivement dangereux……JC nous plante un grand coup de frein déstabilisant ainsi les 10 tonnes du bestiau qui se met instantanément en travers……coup de volant d’un coté, puis de l’autre….le camion part dans une espèce de godille infernale qui aurait sûrement plu à Luc Alphand, mais qui a failli nous coûter très cher, 10 mètres de plus et on finissait sur les tuiles à coup sur !!
En bas, on reprend nos esprits….et on entends de nouveau le pc qui nous appelle (visiblement celui de paris !!) pour nous signaler un motard en difficultés, mais derrière nous !!! Evidement qu’il est derrière nous, c’est celui que nous avons aidé quelques minutes auparavant, on tente de l’expliquer au gars du pc, un tantinet bouché de la compréhension qui insiste lourdement, plutôt que de contacter directement le dit motard !!!Au bout de X minutes de palabres, nous faisons mines d’avoir un problème de réception puisque nous savons que le motard va bien, et qu’on aimerait bien avancer !!!
Ce que nous faisons alors, dans un couloir de dunes visiblement très hautes et très raides.
De nouveau le PC nous sonne, c’est Fabien CALVET, le directeur de course camion qui nous explique que c’est le gros bordel, il y a un paquet de voitures et camion en perdition, dans les dunes, que le plus raisonnable est de s’arrêter vu le nombre d’accident un peu partout.
Il nous conseille d’avancer dans le couloir ou nous sommes jusqu'à un plateau ou quelques concurrents et voitures d’organisation se sont regroupés pour passer la nuit et repartir à la lumière.
OK, nous allons suivre son conseil, pas la peine d’aller à la cata, on devrait avoir 5 ou 6 km pour atteindre les autres « naufragés ».
Quelques centaines de mètres plus loin, nous devons sortir du couloir par la montée d’une dune très raide et relativement longue, on s’arrête donc, on dégonfle au max, on la prend de face et yallah…..raté !!! On redescend, on rejoue avec un peu plus de vitesse et…….pas mieux !!! Pas grave et retente encore plus fort et le MAN crache out ce qu’il peut et fini par arriver au sommet pour basculer limite limite…c’est bon on est passé !!!
On est passé….mais on a plus de direction assistée……là on est mal et il est 4h00 du mat!!!
Pour voir des phares, on en a vu…..plein dans tous les sens et assez loin en plus….en gros c’est pas gagné .On pose le camion, on part à pied, la seule chose que l’on entend et que l’on voit ensuite, c’est un petit groupe de 4 ou 5 motards qui tentent de se sortir d’un enchevêtrement de dunettes, ils galèrent les malheureux, et visiblement se perdent de vue fréquemment.
On cherche un moment, en vain…..quand au bout d’une dizaine de minute, on entends un ronflement significatif d’un camion GINAF, il nous sort de derrière une dune au pas, rampe bien sur allumée mais aussi 2 monstrueux projecteurs mobiles balayant sur les cotés lui permettant de chercher plus précisément la bonne voie.
Visiblement il sait ou il va, Christian part au galop vers ce camion, histoire de se mettre dans sa trace et de nous matérialiser à la torche un point de passage a priori sur…..effectivement cette stratégie s’avéra payante puisque nous nous sommes retrouvé sur la bonne trace et qui plus est, sur une case du road book nous permettant de savoir ou nous sommes, en fait un passage dans un goulet.
Nous progressons prudemment lorsque nous entendons la sonnerie de l’irritrack : le PC nous appelle pour nous signaler un motard en difficulté, pas très loin de nous, en fait il serait bloqué sous sa moto, incapable de la relever tellement il est naze….nous partons donc à sa recherche en suivant les consignes du PC…..rapidement nous le trouvons, on l’aide à se relever, il va bien, très fatigué avec nous dit il une douleur au dessus du genoux, mais rien de grave, il veut se reposer un moment et repartir, nous pouvons donc le laisser.
Nous repartons, toujours à tâtons, on monte, on descend, quelques petits devers raisonnables, mais ça avance toujours à la recherche des points de repères fournis par le road book……..qui nous annonce en bas d’une descente de dune, partir à droite cap 35° me semble t’il….sauf que la descente en question en fait c’est quasiment un mur, de jour on s’en aperçoit aisément, mais alors de nuit….la surprise !!!Au moment de basculer, wouaaaahhh, la décharge d’adrénaline……surtout que nous ne sommes pas parfaitement en ligne, et c’est alors que dans un réflexe naturel mais exessivement dangereux……JC nous plante un grand coup de frein déstabilisant ainsi les 10 tonnes du bestiau qui se met instantanément en travers……coup de volant d’un coté, puis de l’autre….le camion part dans une espèce de godille infernale qui aurait sûrement plu à Luc Alphand, mais qui a failli nous coûter très cher, 10 mètres de plus et on finissait sur les tuiles à coup sur !!
En bas, on reprend nos esprits….et on entends de nouveau le pc qui nous appelle (visiblement celui de paris !!) pour nous signaler un motard en difficultés, mais derrière nous !!! Evidement qu’il est derrière nous, c’est celui que nous avons aidé quelques minutes auparavant, on tente de l’expliquer au gars du pc, un tantinet bouché de la compréhension qui insiste lourdement, plutôt que de contacter directement le dit motard !!!Au bout de X minutes de palabres, nous faisons mines d’avoir un problème de réception puisque nous savons que le motard va bien, et qu’on aimerait bien avancer !!!
Ce que nous faisons alors, dans un couloir de dunes visiblement très hautes et très raides.
De nouveau le PC nous sonne, c’est Fabien CALVET, le directeur de course camion qui nous explique que c’est le gros bordel, il y a un paquet de voitures et camion en perdition, dans les dunes, que le plus raisonnable est de s’arrêter vu le nombre d’accident un peu partout.
Il nous conseille d’avancer dans le couloir ou nous sommes jusqu'à un plateau ou quelques concurrents et voitures d’organisation se sont regroupés pour passer la nuit et repartir à la lumière.
OK, nous allons suivre son conseil, pas la peine d’aller à la cata, on devrait avoir 5 ou 6 km pour atteindre les autres « naufragés ».
Quelques centaines de mètres plus loin, nous devons sortir du couloir par la montée d’une dune très raide et relativement longue, on s’arrête donc, on dégonfle au max, on la prend de face et yallah…..raté !!! On redescend, on rejoue avec un peu plus de vitesse et…….pas mieux !!! Pas grave et retente encore plus fort et le MAN crache out ce qu’il peut et fini par arriver au sommet pour basculer limite limite…c’est bon on est passé !!!
On est passé….mais on a plus de direction assistée……là on est mal et il est 4h00 du mat!!!