Forum 4x4

Quelques rares images de cette étape. Je pense que d'ici quelques temps on trouvera des vidéos sur le site de Franck http://www.t-cap.fr.

Cette première étape passe par l'endroit ou a été tourné une partie du film de star wars.


Ca c'est nous!!! A l'attaque !!!


Une voiture de l'organisation passant la dune à chameau juste avant star wars.


Un autre équipage passant cette même dune


Nadia, inquiète. L'organisation vient de lui signaler qu'ils n'ont plus aucune nouvelle de deux équipages perdus dans le désert. Pascal part à leur recherche en moto. Les deux équipages à la dérive rentreront au bercail sain et sauf.

jolie organisatrice ....
bon bref !


racontes-nous aussi ... la boite réductée du terrano ..
pas de soucis ? vraiment mieux ?
la méca du terrano a bien tenue en générale , en dehors du train avant ?


on veut tout savoir !!!!!!

[édit]
une autre question me vient à l' esprit ...
on a pas vu de land sur les photos ? ...non ?

Salut Tanguy

Oui elle est très belle l'organisatrice. Mais cela ne lui monte pas à la tête, loin de la, elle est très abordable et toujours à l'écoute de tous les concurrents. Attention, plus d'une fois elle s'est accroché avec le directeur de course qui voulait annuler ou simplifier certaines épreuves jugées trop difficiles pour des femmes. Quand elle entend cela, elle voit rouge, même très rouge.

Bon pour la boite réductée du T2, je ne l'ai utilisé qu'a de très rares occasions. Nous sommes resté scotché que deux fois, et pour ces deux fois j'ai demandé à mon pilote de passer en rapport court et de démarrer en seconde. La première est interdite. Elle ne sert qu'en trial en cas de descentes délicates. Le couple étant trop important dans ces cas, je ne l'utilise que très rarement. En seconde pas de soucis, pas besoin d'appuyer sur l'accélérateur, le BB s'en sort toujours. Donc nous passions très rapidement les rapports pour terminer en 5ième courte. Dès qu'une partie un peu plane et en dur se présentait, nous nous arrêtions pour repasser en longue. Pas de soucis. J'ai trop peu utiliser les courtes ici pour que l'on puisse en parler.

Oui, en dehors du train avant massacré par l'herbe à chameau et le petites dunettes très dure, pas de soucis. Le différentiel Quaife fait un superbe travail. Je l'ai surtout constaté dans le chott ou nous passions de façon relativement facile. Naturellement cela oscillait, mais ce n'était pas le train arrière qui voulait passer devant mais bien le différentiel qui basculait très rapidement le couple de la roue avant droite vers la gauche en fonction de l'adhérence des roues dans la boue.

J'espère que les vidéos seront bientot disponible. Sur certaines vidéos on remarque que le T2 roule vite dans cette boue tout en tenant assez facilement son cap.

Bon, il faut absolument le schnorkel pour la prochaine fois. Le soir je constatais que le filtre était mouillé. Effectivement les vagues passaient par dessus le capot. C'est bien souvent à cause de cette perte de visibilité pendant 10 secondes que de nombreux concurrents ont déviés leur trajectoire et se sont retrouvé embourbés. Je demandais systématiquement à Mireille de rentrer dans les flaques et de ne surtout pas essayer de les éviter parce que la piste en dur était bien tassée et se trouvait à un niveau légèrement plus bas que le reste du chott. Il y avait peut être de l'eau mais en dessous la piste était resté dure.

Pour les lands, malheureusement pas un seul concurrent n'est venu en land. La majorité des véhicules sont des Toyota HDJ. Pas de Land ici. Même à Tunis les Range sont très rares. Mitsu était bien représenté. Nissan avec quelques PU et un Maverick étaient également présents. Si non rien d'autre comme marque.

Donc à part le train avant, pas de soucis. Bon je vais le refaire à neuf et voir pour opter pour des barres de torsion renforcées pour éviter qu'il ne bascule du nez.

Retour au compte rendu. Le soir de la spéciale nous nous retrouvons tous au même hotel. Au ksar rouge. A nouveau brieffing le soir avec d'autres compléments à rajouter au road book et d'autres vidéos que l'équipe de filmage italien nous passe. Ce sont de superbe vidéos qui en font rire plus d'un.

Le soir le temps est au vent, le ciel se couvre, la tempète se lève.
Le lendemain matin la pluie menace. C'est la fameuse étape Tozeur Douz par le chott. Didier souhaite annuler l'étape jugée trop dangeureuse.
Il y a pas mal de discussions entre les organisateurs. Finalement c'est Nadia qui impose sont choix, elle veut faire continuer le rallye, et les conditions météos font parti des aléas d'un rallye. Nous partons avec un intervalle de 5minutes entre les véhicules.
Arrivé à l'embranchement de la piste qui rentre dans le chott, nous sommes à nouveau arrêté, cette fois ci se sont les autorités, la garde nationale qui s'emble s'opposer que nous rentrions. A nouveau des discussions. Pendant ce temps la pluie tombe à flot. Les commissaires sont déjà à leur place, au controles de passages et au controles horraires. Nadia part en reconnaissance.
Après une heure d'arrêt, Nadia réussi a obtenir gain de cause, nous entrons dans le chott. Malheureusement ce temps de retard aurra permis à l'eau de monter et donnera lieu au carnage déjà vu avant.

Je pense que Nadia a eu raison d'insister. Il fallait que nous passions par la. Sans cette expérience, nous aurions été frustré que cette spéciale soit annulé.

Quelques images avant d'avoir les vidéos.





Caroline,



Nous sommes arrêté par Didier en pleine course et on nous demande de rebrousser chemin. L'étape est annulé et nous prendrons la route pour Douz par la route. La tempète s'est renforcée. On n'y vois plus rien devant soit. C'est pire que le brouillard. Le terrano roule en crabe et incliné sur le coté.
Enfin nous arrivons à Douz dans un autre prestigieux hotel. Le vent tombe et les concurrents profitents des hamams, piscines et boutiques de l'hotel.


La mère de Nadia


Entrée de l'hotel à Douz

Etape Douz Timbaine

Etape de sable et de dunes d'environ 100 km.

Quelques images d'ensablement. C'était amusant, on constate vite que les caméras se trouvent justement postés aux endroits ou il y a le plus de risque de s'ensabler.










Arrivée au campement. Il fait froid, environ 10°C et le vent souffle fort le sable. J'ai quelques ennuis de moyeux, plus précisément de goujons qui une fois de plus cassent. Avec le technicien du camion d'assistance nous essayons de sortir le bout d'un goujon qui est resté dans le filetage. J'ai tous les outils sauf la perceuse. Et naturellement le camion d'assistance n'a pas de perceuse. Je passe mon après midi à limer à limer pour essayer de retailler un petit burin qui devrait permettre de marquer le bout rester dans le filetage pour l'extraire. C'est peine perdue. Je remonte le moyeu en faisant aussi attention que possible d'éviter d'introduire du sable dans le moyeu. C'est pas évident du tout, le vent souffle fort. Je n'ai plus que 5 vis qui tiennent le moyeux avant droit Nous serons désormais limité et devons faire plus attention. A ce stade de la course, il ne nous sera plus permis d'attaquer trop fort. Il faudra éviter autant que possible de prendre les dunettes trop rapidement sous peine de casse définitive.





Des tentes de différentes tailles équipés de 2, 3 voir 4 lits nous attendent


Un feu de bois nous permettra de nous réchauffer


Ambiance. Un groupe de guitaristes qui jouent superbement bien de leur instrument animeront le camp jusque tard dans la nuit, pour le plus grand bonheur de ces dames.


Préparation du pain, une sorte de galette, sera cuite sur les braises.


Le plat se trouve dans des sortes d'enforres. Les enforres seront déposés dans les braises


Résultat, appétissant, non ?


Bon sang il fait bien froid dans le désert! Heureusement que nous avons nos sacs de couchage. Et nous sommes bien content d'avoir des lits sous les tentes avec quelques couvertures supplémentaires. Le vent souffle très fort. Heureusement les tentes sont à peu près étanche. N'empèche, nous mangeons pas mal de sable.

Au petit matin, les comodités pour se faire un brin de toilette.


Le spectacle est magnifique au lever du soleil. Tanpis pour ceux qui ont festoyés tard dans la nuit, ils ne verrons pas ce spectacle.

Le métier de navigation n'est pas simple, sur cette dernière étape, j'ai fais une grossière erreur de navigation. Sur le roadbook il était bien marqué, "Aller tout droit" en passant devant le café. Ben non, moi j'ai décreté qu'il fallait tourner à droite. Le prochain indice étant à 7,4 km d'ici et bien nous avons emprunté une piste à peine visible. Une piste cassante, de petites dunettes avec herbe à chameau. La moyenne sur cette portion devait être de 30km/h. C'était impossible à tenir. J'étais secoué comme un prunier. Je tenais l'armoire normande derrière nous. J'ai déposé l'extincteur qui menançait de me fracasser le crane s'il venait à se décrocher de son support. Pour me conforter dans mon erreur, il y avait des traces de roues sur cette piste. Mais ces traces provenaient de deux carrioles tirées par des ânes. Quelle ne fut pas la surprise des locaux de voir débouler derrière eux un 4x4. Nous leur avons posé la question de l'existance d'un café dans le coin. Ils nous ont dis de faire demi tour et qu'il était dans la direction opposée à environ 7km d'ici.

Je me suis fais bien remonter les bretelles. par mon pilote. Et nous sommes reparti dans l'autre sens. Je vous raconte pas le retard à rattraper après ce jardinage.

Bon, nous sommes arrivés à bon port.

Tiens pour vous donner une idée de ce qu'est un café.

En plein désert, au milieu de nulle part, vous trouvez des poteaux indicateurs qui vous signalent ces cafés à plusieurs kilomètres à l'avance. C'est assez déroutant de voir cela.

C'est également étonnant de voir des enfants surgir d'on ne sais ou. Le désert à perte de vue et pourtant ils apparaissent devant vous pour vous vendre des roses des sables des portes bonheur.

Etape n°4: Timbaine - Ksar Ghilene

Départ de Timbaine. Lever du jour sur les dunes






Eve et Vanéssa

Encore un café




Arrivée au campement de Ksar Ghilene. Ce sont la les tentes pour le repas. Nous installerons nos propres tentes à proximité.


Lors de l'approvisionnement en carburant au village de Ksar Ghilene, certains en ont profiter pour se baigner dans les sources d'eaux chaudes.





Malheureusement tout le monde ne pourra pas profiter des sources d'eaux chaudes puisque Didier (directeur de course) vient nous apprendre que l'équipage 21 n'est jamais arrivé à l'étape. Vite des équipes de sauvetage sont montées; Didier avec Pascal, François en moto, Zab et Franck, et Slim et moi même. Nous emportons vivres, tentes, et divers matériels. Didier pense que nous allons devoir passer la nuit dehors à les rechercher. Malheureusement il arrive que même les meilleurs s'ensablent, voici Didier bien planté et Zab dans une situation presque identique. J'ai l'occasion de voir l'efficacité des sangles cynétiques.



Finalement l'équipage 21 a rejoint le campement suite à l'aide d'un camion citerne qui passait à proximité de leur lieu de plantage.
grace au téléphone satellitaire nous avons apris la bonne nouvelle et avons donc pu rentrer tardivement au campement. Ce jour la nous avons refais la spéciale 3 fois. Une fois en temps que concurrent et deux fois lors de la recherche, dont une fois de nuit.

Le soir au campement une ambiance de fête regnait agrémenté d'un excellent couscous.

merci de ton résumé sa donne envie d'y mettre les roues, par contre si j'ai bien compris, les femmes au volants, et les hommes en copilote autorisé !

wooki a écrit :merci de ton résumé sa donne envie d'y mettre les roues, par contre si j'ai bien compris, les femmes au volants, et les hommes en copilote autorisé !

Oui wooki, c'est exactement cela. En plus je pense que c'est un excelent moyen de se lancer dans la découverte des pays du nord africain. Ici tu ne prends pas de gros risque.Il y a une assistance autant mécanique, que médicale. Je pense que cette première approche permets de connaître le pays pour éventuellement revenir plus tard à plusieurs potes. Un voyage avec plusieurs 4x4 entièrement autonomes demande bien plus de préparation encore. Il faut penser à des réservoirs d'essence plus conséquents, plus de vivres, plus d'eau avec soit. Enfin c'est une idée que je me fais.
En tous les cas je ne regrette pas. Si nous le pouvons, si les sponsors nous suivent, nous reviendrons l'année prochaine.