dompas a écrit :C'est du bel ouvrage
Je vais peut être me lancer dans une réalisation similaire en prenant pour base mes anciennes jumelles mais il y a un paramètre qui m'échappe
Lorsque le pont est en croisement, tout le poids de l'essieu se reporte du côté de la jumelle complétement pliée alors que de l'autre côté, la jumelle étant dépliée, le poids de la roue au sol est pratiquement nul

ce qui veux dire faible adhérence et patinage de la roue
Autre phénomène également, lors du délestage du pont AV et ensuite compression, la mise en butée des jumelles doit s'accompagner d'un claquement sinistre
N'y a t'il pas possibilité d'inclure un ressort ou un silentbloc entre les 2 parties de la jumelle
non, pas de clac ... il faut se souvenir qu'en cas de compression rapide sur un côté (genre passage d'un gros nid de poule = détente puis compression) le paquet de lame compressé par la remontée du pont, ne transmet pas cette force verticale intégralement à la jumelle puisque les lames s'applatissant, elles poussent la jumelle vers l'avant pour le pont avant ...
En pratique, comme les vrais jumelles revolver qui elles aussi ont une butée, mais mieux foutue... dans 90 % des cas, la jumelle est repliée ... (on a bien vu ça sur l'UMM de [email="N@p"]N@p[/email]
il n'y a pas de choc violent...
Pour en revenir au poids sur la roue "délestée" ... effectivement, mais il faut concevoir le système selon deux idées :
1- le pont étant plus libre, le délestage arrivera plus tard qu'avec un système de jumelles simple qui bride plus le pont en angulation.
A la limite, si on imagine un pont sans jumelle, sans lame, avec juste un pivot central qui le relierai au chassis, donc sans limitation de croisement de pont, il y a aucune raison pour qu'une roue reste en l'air .... 50 /50% du poids sur le plat ... en dévers, la répartition de l'adhérence sera fonction de la projection verticale du centre de gravité de l'engin sur la largeur du pont ...
2- la suspension avant n'est pas à considérer de façon isolée ...
le petit plus en croisement du pont avant permettra au chassis de moins "suivre" ce pont avant dans son déhanchement ...
ce qui permettra au pont arrière à son tour d'être moins bridé, d'être moins près de sa limite de croisement de pont ...
sachant qu'un "croisement de pont", c'est quand les deux pont atteignent leur limite "d'angulation" et ce en sens opposé.
j'ai pu m'en rendre compte sur deux situations ...
au début, on avait fait évoluer que la suspension arrière qui "croisait" bien...
mais l'avant étant resté quasi(

) normal, je me retrouvais bloqué en croisement de pont ...
A partir du moment où l'on a mis l'avant à niveau .. celui ne venait plus "nuire" à l'arrière en retransmettant les angles par l'intermédiare du chassis....
Avec la denière transformation, il est amusant de s'apercevoir que dans des très gros croisements de pont, des fois une roue avant décolle du sol .... mais que l'arrière restant les deux roues au sol, la progression continue sans pb !!