Re: Nos chers ados...
Posté : mar. déc. 30, 2025 10:00 pm
Boomer moi- même, 71 ans.
Début dans le monde du travail "au black" à 15 ans sur les marchés à charger- décharger les camions de primeurs. A 16 ans, lycéen et âge légal pour cotiser deux trimestres par an en travaillant à l'usine en été et à Noël. Entrée dans la vie réelle la dernière année des trente glorieuses sur les chantiers de constructions d'usines. Car à cette époque on construisait des usines partout en France. Horaire : 45 heures par semaine, et souvent le samedi et quelquefois le dimanche matin.
Puis le mariage, les enfants et la rénovation d'une vieille ferme pendant 4 ans : le soir après le travail, les samedi, les dimanche, les jours fériés, les congés. Sans Bob-cat ni mini- pelle. Tout à la pioche, la pelle et la brouette ! Le chauffage presque gratuit grâce à l'affouage, une tronçonneuse et les week-end dans les bois.
Aujourd'hui, carrière longue et retraite à 60 ans. Je suis "riche" car j'ai toujours dépensé moins que ce je gagne. Et si il fallait retourner au travail j'y retournerais pour autant d'avoir un travail correspondant à mes capacités physiques.
Les pleurnicheries envieuses de "nos chers ados" ne me font pas pleurer. Plutôt que jalouser leurs aînés le cul sur leur chaise, ils feraient mieux de s'inquiéter de l'effondrement de l'économie qui ne repose que sur la dette. Dette qu'ils devront rembourser de gré ou de force en... travaillant.
Début dans le monde du travail "au black" à 15 ans sur les marchés à charger- décharger les camions de primeurs. A 16 ans, lycéen et âge légal pour cotiser deux trimestres par an en travaillant à l'usine en été et à Noël. Entrée dans la vie réelle la dernière année des trente glorieuses sur les chantiers de constructions d'usines. Car à cette époque on construisait des usines partout en France. Horaire : 45 heures par semaine, et souvent le samedi et quelquefois le dimanche matin.
Puis le mariage, les enfants et la rénovation d'une vieille ferme pendant 4 ans : le soir après le travail, les samedi, les dimanche, les jours fériés, les congés. Sans Bob-cat ni mini- pelle. Tout à la pioche, la pelle et la brouette ! Le chauffage presque gratuit grâce à l'affouage, une tronçonneuse et les week-end dans les bois.
Aujourd'hui, carrière longue et retraite à 60 ans. Je suis "riche" car j'ai toujours dépensé moins que ce je gagne. Et si il fallait retourner au travail j'y retournerais pour autant d'avoir un travail correspondant à mes capacités physiques.
Les pleurnicheries envieuses de "nos chers ados" ne me font pas pleurer. Plutôt que jalouser leurs aînés le cul sur leur chaise, ils feraient mieux de s'inquiéter de l'effondrement de l'économie qui ne repose que sur la dette. Dette qu'ils devront rembourser de gré ou de force en... travaillant.
itou 
