Oldcruiser a écrit :Avant, nous rêvions en lisant les récits de ces aventuriers qui partaient à la découverte de l'inconnu. Aujourd'hui, il n'y a plus rien à découvrir. Alors, plus d'aventuriers ?
Je ne te suis pas sur ton propos, je dirais au contraire, plein de choses restent à découvir mais nous ignorons lesquelles ?
Regarde il y a 1 ou 2 ans, nous avons découvert de nouvelles tribus dans je ne sais quel pays (île) du Pacifique ou de l'Océan Indien, lesquelles ne connaissaient pas l'Homme Blanc !
Là où je te rejoins par contre, c'est le voyage exempt de toute surprise, tout doit être programmé, rythmé de manière implacable car il faut en avoir pour son argent (consumérisme)... Vise les voyages où les touristes ont 5 minutes pour filmer et hop dans le bus climatisé, prochain arrêt dans 45' pour aller pisser....
Ecoute les gens autour de toi, rentrant de vacances, la mine bronzée mais fatigués ils sont (!), c'était super, nous sommes partis en Tunisie, en Egypte ou ailleurs, la plage, l'hôtel parfait, vraiment un beau pays.... qu'ont-ils vu rien, ont-ils rencontré un autochtone, non..... à chacun son choix et sa (triste) aventure (pour mon ressenti personnel)
Maintenant faire quelque chose de grandiose, d'exceptionnel nécessite de l'argent et des sponsors... autres temps, autres moeurs, autres choix ! quid des Tabarly seul face à la mer et aux éléments déchaînés des 40ème rugissants et sans aucun truc électronique à bord !
j'ai un souvenir qui m'émeut encore 7 ans plus tard.... un papy, rencontré 3 années de suite et avec son raisin (85/90 ans, encore bien alerte) était assis presque tous les jours sur le banc face à SA mine, dans laquelle il a oeuvré même après l'arrêt de la production pour la fermeture du côté de Villasalto en Sardaigne puis venir travailler en France dans les années 60 !
"j'ai construit cette usine avec mes collègues, il n'y avait rien, tout était à faire, on en voulait, le monde moderne s'ouvrait à nous, les paysans, gardiens de chèvres ou de troupeaux, la vie était difficile mais nous mangions tous les jours et la viande le dimanche !
La vie était une aventure, certes dure mais rien n'était aseptisé !
Je ne suis pas nostalgique mais à mes 12/15 ans, boy-scout j'étais, nous découvrions les voyages, financés par notre foire aux puces annuelle, après récolte et vidage de greniers tous les jeudis AM, nous étions fiers de pouvoir partir avec les chefs 3 ou 4 semaines en Italie ou ailleurs en Europe sans devoir quoique ce soit à nos parents.... sauf la bouffe !
aujourd'hui je vous laisse seul juge !
signé
un vieux ... au choix !