Forum 4x4

platplat a écrit :Le résultat est le meme.

D'abord chomage, puis sous emploi.

Mesquinement, je dirais : pas de sous emploi puisque que sa licence n'est pas une formation pro...

Penser qu'il doit y avoir une relation directe entre emploi et formation, c'est juste nier l'existence d'un marché de l'emploi.

Questions :
Faut-il que tous les enfants aient une éducation musicale et arts plastiques? En terme de déboucher directs sur le marcher de l'emploi sans doute non. Mais en termes de développement de soi, peut-on négliger cette éducation, sachant que stimule sa créativité nécessaire pour faire de lui l'innovateur de demain?
Exemple qui tue : Orianne Garcia, cofondatrice du cite CaraMail en 1997, vendu 150 millions de franc en 2000, avec une maitrise de lettre à la Sorbonne. Alors, on en conclut quoi : diplôme "pignole", diplôme miracle, ou bien responsabilité des individus dans leurs parcours??

Si le concept est de financer par l'impot la culture generale du pimpim jusqu'a plus soif. Pourquoi pas.

Grain.de.Sable a écrit :
Et au delà de cela ... Il faut un vrai développement des filières pro : ce n'est pas normal qu'il faille un meilleur dossier pour accéder à une seconde pro mécanique ou restauration que pour entrer en seconde générale avec un seul centre par département.

D'un autre côtés que les "meilleurs" ne soient pas envoyés qu'en lycée général et techno, j'y vois pas un mal. Mais s'il y a plus de débouchés que d'élèves sortant, oui, il faut développer (et donc dé-serrer les exigences à l'entrée).

Le pire c'est quand un gamin va en lycée général. Ne le voulait pas vraiment mais y réussit (un bon 13 de moyenne). Et qu'en cours de route il s'affirme jusqu'à dire qu'il veut aller en ébénisterie (alors qu'il est en génie méca prod) ou réparation auto, c'est quasi impossible de l'y faire aller. Enfin, moi, j'ai jamais réussi. Des fois, avec ces conneries, tu les perds : plus de motivation, échec au bac. Chaud.

Ben nous on vient d'en sortir un en première S qui s'épanouit depuis qq semaine en apprentissage maître d'hôtel.
Au restaurant près du lycée en plus.

Mais les voies de traverses sont trop rare (dans les 2 sens) et c'est bien ça le pb.
Ce ne serait pas un pb d'envoyer un gamin en bac pro s'il existait des premières d'adaptation.

Et dire qu'il n'est pas normal que les voies pro soient plus difficile à avoir qu'une seconde générale n'est pas la même chose que de ne pas laisser aller les bonnes recrues en cycle court.
Mon fils qui finit son année avec un très forte moyenne par pour un cycle court.

platplat a écrit :Si le concept est de financer par l'impot la culture generale du pimpim jusqu'a plus soif. Pourquoi pas.

Ce que je me tue à te dire depuis le début.
Que mettre dans une formation ? La réponse n'est pas évidente. Qu'est ce qui ressort de la "culture générale du pimpim" et du reste?
Est qu'il faut mettre une limite d'âge à partir de laquelle tu te professionnalises obligatoirement?
Faut-il être un bon ouvrier pour devenir un technicien. Et faut-il être un bon technicien pour devenir ingénieur etc...

C'est complexe. Il n'y a pas, à mon avis de réponse tranchée, d'autant plus que les formations s'adresse à de l'humain. Et comme ils sont tous différents les résultats sont forcement multiples et variés.

Mais, je le redis, je te rejoinds; France = diplômite aiguë. Il me paraît idiot que l'on puisse sortir d'un parcours de formation réussi sans avoir eut droit à des modules professionnalisant.
Je trouve déjà abérent d'avoir un BTS pour vendre dans une boutique de vêtements. Mais bon avoir un licence de lettre moderne pour faire aide à domicile : d'un c'est un emploi, de deux c'est parcours pas direct (qui fait mal à mon porte monnaie).

Un bac moins 3 avec un marteau piqueur dans les mains se dit " je vais l'avoir ce @&€%# de morceau de béton"

Un bac plus 3 qui est obligé de se résoudre à faire le manœuvre et qui a le même marteau piqueur se dit " mais pourquoi j'ai pas bossé un peu plus à la fac , je vaut mieux que ce boulot"

En général le premier finira avant le cador'

maman94 a écrit :Faut-il être un bon ouvrier pour devenir un technicien. Et faut-il être un bon technicien pour devenir ingénieur etc...

je pense que c'est mieux effectivement

Grain.de.Sable a écrit :Ben nous on vient d'en sortir un en première S qui s'épanouit depuis qq semaine en apprentissage maître d'hôtel.
Au restaurant près du lycée en plus.

Mais les voies de traverses sont trop rare (dans les 2 sens) et c'est bien ça le pb.
Ce ne serait pas un pb d'envoyer un gamin en bac pro s'il existait des premières d'adaptation.

Chapeau bas.
A chaque fois j'ai eu droit aux mêmes discours :
- de général vers pro : l'orientation se fait de la troisième vers la seconde, donc c'est trop tard (pour le système, le gamin peut attendre, on s'en fou. Grrr),
- puis : vous contestez le jugement de vos collègues du collège !?! (mais qui êtes vous donc pour juger ainsi leur travail?).
- le pompom, c'est du général techno vers le général techno : mais il n'a pas suivi notre seconde (celle de établissement dans lequel est la filière qu'il veut faire). Gni ? La seconde de détermination s'est plus d'actualité depuis???

Résultat :
- un qui s'est hyper bougé : compagnonnage (ouf),
- un autre qui a fini la term et qui a recommencé tout le cycle en pro.

PS : enfin je voulais dire, que trop souvent, les filière pro servent à placer les élèves au comportement difficile plutôt qu'à y affecter les gamins intéressés.

maman94 a écrit :?
Faut-il être un bon ouvrier pour devenir un technicien. Et faut-il être un bon technicien pour devenir ingénieur etc...

).

Non. Je ne sais pas monter un mur droit , mais j'ai toujours été chef des maçons . C'est une question de jugeote ,d'envie d'apprendre , de respect ......